L’exposition «Persistance chromatique, Rétrospective» proposée à l’espace Rivages à Rabat présente des collections de l’artiste Samir Salemi. Le public peut y admirer des toiles créées de mille et une couleurs. Des tableaux en grands formats où l’épaisseur des couches et les grands gestes suggèrent l’intensité.
La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) organise jusqu’au 27 novembre à l’Espace Rivages, à Rabat, l’exposition «Persistance chromatique, Rétrospective» de l’artiste maroco-français Samir Salemi. Attiré par le moderne et le contemporain, cet artiste est également fasciné par toutes les autres pratiques. «Je suis passé par le figuratif, notamment le figuratif africain que j’ai abordé avec des touches épurées et moins chargées». Samir Salemi préfère créer par collections. Il expose à l’Espace Rivages sa collection récente «Les Jardins imaginaires».
Les techniques et matières, Salemi aime les exploiter selon son «humeur et sa conception des choses». L’artiste a pris l’habitude de «stocker plusieurs matériaux: plâtre, canettes, chaussures de sport, tubes de peinture, pinceaux... dans l’objectif de les exploiter ultérieurement». Samir Salemi diversifie les techniques comme il diversifie les matériaux. C’est un adepte du pointillisme. Cette technique pour lui est un remède contre la dyslexie. Les gestes lents et doux du pointillisme lui «permettent de travailler sa concentration et surmonter ses émotions».
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