Najib Mikati: L’objectif principal est de préserver la sécurité et la stabilité au sud du Liban

Le Premier ministre par intérim du Liban, Najib Mikati, dirige une réunion du gouvernement à Beyrouth, au Liban, le 18 janvier 2023. (Photo AP)
Le Premier ministre par intérim du Liban, Najib Mikati, dirige une réunion du gouvernement à Beyrouth, au Liban, le 18 janvier 2023. (Photo AP)
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Publié le Mercredi 11 octobre 2023

Najib Mikati: L’objectif principal est de préserver la sécurité et la stabilité au sud du Liban

  • M. Mikati réaffirme l’engagement des pays amis à protéger le Liban des troubles palestiniens
  • Il déclare qu’il est nécessaire d’accélérer l’élection d’un nouveau président et de résoudre les tensions politiques actuelles afin de renforcer le Liban en ces temps difficiles

BEYROUTH: Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a souligné, lundi, que la priorité de son gouvernement était de garantir la sécurité et la stabilité au sud du Liban.

Il a réitéré la position du pays lors d’entretiens avec les dirigeants de diverses nations, tout en appelant au retrait d’Israël des territoires occupés restants au Liban.

Les inquiétudes se sont récemment intensifiées au Liban quant à la possibilité que le pays se retrouve impliqué dans le conflit en cours à Gaza.

M. Mikati réaffirme l’engagement des pays amis à protéger le Liban des troubles palestiniens.

Il déclare qu’il est nécessaire d’accélérer l’élection d’un nouveau président et de résoudre les tensions politiques actuelles afin de renforcer le Liban en ces temps difficiles.

Najib Mikati affirme que le danger auquel est confrontée la nation concerne également tous les Libanais, quelle que soit leur affiliation politique.

Il ajoute que l’escalade du conflit exige que la communauté internationale fasse pression sur Israël pour instaurer la paix. Cela repose, selon lui, sur des cadres établis, notamment l’Initiative de paix arabe programmée lors du Sommet de Beyrouth en 2002.

M. Mikati avertit que toute autre action ne ferait qu’intensifier la violence et serait préjudiciable à toutes les parties impliquées.

Il note que des mesures sont prises pour préserver la paix le long de la Ligne bleue délimitée par l’Organisation des nations unies (ONU), conformément à la résolution 1 701, et pour mettre fin aux violations israéliennes de la souveraineté libanaise par voie aérienne, maritime et terrestre.

Mettant en lumière la position du Liban, le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, déclare: «Nous ne voulons pas que le Liban soit entraîné dans cette guerre en cours et la communauté internationale déconseille également notre implication.»

La tension qui règne dans la région a entraîné un calme prudent le long de la frontière et Israël a appelé les colons à chercher refuge de l’autre côté de la frontière libanaise.

L’armée libanaise déclare avoir déployé des forces dans la zone d’opérations de la Force intérimaire des nations unies au Liban (Finul), effectuant des patrouilles et surveillant de près la situation en coordination avec les forces de la Finul.

Dans un contexte d’inquiétude croissante au Liban, les principales agences de voyages ont signalé de nombreuses annulations de réservations de la part de visiteurs libanais et arabes qui prévoyaient de se rendre dans le pays cette semaine.

Les événements culturels et concerts programmés ont également été annulés.

Des sit-in de solidarité avec Gaza ont été organisés dans des camps de réfugiés palestiniens et au sein de plusieurs universités.

Par ailleurs, la Banque centrale du Liban a mis en place des mesures spécifiques pour empêcher toute fluctuation du taux de change de la livre libanaise par rapport au dollar.

Elle a limité l’afflux de livres libanaises et établi une surveillance des spéculateurs, tout en intervenant également sur le marché dans une moindre mesure.

Plusieurs hommes politiques libanais ont appelé le Liban à ne pas s’impliquer dans la situation actuelle.

L’ancien Premier ministre, Fouad Siniora, déclare: «Nous faisons part de notre soutien aux combattants de la liberté palestiniens dans leur lutte pour obtenir leurs droits légitimes, mais nous soulignons également la nécessité pour le Liban de s’abstenir de s’engager dans toute confrontation avec Israël

M. Siniora ajoute que le Liban est déjà aux prises avec une crise politique qui s’aggrave.

Il souligne que l’État et son régime sont au bord de l’effondrement en raison du vide présidentiel et de l’érosion de l’autorité.

Le Liban souffre également d’une crise financière et économique, ajoute-t-il.

Le député Pierre Bou Assi, des Forces libanaises, exprime sa méfiance à l’égard des promesses faites par le Hezbollah et le gouvernement.

Il craint que le Hezbollah ne détruise le Liban s’il s’engage dans la bataille à Gaza.

Le député met en garde contre l’implication du Liban dans une guerre sans une décision claire du gouvernement et du Parlement.

À la suite d’une réunion conjointe entre la rencontre de Notre-Dame de la montagne et le Conseil national libanais pour la levée de l’occupation iranienne, les deux groupes ont exprimé leur inquiétude face aux dangereux événements qui se déroulent au Liban.

Ils évoquent la possibilité que «le Hezbollah, l’Iran ou Israël impliquent le Liban dans un cycle de violence dont les origines sont connues à Gaza, mais dont l’issue demeure incertaine».

Ils ont également signalé que des événements dangereux se produisaient en l’absence de l’État libanais, alors que le Hezbollah monopolise le processus décisionnel national.

Les deux groupes appellent à une réunion immédiate du gouvernement pour établir une cellule de crise nationale capable d’entreprendre les communications nécessaires pour protéger le peuple libanais et mettre en garde le Hezbollah contre le fait d’entraîner le Liban dans «des aventures militaires qui causeraient inévitablement la mort et la destruction à l’échelle du pays».

Ils soulignent également que toute solution doit être basée sur les résolutions internationales, l’Initiative de paix arabe et l’établissement d’une solution à deux États.

Dans le même temps, l’ambassade des États-Unis au Liban a exhorté les Américains à Beyrouth à faire preuve de prudence face à la situation imprévisible en Israël.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com