Le cabinet saoudien approuve l’adoption du calendrier grégorien pour les affaires officielles

Une réunion du cabinet saoudien, présidée par le prince héritier Mohammed ben Salmane. (SPA)
Une réunion du cabinet saoudien, présidée par le prince héritier Mohammed ben Salmane. (SPA)
Short Url
Publié le Mercredi 01 novembre 2023

Le cabinet saoudien approuve l’adoption du calendrier grégorien pour les affaires officielles

  • La décision a été saluée par les universitaires et les analystes
  • Les décisions de la charia islamique continueront d’utiliser le calendrier hégirien

RIYAD: L’Arabie saoudite a approuvé l’adoption du calendrier grégorien pour toutes les transactions officielles, à l’exception de celles liées aux dispositions de la charia islamique, pour lesquelles le calcul des périodes continuera d’être basé sur le calendrier hégirien.

Le cabinet saoudien, présidé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, a pris cette décision mardi.

Le Royaume a traditionnellement donné la priorité au calendrier hégirien, le calendrier grégorien n’étant utilisé qu’à titre secondaire. Toutefois, certaines activités officielles et juridiques avaient déjà été alignées sur le calendrier grégorien avant la décision de mardi.

Le Dr Oussama Ghanem al-Obaidy, professeur de droit à l’Institut d’administration publique de Riyad, estime que cette décision est une «bonne décision» pour les entreprises.

«La décision du conseil des ministres saoudien d’adopter le calendrier grégorien dans tous les rapports, les procédures, les règlements et les transactions officiels est une initiative bienvenue, car tous les autres pays utilisent ce calendrier dans toutes leurs lois, transactions et procédures», indique-t-il à Arab News

Cette mesure «permettra aux étrangers qui visitent l’Arabie saoudite et qui font des affaires dans le Royaume de s’appuyer sur un seul calendrier et non sur deux comme c’était le cas auparavant, ce qui donnait lieu un certain degré de confusion», affirme-t-il. «En outre, les Saoudiens (...) auront plus de facilité à traiter avec leurs partenaires étrangers.»

Talat Zaki Hafiz, banquier et analyste financier, qualifie cette décision de «très judicieuse», alors que le Royaume continue de s’ouvrir à la communauté internationale des affaires.

L’année dernière, le produit intérieur brut de l’Arabie saoudite a augmenté de 8,7%, soit le taux le plus élevé de tous les pays du groupe des 20 pays les plus avancés et des pays en développement.

«Faire des affaires selon le calendrier grégorien est en harmonie avec ce que le monde entier pratique. Cela permettra de stimuler davantage les affaires», explique M. Hafiz, ajoutant que le secteur bancaire saoudien utilisait déjà le calendrier grégorien pour l’ensemble de ses transactions.

Dans le calendrier hégirien ou «islamique», l’année compte 354 ou 355 jours, soit dix ou onze jours de moins que le calendrier grégorien.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Ce que nous savons de la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu à Gaza

Des proches pleurent les corps de Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 avril 2025. (AFP)
Des proches pleurent les corps de Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 13 avril 2025. (AFP)
Short Url
  • Un autre haut responsable du Hamas a déclaré lundi en fin de journée à l'AFP qu'Israël avait proposé un cessez-le-feu de 45 jours en échange de la libération de 10 otages vivants.
  • En contrepartie, Israël libérerait 1 231 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et autoriserait l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, qu'il bloque totalement depuis le 2 mars. 

GAZA, Territoires palestiniens : Près d'un mois après la reprise des attaques aériennes et terrestres d'Israël contre la bande de Gaza pour faire pression sur le Hamas afin qu'il libère les derniers otages dans le territoire, le groupe militant palestinien affirme avoir reçu une nouvelle proposition de cessez-le-feu de la part d'Israël. 

Un haut responsable du Hamas a déclaré à l'AFP que le groupe répondrait « très probablement » dans les 48 heures. 

La proposition a été remise à la délégation du groupe au Caire au cours du week-end par des responsables égyptiens, qui jouent le rôle de médiateurs dans les pourparlers sur le cessez-le-feu.

Un autre haut responsable du Hamas a déclaré lundi en fin de journée à l'AFP qu'Israël avait proposé un cessez-le-feu de 45 jours en échange de la libération de 10 otages vivants.

En contrepartie, Israël libérerait 1 231 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et autoriserait l'entrée de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, qu'il bloque totalement depuis le 2 mars. 

Un précédent cessez-le-feu, instauré le 19 janvier, avait permis la libération de 33 otages en échange d'environ 1 800 prisonniers palestiniens, avant de s'effondrer deux mois plus tard. 

La dernière proposition stipule également que toute libération d'otage doit se faire en privé, contrairement aux précédentes libérations qui avaient donné lieu à des cérémonies publiques à Gaza et qui avaient suscité de nombreuses critiques en Israël.

Le responsable du Hamas a déclaré que la proposition israélienne prévoyait la libération de l'otage israélo-américain Edan Alexander le premier jour du cessez-le-feu, en guise de « geste de bonne volonté ». Edan Alexander est le seul otage encore en vie à posséder la nationalité américaine. 

Le deuxième jour, le Hamas échangerait cinq autres otages contre 66 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité dans les prisons israéliennes et 611 habitants de Gaza détenus depuis le début de la guerre actuelle. 

Le troisième jour, les pourparlers commenceront autour des scénarios du « jour d'après » pour la fin de la guerre, y compris le désarmement du Hamas et d'autres factions palestiniennes, en échange d'un cessez-le-feu permanent.

Le Hamas a insisté sur le fait que la conservation de ses armes constituait une ligne rouge.

Au cours de la deuxième semaine du cessez-le-feu, le Hamas libérerait quatre autres otages vivants en échange de 54 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité et de 500 autres détenus de Gaza.

La chaîne publique israélienne Kan 11 a déclaré que la proposition stipulait également que le Hamas devait libérer les corps de 16 otages au 20e jour du cessez-le-feu.

Les négociateurs du Hamas se sont rendus au Caire la semaine dernière où ils ont reçu la proposition, a déclaré mardi à l'AFP Suhail Al-Hindi, membre du bureau politique du groupe. 

Le responsable qui a parlé à l'AFP la veille a déclaré mardi que « le Hamas enverra très probablement sa réponse aux médiateurs dans les prochaines 48 heures, car le mouvement mène toujours des consultations approfondies ... au sein de son cadre de direction, ainsi qu'avec les factions de la résistance, afin de formuler une position unifiée ». 

Il a ajouté que les consultations se poursuivaient et que le Hamas était « désireux de mettre fin à l'agression et à la guerre », mais qu'il avait besoin de garanties de la part de l'Égypte, du Qatar et des médiateurs américains pour s'assurer qu'Israël respecterait sa part de l'accord. 

« Le Hamas n'a aucun problème avec le nombre de prisonniers et est prêt à les libérer tous en même temps ou par lots », a-t-il ajouté.

Israël est resté silencieux sur cette dernière proposition. 

Toutefois, le groupe de campagne Tikva Forum of Hostages' Families, qui représente un petit groupe de familles d'otages plaidant pour le maintien de la pression militaire, a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait confirmé que le pays cherchait effectivement à obtenir la libération de dix captifs vivants. 

Selon le groupe, M. Netanyahu s'est entretenu avec Ditza Or, la mère de l'otage Avinatan Or, lundi en fin de journée, et a confirmé que M. Alexander figurait parmi les personnes concernées par l'échange proposé. 

Elle a répondu en disant qu'« il y a une obligation morale de ramener tout le monde ensemble en une seule étape et dans un seul bus », a ajouté le groupe.


Londres: Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères appele à une action unifiée pour résoudre la crise du Soudan

M. Al-Khereiji représentait l'Arabie saoudite à la conférence, au nom du ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (SPA)
M. Al-Khereiji représentait l'Arabie saoudite à la conférence, au nom du ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (SPA)
Short Url
  • M. Al-Khereiji a déclaré que la crise dépassait les frontières du Soudan et constituait une menace sérieuse pour la stabilité régionale ainsi que pour la sécurité nationale arabe et africaine.
  • Il a souligné l'importance de mettre un terme au soutien extérieur apporté aux parties en conflit afin de créer les conditions d'un cessez-le-feu durable.

LONDRES : Mardi, lors de la Conférence de Londres sur le Soudan, le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed bin Abdulkarim Al-Khereiji, a appelé à un renforcement des efforts internationaux pour mettre fin au conflit au Soudan.

M. Al-Khereiji a déclaré que la crise dépassait les frontières du Soudan et constituait une menace sérieuse pour la stabilité régionale et la sécurité nationale arabe et africaine, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

« Notre responsabilité collective nous impose de soutenir le processus de dialogue, de œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu, de fournir une aide humanitaire urgente et de préserver l'unité, les institutions et l'intégrité territoriale du Soudan », a-t-il déclaré.

Il représentait l'Arabie saoudite à la conférence au nom du ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. 

Il a souligné les efforts diplomatiques soutenus du Royaume pour résoudre la crise, notamment en accueillant les premier et deuxième pourparlers. Ces négociations ont abouti à la déclaration de Jeddah sur la protection des civils, un accord de cessez-le-feu à court terme contenant des dispositions humanitaires cruciales.

Le deuxième cycle a également débouché sur la création d'une plate-forme de coordination humanitaire sous l'égide de l'OCHA, l'adoption de quatre mesures de confiance et une proposition de formule de résolution des questions relatives aux bases militaires.

Dans son discours, M. Al-Khereiji a souligné l'importance de mettre fin à tout soutien extérieur aux parties en conflit afin de créer les conditions d'un cessez-le-feu durable et d'une solution politique globale. Il a ajouté que la neutralisation de l'ingérence étrangère faciliterait les opérations humanitaires, en particulier l'ouverture de corridors sûrs et l'acheminement de l'aide.

Il a mis en garde contre la formation d'un gouvernement parallèle ou d'une entité politique alternative, qualifiant ces tentatives d'illégitimes et de préjudiciables pour l'unité et la souveraineté du Soudan.

« Ces actions sapent le processus politique et aggravent les divisions nationales », a-t-il déclaré.

Le vice-ministre des Affaires étrangères a réitéré la conviction du Royaume que la solution à la guerre devait être menée par le Soudan, reposer sur le respect de la souveraineté et de l'unité du pays, ainsi que sur la préservation de ses institutions étatiques. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Le secrétaire d'État américain à l'énergie visite le siège de Saudi Aramco et le champ pétrolifère de Shaybah

Le secrétaire américain à l'énergie Chris Wright a visité mardi le siège d'Aramco à Dhahran en compagnie de son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman. (SPA)
Le secrétaire américain à l'énergie Chris Wright a visité mardi le siège d'Aramco à Dhahran en compagnie de son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman. (SPA)
Short Url
  • Accompagné de son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman, Chris Wright a discuté d'énergie renouvelable, de coopération et d'investissement.

RIYAD : Mardi, le secrétaire américain à l'énergie, Chris Wright, a visité le siège d'Aramco à Dhahran en compagnie de son homologue saoudien, le prince Abdulaziz bin Salman.

Amin Nasser, le président-directeur général du géant du pétrole et du gaz naturel, a présenté les dernières initiatives et innovations de l'entreprise, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Au cours de sa visite, M. Wright a pu découvrir le centre de recherche avancée d'Aramco sur l'exploration et l'ingénierie pétrolière, le laboratoire d'innovation accélérée ainsi que les installations de la quatrième révolution industrielle.

Les deux responsables ont également visité le champ pétrolier de Shaybah et le centre d'accueil des visiteurs, l'une des initiatives environnementales d'Aramco, dans le quartier vide.

M. Wright, qui est arrivé au Royaume dimanche, a félicité les dirigeants saoudiens pour leur soutien à la coopération énergétique entre les deux pays.

Il a également discuté avec des responsables saoudiens des sources d'énergie renouvelables, telles que l'hydrogène vert et l'énergie solaire, et a souligné la nécessité d'investissements à long terme pour répondre à la demande mondiale croissante.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com