Au Liban, les étrangers rattrapent des vols commerciaux, les habitants se replient

Des ressortissants étrangers observent Beyrouth à bord du navire de guerre français "Mistral" alors qu'ils fuient le Liban déchiré par la guerre, le 10 août 2006, pour se rendre sur l'île méditerranéenne de Chypre.  (Photo by Nicolas Asfouri AFP)
Des ressortissants étrangers observent Beyrouth à bord du navire de guerre français "Mistral" alors qu'ils fuient le Liban déchiré par la guerre, le 10 août 2006, pour se rendre sur l'île méditerranéenne de Chypre. (Photo by Nicolas Asfouri AFP)
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Publié le Samedi 28 octobre 2023

Au Liban, les étrangers rattrapent des vols commerciaux, les habitants se replient

  • Parmi les images les plus fortes du conflit de 2006 comptent celles des évacuations par bateau des étrangers et binationaux sous le regard consterné et perdu de ceux que leur unique passeport libanais contraint à rester sur place
  • Étrangers et binationaux reçoivent aujourd’hui des messages les invitant à profiter des vols commerciaux pendant qu’il en est encore temps

BEYROUTH : La guerre, les Libanais ne la connaissent que trop. Pas un jour de répit ou presque, depuis au moins 1975, année du déclanchement d’une guerre civile qui devait durer 15 ans, les partis en conflit perdant leurs objectifs au fil du temps, de nouvelles équations régionales et internationales cherchant aussi à se résoudre sur cette terre brûlée qui se prêtait ainsi à tous les abus. L’agression israélienne provoquée en juillet 2006 par l’attaque d’une patrouille de Tsahal par le Hezbollah a laissé un souvenir des plus douloureux pour une population qui en a pourtant vu d’autres. Des milliers de morts, de blessés, des infractions évidentes et choquantes à toute éthique militaire, la destruction des infrastructures, des ponts, des réseaux électriques et de télécommunication, au même moment où Israël menait contre Gaza l’opération Pluies d’été, laissent le Liban exsangue. Cette guerre durera 33 jours au bout desquels est signée une trêve qui se veut durable, sous la résolution onusienne 1701.

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Parmi les images les plus fortes de ce conflit comptent celles des évacuations par bateau des étrangers et binationaux sous le regard consterné et perdu de ceux que leur unique passeport libanais contraint à rester sur place et subir ce qu’il y a à subir : terreur, pénuries, insécurité permanente. Ces évacuations exceptionnelles ont représenté un casse-tête de taille pour les administrations qui, désormais, anticipent le problème. La suite a été marquée par une vague d’émigration sans précédent, de nombreuses familles ayant décidé d’assurer ainsi un avenir plus sûr à leurs enfants. Cependant, beaucoup sont revenus une fois leurs naturalisations acquises, quatre ou cinq ans plus tard, leurs économies épuisées, frappés par la crise économique mondiale de 2008-2009, n’ayant pas pu trouver de travail. D’autres sont rentrés pour des raisons familiales, ayant laissé derrière eux des parents vieillissants, mais aussi pour vendre leurs biens à un moment où enflait au Liban une bulle immobilière sans précédent. Mais depuis cette période, les officines proposant des passeports étrangers pour des sommes extravagantes ou en contrepartie d’investissements immobiliers font florès, et leurs campagnes s’affichent sur toutes les grandes artères du pays.

-«Le meilleur moment pour quitter un pays est avant la crise»-

Samedi, les citoyens américains résidant au Liban recevaient le message suivant: 

«Le département d'État recommande aux citoyens américains qui se trouvent au Liban de quitter le pays dès maintenant, tant que des vols commerciaux sont encore disponibles, en raison de l'imprévisibilité des conditions de sécurité.  Veuillez consulter les options de vol disponibles à l'aéroport international de Beyrouth-Rafic Hariri.

Vous devez avoir un plan d'action pour les situations de crise qui ne dépend pas de l'aide du gouvernement américain.   Le meilleur moment pour quitter un pays est avant la crise, si possible.  Les évacuations de civils d'un pays étranger avec l'aide de l'armée américaine sont rares.  Il n'y a aucune garantie que le gouvernement américain évacuera les citoyens américains et les membres de leur famille en cas de crise.  Dans l'éventualité d'une évacuation assistée par l'armée américaine, nous nous efforcerons d'aider les citoyens américains.  Le gouvernement américain n'est généralement pas en mesure d'assurer le transport à l'intérieur du pays en cas de crise.  Cela comprend le transport vers les points de départ.  Vous ne pourrez pas emmener d'animaux de compagnie lors d'une évacuation du Liban assistée par l'armée américaine.  Vous devrez signer un billet à ordre pour rembourser le gouvernement américain des frais encourus en cas d'évacuation assistée.  Pour plus d'informations, veuillez lire Ce que le Département d'État peut et ne peut pas faire en cas de crise.»

-« Stocks d’eau, jeux électroniques et 1000$ en petites coupures » recommande la France-

Aujourd’hui, dans le contexte d’une nouvelle guerre ouverte à Gaza et d’un énième risque de débordement de celle-ci sur le Liban où la vie est suspendue à une décision de l’Iran d’entrer dans le conflit à travers le Hezbollah, ces nouveaux binationaux reçoivent au même titre que les anciens et que les ressortissants étrangers des messages les invitant à profiter des vols commerciaux pendant qu’il en est encore temps. L’unique aéroport de Beyrouth a déjà évacué une partie de sa flotte vers la Turquie et Chypre et réduit les vols. Au 18e jour de la guerre, on estime que ceux qui pouvaient partir l’ont déjà fait, même si certains prennent encore leur temps, l’urgence ne semblant pas imminente.

 

Les recommandations de l'ambassade de France à Beyrouth

Ceux qui restent reçoivent des recommandations spéciales. Ainsi l’ambassade de France a adressé un email à ses ressortissants sous l’intitulé « Les bons réflexes en situation dégradée ».

Celui-ci comprend une liste de précautions à prendre, notamment : « Ayez toujours à votre domicile de quoi y rester pendant une période indéterminée si vous devez y être confinés : Des provisions alimentaires ayant une longue durée de conservation (féculents, boîtes de conserve). Des médicaments de premiers soins (aspirine, crème antiseptique, paracétamol, etc.). Pour les personnes atteintes de maladie chronique faisant l’objet d’un traitement en cours (prévoir pour une durée de 1 mois). Des stocks d'eau pour une durée de 2 semaines. Vos documents administratifs (passeport, livret de famille, carnet de vaccination, permis de conduire, cartes de crédits). Tous vos jeux de clés (Voiture, maison, bureau etc.). De quoi occuper vos enfants (jouets, jeux électroniques, livres de poche). De l'argent liquide (jusqu’à 1.000 USD en petites coupures). Ayez toujours suffisamment de carburant dans votre véhicule ».

Les Libanais, eux, louent en masse des appartements dans des régions qu’ils présument éloignées des zones de combat, notamment dans les montagnes plus au nord de la frontière. Mais qui peut garantir leur sécurité ? Récemment, une habitante du Liban sud a loué un logement dans la région de Mansourieh où elle s’est rendue avec une femme de ménage pour le mettre en état. L’immeuble s’est effondré en raison d’un glissement de terrain, ensevelissant les deux femmes sous ses décombres. Guerre ou pas les Libanais sont devenus fatalistes pour plus d’une raison.


Le président du Conseil de transition soudanais s’entretient avec le prince héritier saoudien à La Mecque

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane rencontre le président du Conseil de souveraineté soudanais Al-Burhan à La Mecque. (SPA)
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan
  • Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR)

Djeddah: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, s’est entretenu vendredi avec le président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan, au lendemain de l’annonce par les forces armées soudanaises de la reprise totale du contrôle de la capitale, Khartoum, ravagée par la guerre.

Le général Abdel Fattah Al-Burhan, également chef des forces armées soudanaises, a rencontré le prince héritier au palais Al-Safa à La Mecque. Selon l’agence de presse saoudienne, les deux dirigeants ont "passé en revue les derniers développements de la situation au Soudan" ainsi que les efforts visant à "garantir la sécurité et la stabilité". Ils ont également discuté des opportunités de coopération entre leurs deux pays et sont convenus de créer un conseil de coordination afin de renforcer leurs relations bilatérales.

Mercredi, M. Al-Burhan s’est rendu au palais présidentiel de Khartoum, récemment repris par ses forces aux mains du groupe paramilitaire rival des Forces de soutien rapide, affirmant que la capitale était désormais libérée de la présence de cette milice. Jeudi, l’armée a confirmé avoir éliminé les dernières points de résistance des Forces de soutien rapide à Khartoum.

Le Soudan a plongé dans une guerre civile en avril 2023, entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR). Ces dernières ont initialement pris le contrôle de la capitale ainsi que d’autres régions du pays. Cependant, l’armée s’est réorganisée et a lancé l’année dernière une offensive pour reprendre Khartoum.

L’Arabie saoudite a déjà facilité plusieurs cycles de pourparlers de paix dans le but de mettre fin au conflit au Soudan, qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 12 millions de personnes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La réserve royale du roi Salmane marque l'anniversaire de l'Initiative verte saoudienne avec 3 millions d'arbres

L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salmane ben Abdelaziz enseigne aux enfants les pratiques environnementales qui soutiennent l'Initiative verte saoudienne. (@KSRNReserve)
L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salmane ben Abdelaziz enseigne aux enfants les pratiques environnementales qui soutiennent l'Initiative verte saoudienne. (@KSRNReserve)
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  • L'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salman ben Abdelaziz a lancé des initiatives sur le terrain, des campagnes de sensibilisation et des programmes de réhabilitation
  • Elle a restauré plus de 700 000 hectares de terres, plante 3 millions d'arbres et distribué 4 tonnes de semences avec l'aide de plus de 11 000 bénévoles

RIYAD: Le deuxième anniversaire de la Saudi Green Initiative (l'Initiative verte saoudienne) a mis en lumière les efforts de l'Autorité de développement de la réserve royale du roi Salman ben Abdelaziz pour protéger l'environnement et rétablir l'équilibre écologique.

L'autorité a lancé des initiatives sur le terrain, des campagnes de sensibilisation et des programmes de réhabilitation, restaurant plus de 700 000 hectares de terres, plantant 3 millions d'arbres et distribuant 4 tonnes de semences avec l'aide de plus de 11 000 bénévoles.

L'initiative a été lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, Premier ministre et président du Comité supérieur de l'initiative, en 2021. Elle vise à unir les efforts de la communauté dans la mise en œuvre d'actions efficaces et mesurables pour la protection de l'environnement, conformément aux objectifs de la Vision 2030.

L'autorité s'est efforcée de protéger la couverture végétale des dommages causés par les véhicules, d'éduquer la communauté sur l'importance de la restauration de la végétation et de la sauvegarde de l'environnement, et de promouvoir la durabilité des terres afin de créer des habitats sûrs pour la faune et la flore.

En outre, elle a diffusé des messages de sensibilisation auprès des communautés locales sur l'impact et la gravité des pratiques d'exploitation forestière.

Les célébrations de jeudi ont mis en lumière les efforts déployés par ladite initiative pour accroître la sensibilisation à l'environnement dans tout le Royaume et motiver les gens à jouer leur rôle pour assurer un avenir plus sain aux générations futures.

Le programme cherche également à lier les programmes durables aux objectifs écologiques plus larges de la nation, tels que la réduction des émissions toxiques, l'amélioration du boisement et de la restauration des terres, et la préservation des écosystèmes terrestres et marins.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël bombarde la banlieue sud de Beyrouth après quatre mois de trêve

Des hommes vérifient le site d'une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth le 28 mars 2025. Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban le 28 mars après que son ministre de la défense a menacé Beyrouth de nouveaux tirs de roquettes, ébranlant ainsi une trêve déjà fragile qui a largement mis fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah. (AFP)
Des hommes vérifient le site d'une frappe israélienne dans le sud de Beyrouth le 28 mars 2025. Israël a mené des frappes aériennes dans le sud du Liban le 28 mars après que son ministre de la défense a menacé Beyrouth de nouveaux tirs de roquettes, ébranlant ainsi une trêve déjà fragile qui a largement mis fin à plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah. (AFP)
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  • Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve
  • La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire

BEYROUTH: Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve, en riposte à des tirs de roquettes qui ont visé son territoire.

L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte qui l'ont opposée au mouvement libanais, avant un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire.

L'armée israélienne affirme avoir visé un dépôt de drones, accusant le Hezbollah de "dissimule(r) systématiquement ses infrastructures terroristes au milieu de la population civile".

Dans les ruines fumantes des immeubles soufflés, où les pompiers tentaient d'éteindre les flammes, les secouristes fouillaient les décombres et évacuaient des blessés, selon des images de l'AFP.

"Nous avons très peur que la guerre revienne", a affirmé Mohammad, un chauffeur de taxi de 55 ans qui fuyait la banlieue sud avec sa famille, comme il l'avait déjà fait pendant la guerre de l'automne.

L'armée israélienne avait annoncé plus tôt bombarder des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël, en riposte au tir de deux "projectiles" dont l'un a été intercepté et l'autre est tombé sur le sol libanais. Le Hezbollah a nié être à l'origine de ces tirs.

Les frappes israéliennes ont fait au moins cinq morts dans deux villages du sud du Liban, selon le ministère de la Santé.

L'armée israélienne a indiqué avoir "frappé des centres de commandement du Hezbollah, des infrastructures terroristes, des rampes de lancement et des terroristes".

- "Tourbillon de violence" -

Le président libanais, Joseph Aoun, a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Tout indique", selon lui, que "le Hezbollah n'est pas responsable".

L'armée libanaise a annoncé avoir découvert les rampes de lancement de roquettes utilisées pour viser Israël, situées à la limite nord du fleuve Litani, la zone d'où le Hezbollah est censé se retirer en vertu de l'accord de cessez-le-feu, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.

Le mouvement islamiste libanais, sorti très affaibli de la guerre, a annulé un rassemblement prévu vendredi dans la banlieue sud.

C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth".

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti, lui, que Israël frapperait "partout au Liban contre toute menace".

Joseph Aoun, en visite à Paris, a condamné "toute tentative détestable de ramener le Liban dans un tourbillon de violence".

Son homologue français, Emmanuel Macron, a dénoncé des frappes "inacceptables", "en violation du cessez-le-feu", et annoncé qu'il allait s'entretenir avec le président américain, Donald Trump, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Les Etats-Unis ont estimé qu'il était de la "responsabilité" du Liban et de son armée de désarmer le Hezbollah, disant soutenir Israël après les bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth.

L'Iran, principal soutien du Hezbollah, a exprimé son "dégoût face à cet acte criminel du régime sioniste, qui constitue une violation flagrante de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban".

- Ecoles fermées -

Après les menaces israéliennes, plusieurs écoles ont fermé dans le sud du Liban, comme à Tyr, visée par une frappe le 22 mars, où des familles paniquées ont ramené leurs enfants à la maison.

"J'ai décidé d'emmener mes enfants à l'école malgré la situation, mais la direction m'a dit qu'ils avaient fermé après les menaces israéliennes", a témoigné Ali Qassem, un père de quatre enfants.

Le Hezbollah, allié du Hamas, avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.

Ces hostilités, qui ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024, ont fait plus de 4.000 morts au Liban et contraint plus d'un million de personnes à fuir.

Du côté israélien, le bilan se monte à 78 morts, parmi lesquels 48 soldats en plus des 56 soldats tombés lors d'une offensive au sol déclenchée au Liban à la fin du mois de septembre, selon des données officielles.

Quelque 60.000 habitants du nord d'Israël ont été déplacés, dont la moitié n'est pas encore rentrée chez elle, selon les autorités.

Depuis le retrait incomplet des soldats israéliens du sud du Liban le 15 février, Israël continue de mener des frappes au Liban.

L'armée israélienne a par ailleurs repris le 18 mars ses bombardements meurtriers sur la bande de Gaza, mettant fin à deux mois de trêve.