Israël renvoie les travailleurs gazaouis et «coupe tout contact» avec le territoire

Les travailleurs palestiniens bloqués en Israël depuis les attaques du 7 octobre montrent les numéros qui leur ont été attribués alors qu'ils étaient détenus par Israël, alors qu'ils arrivent près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte après avoir traversé la bande de Gaza au poste frontière commercial de Kerem Shalom avec Israël au sud de l'enclave palestinienne, le 3 novembre 2023. (Photo, AFP)
Les travailleurs palestiniens bloqués en Israël depuis les attaques du 7 octobre montrent les numéros qui leur ont été attribués alors qu'ils étaient détenus par Israël, alors qu'ils arrivent près du poste frontière de Rafah avec l'Égypte après avoir traversé la bande de Gaza au poste frontière commercial de Kerem Shalom avec Israël au sud de l'enclave palestinienne, le 3 novembre 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 novembre 2023

Israël renvoie les travailleurs gazaouis et «coupe tout contact» avec le territoire

  • "Des milliers de travailleurs qui étaient bloqués en Israël depuis le 7 octobre", jour de l'attaque sanglante menée par le Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre, "ont été ramenés" à Gaza
  • Israël a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi renvoyer à Gaza tous les travailleurs gazaouis bloqués depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, et "couper tous les liens" avec le territoire contrôlé par l'organisation islamiste

RAFAH: Israël a commencé vendredi à renvoyer "des milliers" de travailleurs palestiniens vers la bande de Gaza que l'armée israélienne bombarde sans relâche depuis plusieurs semaines, selon des journalistes de l'AFP sur place et un responsable palestinien.

"Des milliers de travailleurs qui étaient bloqués en Israël depuis le 7 octobre", jour de l'attaque sanglante menée par le Hamas sur le sol israélien qui a déclenché la guerre, "ont été ramenés" à Gaza, a indiqué à l'AFP Hicham Adwan, en charge des points de passage à Gaza.

Des images diffusées en direct par l'AFP depuis la ville proche de Rafah montrent des personnes traversant le poste-frontière de Karem Abou Salem (appelé Kerem Shalom côté israélien), entre Israël et la bande de Gaza à la pointe sud-est du petit territoire palestinien.

Israël a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi renvoyer à Gaza tous les travailleurs gazaouis bloqués depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, et "couper tous les liens" avec le territoire contrôlé par l'organisation islamiste.

"Les travailleurs de Gaza qui se trouvaient en Israël le jour du début de la guerre vont être renvoyés à Gaza", a indiqué le cabinet de sécurité israélien dans un communiqué.

De façon générale, "Israël coupe tous les liens avec Gaza, il n'y aura plus de travailleurs palestiniens de Gaza", a souligné le cabinet.

L'ONU se dit «profondément inquiète» du renvoi de travailleurs palestiniens d'Israël dans Gaza

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est dit "profondément inquiet" vendredi du renvoi de milliers de travailleurs palestiniens d'Israël dans la bande de Gaza.

Ces milliers de travailleurs, qui se trouvaient en Israël au moment des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre, "sont renvoyés malgré la gravité de la situation" dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'intenses bombardements israéliens depuis les attaques du mouvement islamiste, a souligné Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat, lors du briefing régulier de l'ONU à Genève.

Quelque 18.500 Gazaouis bénéficiaient d'un permis de travail en Israël au moment du déclenchement de la guerre, selon les autorités israéliennes.

Contactées par l'AFP, elles n'ont toutefois pas immédiatement fourni le nombre de travailleurs gazaouis qui se trouvaient en Israël au 7 octobre.

Le 10 octobre, Israël avait révoqué tous les permis de travail délivrés à des Gazaouis, selon une coalition d'ONG israéliennes des droits humains. "L'armée et la police israéliennes ont incarcéré des Gazaouis" sans, selon elle, "aucune base légale".

L'AFP avait rencontré aux premiers jours de la guerre des travailleurs gazaouis en Israël qui étaient partis -ou avaient été renvoyés par leurs employeurs ou la police- vers la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967 et séparé de la bande de Gaza par le territoire israélien.

Les retours forcés vers Gaza interviennent quelques heures après une annonce en ce sens du cabinet de sécurité israélien. "Israël coupe tous les liens avec Gaza, il n'y aura plus de travailleurs palestiniens de Gaza."

La bande de Gaza est pilonnée en permanence depuis le 7 octobre par l'armée israélienne en réponse à l'attaque du Hamas en Israël, où au moins 1.400 personnes ont été tuées selon les autorités depuis le début de la guerre, en majorité des civils.

Les frappes israéliennes à Gaza ont fait plus de 9.000 morts, majoritairement des civils, depuis le début du conflit, selon les autorités du Hamas.

La situation en Cisjordanie «est alarmante et urgente», selon l'ONU

La situation en Cisjordanie occupée est "alarmante et urgente" selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, insistant notamment sur les violences de colons israéliens à l'encontre de la population palestinienne.

La situation en Cisjordanie occupée y compris Jérusalem Est est "alarmante et urgente parmi les violations croissantes (des droits humains, NDLR) et de nature différente qui se poursuivent", a déclaré Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat lors du briefing régulier de l'ONU à Genève.

Depuis le 7 octobre -et les attaques sans précédent menées par le Hamas sur le territoire israéliens qui ont fait plus de 1.400 morts et 240 otages selon les autorités israéliennes- "132 Palestiniens, dont 41 enfants ont été tués en Cisjordanie, 124 d'entre eux par les forces israéliennes et environ huit par les colons", a détaillé Mme Throssel, précisant que deux soldats israéliens ont également trouvé la mort pendant cette période en Cisjordanie occupée.

"Les forces israéliennes ont de plus en plus recours à des tactiques et à des armes militaires dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre", a dénoncé Mme Throssell, ajoutant que : "La violence des colons, qui atteignait déjà des niveaux records, a également augmenté de façon spectaculaire, avec en moyenne sept attaques par jour et plus d'un tiers de ces attaques ont vu l'usage d'armes à feu."

Elle affirme aussi que les colons sont souvent en uniforme ou accompagnés des forces israélienne dans nombre de ces incidents et agissent "avec une impunité quasi totale".

Des communautés entières sont contraintes de quitter leurs terres à cause de ces violences, souligne encore la porte-parole, estimant que cela "peut correspondre à un transfert forcé de population, une grave violation" de la Convention de Genève.

"Lors d'incidents répétés, les colons ont lancé des ultimatums aux communautés palestiniennes pour qu'elles quittent leurs maisons sous peine d'être tuées", a encore expliqué Mme Throssell, qui souligne que les forces israéliennes "n'auraient arrêté que deux colons pour avoir agressé des Palestiniens et tué un Palestinien."

A l'inverse, le Haut-Commissariat indique que les forces israéliennes ont arrêté près de 2.000 Palestiniens, avec des " informations crédibles et concordantes indiquant une nouvelle augmentation des mauvais traitements infligés aux détenus, qui dans de nombreux cas pourraient s'apparenter à de la torture."

Deux palestiniens arrêtés en Cisjordanie depuis le 7 octobre sont morts en détention,a indiqué Mme Throssell.

Les Etats-Unis -qui ont redit leur soutien indéfectible Israël- ont néanmoins dénoncé mercredi les violences des colons israéliens.

Ces attaques sont "incroyablement déstabilisatrices et contre-productives pour la sécurité à long terme d'Israël, en plus d'être, bien sûr, extrêmement préjudiciables aux Palestiniens vivant en Cisjordanie", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller mercredi.

"Nous leur avons envoyé un message très clair: c'est inacceptable, cela doit cesser et les responsables doivent rendre des comptes", a déclaré M. Miller, faisant référence aux discussions entre les Etats-Unis et le gouvernement israélien.


Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s'accusent de violer la trêve

Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
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  • Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre
  • Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer

GAZA: Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu.

Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre.

Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer. L'armée israélienne a dit viser le mouvement islamiste Hezbollah qu'elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu en vigueur à sa frontière nord depuis bientôt un an.

"Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer", déplore auprès de l'AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire.

"Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza", se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances.

"Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l'AFP ont confirmé ce bilan.

"Escalade dangereuse" 

L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès".

Ces tirs n'ont fait aucun blessé a précisé l'armée mais constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu".

Rejetant une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais", le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et appelé les Etats-Unis à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu".

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d'hostilités déclenchées par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. L'armée israélienne affirme ne frapper qu'en riposte à des violations de la trêve.

Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l'AFP auprès de cinq hôpitaux.

Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès.

Deuxième phase ? 

Le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants.

L'accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d'otages morts, sur 28 que le Hamas s'est engagé à rendre.

Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres.

La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n'a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.


Israël appelle à des évacuations dans deux villages du sud du Liban en prévision de frappes

L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
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  • L’armée israélienne a appelé les habitants de Deir Kifa et Chahour à évacuer, affirmant que des infrastructures militaires du Hezbollah s’y trouvent et annonçant des frappes imminentes
  • Malgré le cessez-le-feu de novembre 2024, Israël poursuit des attaques ciblées au Liban avec le soutien tacite des États-Unis, accusant le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaire

JERUSALEM: L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer les zones de bâtiments abritant selon elle des installations militaires du mouvement islamiste libanais Hezbollah dans deux villages du sud du Liban, annonçant son intention de les frapper sous peu.

"Les forces [israéliennes] attaqueront prochainement des infrastructures militaires appartenant au groupe terroriste Hezbollah dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région", annonce le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message en arabe sur X.

L'officier appelle précisément la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments dont il précise, cartes à l'appui, la localisation dans les villages de Deir Kifa et Chahour.

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener, avec l'aval tacite des Etats-Unis, des attaques régulières au Liban contre ce qu'elle présente comme des membres ou des installations du mouvement chiite, qu'elle accuse de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

Le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran - ennemi juré d'Israël, a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël, et Washington a accru la pression ces dernières semaines sur les autorités libanaises pour qu'elles obtienne son désarment, ce que le mouvement islamiste refuse pour l'heure.


L'Arabie saoudite et les États-Unis signent des accords pour approfondir leur partenariat stratégique

La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
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  • Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques
  • Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales

RIYAD: L'Arabie saoudite et les États-Unis ont signé mardi un certain nombre d'accords visant à renforcer leurs liens stratégiques, à l'occasion de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à la Maison Blanche.

Lui et le président américain Donald Trump ont signé des accords sur la défense stratégique, l'intelligence artificielle, l'énergie nucléaire, les métaux critiques, les investissements saoudiens, le partenariat financier et économique, l'éducation et la formation, et les normes de sécurité des véhicules.

Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques.

Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales.

La réunion était coprésidée par M. Trump et le prince héritier, et de hauts responsables saoudiens et américains y ont assisté.

L'accord de défense affirme que les deux pays sont des partenaires de sécurité capables de travailler ensemble pour faire face aux défis et menaces régionaux et internationaux, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il approfondit la coordination de la défense à long terme, améliore les capacités de dissuasion et la préparation, et soutient le développement et l'intégration des capacités de défense entre les deux pays, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid bin Salman, a déclaré que l'accord "souligne l'engagement ferme des deux nations à approfondir leur partenariat stratégique, à renforcer la sécurité régionale et à faire progresser la paix et la stabilité dans le monde".

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, a déclaré que les "accords stimuleront les investissements dans les deux pays, généreront des opportunités d'emploi pour les Saoudiens et les Américains, et renforceront notre engagement commun en faveur de la sécurité régionale et mondiale".

Un peu plus tôt, dans le bureau ovale, M. Trump a accueilli chaleureusement le prince héritier, qui a annoncé que les investissements américains du Royaume seraient portés à près de 1 000 milliards de dollars, contre une promesse de 600 milliards de dollars annoncée par Riyad au début de l'année.

"Aujourd'hui est un moment très important de notre histoire", a déclaré le prince héritier. "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous travaillons pour l'avenir.