«C’est quoi la France?» offre les clefs de la culture française aux jeunes expatriés

Pour Gaëlle Bourgeault, fondatrice de la plate-forme, l’expatriation a été le catalyseur pour se lancer dans l’entrepreneuriat et la réalisation de ce projet. (Photo fournie).
Pour Gaëlle Bourgeault, fondatrice de la plate-forme, l’expatriation a été le catalyseur pour se lancer dans l’entrepreneuriat et la réalisation de ce projet. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 26 octobre 2023

«C’est quoi la France?» offre les clefs de la culture française aux jeunes expatriés

  • Une plate-forme de ressources pédagogiques qui offre une passerelle vers la France en abordant différents sujets culturels destinés aux jeunes de 6 à 11 ans
  • Le projet répond au besoin de maintenir des liens à la culture et à la langue française, particulièrement dans le cadre de l’expatriation

DUBAÏ: «C’est quoi la France?» est une plate-forme de ressources pédagogiques qui vise à améliorer la langue et la culture française des jeunes expatriés de 6 à 11 ans.

Avec une vidéo par semaine, «C’est quoi la France?» offre une passerelle vers la France en abordant différents sujets culturels de façon amusante, et un vocabulaire et des thèmes adaptés aux jeunes expatriés.

Les mascottes Tom et Alice traitent dix thèmes représentatifs de la culture française: les codes culturels, les personnages célèbres, la gastronomie, les inventions, et les expressions idiomatiques entre autres.

Pour Gaëlle Bourgeault, fondatrice de la plate-forme, l’expatriation a été le catalyseur pour se lancer dans l’entrepreneuriat et la réalisation de ce projet.

L’arrivée à Taipei en famille, en 2016, pour leur première expatriation, a été «un grand bouleversement. L’adaptation et la recherche de lien ont été notre quotidien les premiers mois, comme pour tout nouvel expatrié», déclare-t-elle à Arab News en français.

c'est quoi la France

Selon Gaëlle, le projet répond au besoin de maintenir des liens à la culture et à la langue française, particulièrement dans le cadre de l’expatriation, dans un environnement où le franglais est de plus en plus à la mode.

«Mes deux garçons parlaient quotidiennement l’anglais à l’école. On a alors eu la joie de les entendre parler “franglais” et la surprise de les voir chercher leurs mots en français! Amusant les premières fois, mais rapidement inquiétant devant leur difficulté grandissante à s'exprimer», ajoute-t-elle.

«C’est quoi la France?» propose du matériel pédagogique pour deux niveaux: français langue maternelle et français langue seconde, ainsi que des cahiers d’activités pour chaque vidéo, qui permettent aux enfants de s’approprier plus facilement le vocabulaire et les concepts vus dans la vidéo.

La plate-forme répond à une nécessité grandissante au sein des familles expatriées, et des parents qui n’auraient «pas le temps ou les ressources pour enrichir la culture française de leurs enfants, de fournir du matériel pédagogique aux écoles françaises de l’étranger et aux associations Flam (français langue maternelle), mais aussi à tous établissements qui enseignent le français comme langue étrangère», confirme la fondatrice de la plate-forme.

Le contenu est accessible via un abonnement au site Web «C’est quoi la France?», pour les familles et les écoles.

Les familles reçoivent tous les samedis une nouvelle vidéo et son cahier d’activités. Pour les écoles, toutes les vidéos sont disponibles pour permettre au professeur de choisir la plus adaptée à son cours.

«“C’est quoi la France” est aussi une communauté grandissante sur les réseaux sociaux. Nos publications permettent aux parents de transmettre leur culture à leurs enfants. À titre d’exemple, c’est bientôt les vacances de la Toussaint. Dans l’enfance, c’est synonyme de balade en forêt, de châtaignes, de pluie… tout ce qu’un enfant vivant à Dubaï ou Sao Paulo ne connaît pas», explique Gaëlle Bourgeault.

Une carrière en marketing, abordant des problématiques de marketing opérationnel et stratégique aussi bien en BtoB (interentreprises) que BtoC (vers les consommateurs finaux), en France comme à l’international, a été à la base de la création du projet et du contenu Web de Gaëlle Bourgeault, accompagnée de son associé qui gère le développement informatique, essentiel pour la plate-forme.

Selon Gaëlle, l’entrepreneuriat nécessite d’avoir des compétences qui permettent une maîtrise d’une partie du projet, de se former et de s’entourer d’une équipe qui complète vos compétences.

«Les premiers défis ont été techniques! Je voulais faire des petits dessins animés pour capter l’attention des enfants. J’ai donc dû me former pour les réaliser. Désormais, ce sont des défis financiers. Je me suis entourée pour accélérer notre développement», confirme Gaëlle, en ajoutant: «Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est être prêt à relever de nouveaux défis tous les jours, car vous devez être polyvalent!»

En 2023, «C’est quoi la France?» a remporté le trophée Éducation des Français de l'étranger, au Quai d’Orsay en présence du président des trophées, Hervé Heyraud, et du ministre délégué aux Affaires étrangères, Olivier Becht.

«Une très belle reconnaissance de tout notre travail et de la problématique du maintien de la culture française lors de l’expatriation», ajoute Gaëlle.

Le trophée Éducation des Français de l'étranger permet de faciliter la rencontre des acteurs de l’expatriation, de créer des partenariats, et de proposer d’autres produits, ainsi que de répondre aux appels d’offres des institutions qui travaillent au rayonnement de la France à l’étranger.


Gigi Hadid et Imaan Hammam font tourner les têtes au Met Gala

Gigi Hadid a assisté au Met Gala à New York. (Getty Images)
Gigi Hadid a assisté au Met Gala à New York. (Getty Images)
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  • Gigi Hadid, la star du défilé américano-néerlandaise d'origine palestinienne, a joué la carte du drame dans un look signé Thom Browne
  • Imaan Hammam portait un ensemble deux pièces : une cape, inspirée de la collection Gema de Swarovski, et une jupe colonne en satin ornée de cristaux dorés

NEW YORK: Gigi Hadid, la star du défilé américano-néerlandaise d'origine palestinienne, Imaan Hammam, Jennifer Lopez, Zendaya et bien d'autres encore ont défilé au Met Gala, lundi à New York, sur un tapis vert bordé de feuillage vivant, dans un tourbillon d'images de la flore et de la faune.

Gigi Hadid a joué la carte du drame dans un look signé Thom Browne, le roi du drame en personne. Sa robe blanche était ornée de 2,8 millions de microbilles avec des fleurs jaunes et des épines vertes. Elle était très glamour avec un carré ondulé et des lèvres cramoisies.

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Imaan Hammam portait un ensemble deux pièces : une cape, et une jupe colonne en satin. (Getty images)

Imaan Hammam portait un ensemble deux pièces : une cape, inspirée de la collection Gema de Swarovski, et une jupe colonne en satin ornée de cristaux dorés.

La confection de la cape a été un processus complexe qui s'est étalé sur 14 jours. La cape comprend plus de 3000 cristaux répartis en six coupes et cinq teintes vibrantes, tandis que la jupe est ornée de plus de 100000 cristaux.

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Jennifer Lopez a opté pour des feuilles d'argent dans une robe seconde peau de Schiaparelli. (Getty images)

Jennifer Lopez a opté pour des feuilles d'argent dans une robe seconde peau de Schiaparelli et Zendaya a fait preuve de séduction et de fantaisie lors d'une rare double apparition sur les marches du Metropolitan Museum of Art.

Jennifer Lopez a opté pour des diamants de Tiffany & Co., notamment un collier à motif d'oiseaux avec un diamant de plus de 20 carats en son centre.

 

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Zendaya s'est mise en scène dans des teintes de paon bleu et vert, avec un look signé Maison Margiela par John Gallliano. (Getty images)

Zendaya s'est mise en scène dans des teintes de paon bleu et vert, avec une coiffe assorti et des touches de feuilles. Le look était signé Maison Margiela par John Gallliano. Elle a ensuite clôturé le tapis dans une robe noire Givenchy Haute Couture, également signée Galliano, avec une coiffe remplie de fleurs signée Alexander McQueen.

Mindy Kaling figurera certainement sur la liste des personnes les mieux habillées dans des volutes de couleur sable qui surplombaient sa tête à l'arrière. Son look était signé du couturier indien Gaurav Gupta.

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Mindy Kaling figurera certainement sur la liste des personnes les mieux habillées dans des volutes de couleur sable qui surplombaient sa tête à l'arrière. (Getty images)

Quant à Penelope Cruz, la dernière est devenue gothique dans une robe noire de Chanel. Elle portait un bustier et une silhouette décolletée à la manière de la Belle au bois dormant. Une autre invitée qui ressemblait à la Belle au bois dormant était Kendall Jenner dans un look Givenchy réalisé par Alexander McQueen en 1999.

La sœur de Kendall, Kylie Jenner, portait un bustier décolleté Oscar de la Renta, une fleur blanche dans son chignon clippé et une traîne. Sa sœur aînée, Kim Kardashian, a étroitement recouvert son corset argenté à motif de feuilles de Maison Margiela d'un pull gris.


Taylor Swift lance à Paris sa tournée triomphale en Europe

L'auteure-compositrice-interprète américaine Taylor Swift (Photo, AFP).
L'auteure-compositrice-interprète américaine Taylor Swift (Photo, AFP).
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  • Depuis 17 ans que l'artiste chante ses joies et ses peines, de coeur notamment, son public a grandi avec elle
  • Pour avoir leur billet, au bout de longues heures d'attente en ligne, ils ont dépensé 180 euros en moyenne

PARIS: Comptez sur elle pour faire danser l'Europe autant que lui tirer des larmes: la méga-star américaine Taylor Swift donne jeudi à Paris, avant Lyon, Madrid, Londres et Munich, le départ de sa tournée de tous les records sur le Vieux continent.

"The Eras Tour", débutée en mars 2023 aux Etats-Unis, est devenue à la fin de l'année dernière la première tournée de l'histoire à écouler plus d'un milliard de dollars de billets. Un chiffre qui devrait plus que doubler d'ici son terme au Canada en décembre.

Ce show millimétré de 03h20, que la chanteuse a déjà emmené à travers les Amériques, en Asie et en Australie, retraçait jusque-là les dix albums (depuis "Taylor Swift" en 2006) qui l'ont propulsée d'étoile montante de la country américaine à plus grande star internationale de la pop, avec 110 millions d'auditeurs mensuels sur Spotify (contre 70 pour Beyoncé ou Dua Lipa).

Mi-avril, la chanteuse de 34 ans a sorti son 11e opus, "The Tortured Poets Department". Vendu à 1,4 million d'exemplaires le premier jour, il est devenu le plus écouté à son lancement sur Spotify, avec un milliard de streams en cinq jours. Et ce malgré des critiques mitigées, le magazine musical britannique NME l'ayant qualifié de "rare faux pas".

"Va-t-elle dédier une section entière du concert à cet album ou juste jouer quelques morceaux ?", se demande Glenys Johnson, autrice de "Taylor Swift, l'histoire d'une icône mode" (éd. Place des Victoires), au nom des "Swifties", le surnom des fans de la chanteuse.

«Emotions les plus profondes»

Selon Satu Hämeenaho-Fox, autrice de "Into the Taylor-Verse, au coeur de l'univers de Taylor Swift" (Gallimard Jeunesse), la grande blonde aux yeux bleus, à l'image revendiquée d'Américaine moyenne, a bâti son succès sur le "langage partagé de la jeunesse féminine".

"Il y a quelque chose dans sa musique qui capture le désir adolescent de voir sa vie débuter, l'aspiration à une existence plus poétique, chargée de passion, de danger et d'amour", décrit Hämeenaho-Fox à l'AFP.

Depuis 17 ans que l'artiste chante ses joies et ses peines, de coeur notamment, "son public a grandi avec elle. Les sentiments qu'elle transmet sont devenus plus complexes. (...) Elle crée un espace pour les émotions les plus profondes qu'on a parfois l'impression de ne pas être autorisé à ressentir".

Fan depuis "Midnights", dont les sonorités électro-pop ont accroché l'oreille du grand public au-delà des Etats-Unis en 2022, Soukeyna, 16 ans, admire une "artiste très complète (qui) écrit tous ses textes" à un rythme stakhanoviste (quatre albums entre 2019 et 2022). "Il faut vraiment écouter les paroles et les comprendre parce que c'est quelque chose d'unique", plaide-t-elle.

La jeune fille originaire de Marmande (sud-ouest de la France), qui assistera au concert dimanche avec sa soeur ainée, apprécie aussi "l'impression de faire partie d'une communauté": "j'ai l'impression que tout le monde est très bienveillant. Tout le monde chante, on échange des bracelets, ça a l'air incroyable."

La star, personnalité de l'année 2023 selon le magazine Time, prend d'ailleurs le plus grand soin des "Swifties", allant jusqu'à les inviter chez elle ou leur offrir des cadeaux.

Impact économique 

Lors de chacun des quatre concerts parisiens, jusqu'à dimanche, ils seront près de 42.000 fans à Paris La Défense Arena, dont 20% d'Américains et 10% d'Européens, selon des chiffres communiqués par la salle de spectacle à l'AFP.

Pour avoir leur billet, au bout de longues heures d'attente en ligne, ils ont dépensé 180 euros en moyenne, précise Bathilde Lorenzetti, vice-présidente de Paris La Défense Arena. Et ils ne comptent pas s'arrêter là: la salle, qui a eu un aperçu des files d'attente lors des shows japonais, a exceptionnellement doublé les points de vente de produits dérivés.

Sa sixième tournée emmènera ensuite l'ancienne petite fiancée de l'Amérique, qui a pris position contre le trumpisme en 2018, en Suède, au Portugal, en Espagne, à Lyon (2-3 juin), au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suisse, en Italie, en Allemagne, en Pologne et en Autriche.

Avec à chaque fois un impact considérable attendu sur l'économie locale. Différentes études évaluent entre 5 et 10 milliards de dollars les retombées aux Etats-Unis.


La première Semaine de la mode de la mer Rouge mettra en lumière le savoir-faire saoudien

La première édition de la Semaine de la mode de la mer Rouge débutera le 16 mai au nouveau St. Regis Red Sea Resort. (Agence de presse saoudienne)
La première édition de la Semaine de la mode de la mer Rouge débutera le 16 mai au nouveau St. Regis Red Sea Resort. (Agence de presse saoudienne)
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  • La Semaine de la mode de la mer Rouge est la dernière initiative de la Commission saoudienne de la mode visant à promouvoir cette industrie au Royaume
  • Un défilé de mode aura lieu le premier jour, suivi de deux jours d’activités annexes et d’autres défilés

RIYAD: Lundi, le chef de la Commission saoudienne de la mode a déclaré que la première Semaine de la mode de la mer Rouge, qui se tiendra au courant de ce mois, mettra en lumière le savoir-faire du Royaume auprès d’un public mondial, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Burak Cakmak, PDG de la commission, soutient: «Avec la Semaine de la mode de la mer Rouge, nous avons décidé de lancer une plate-forme dynamique qui, en plus de mettre en valeur la créativité et les compétences de l’Arabie saoudite, fait également rayonner notre nation sur la scène mondiale de la mode en tant qu’acteur clé.»

«Cette initiative témoigne de notre engagement à cultiver les talents locaux et à les intégrer sur la scène internationale. Elle est profondément ancrée dans les objectifs de l’initiative Vision 2030 du Royaume qui a pour objectif d’enrichir notre tissu culturel et d’élargir nos horizons économiques.»

La première édition de la Semaine de la mode de la mer Rouge, dernière initiative de la Commission saoudienne de la mode visant à promouvoir cette industrie au Royaume, débutera le 16 mai au nouveau St. Regis Red Sea Resort. Elle se poursuivra jusqu’au 18 mai.

Un défilé de mode aura lieu le premier jour, suivi de deux jours d’activités annexes et d’autres défilés présentant une collection de mode de luxe, de bijoux, d’articles de prêt-à-porter et de tenues de vacances conçus par des créateurs saoudiens et internationaux.

L’Arabie saoudite a accueilli sa première Semaine de la mode en 2023 à Riyad et a organisé, l’année dernière, un événement éphémère à Milan, en marge de la Semaine de la mode de la ville.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com