Le Royaume prend des mesures audacieuses pour sauvegarder le patrimoine architectural

L’un de ces projets vise à inscrire les sites urbains présents dans les treize régions administratives du Royaume au registre du patrimoine architectural. (Photo fournie)
L’un de ces projets vise à inscrire les sites urbains présents dans les treize régions administratives du Royaume au registre du patrimoine architectural. (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 01 octobre 2023

Le Royaume prend des mesures audacieuses pour sauvegarder le patrimoine architectural

  • Cet effort de collaboration, conformément au système des antiquités et du patrimoine urbain, vise à utiliser les technologies modernes pour enregistrer, catégoriser et encoder ces actifs
  • Cette initiative préserve non seulement le patrimoine architectural mais favorise également la participation communautaire et ouvre la voie à de futurs plans de développement

LA MECQUE: La préservation du patrimoine culturel revêt une importance primordiale au sein du Royaume et la Commission saoudienne du patrimoine prend des mesures importantes pour protéger et promouvoir les trésors architecturaux du pays.

Récemment, on a assisté à la nomination de 50 000 biens pour inscription au registre du patrimoine architectural, en plus des 3 400 sites déjà enregistrés.

Cet effort de collaboration, conformément au système des antiquités et du patrimoine urbain, vise à utiliser les technologies modernes pour enregistrer, catégoriser et encoder ces actifs. Cette initiative préserve non seulement le patrimoine architectural mais favorise également la participation communautaire et ouvre la voie à de futurs plans de développement.

Salma Hawsawi, professeure d’histoire ancienne à l’université du Roi-Saoud, déclare que la Commission saoudienne du patrimoine met actuellement en œuvre des projets visant à préserver le patrimoine architectural.

L’un de ces projets vise à inscrire les sites urbains présents dans les treize régions administratives du Royaume au registre du patrimoine architectural.

Salma Hawsawi dit: «Cet effort implique la participation active des communautés locales et englobe un large éventail de constructions, notamment des villages, des quartiers, des tours, des forteresses, des temples antiques, des châteaux, des murs et des mosquées. Ces sites ont une signification historique et culturelle très riche, qui reflète la valeur esthétique unique créée par l’humanité depuis l’Antiquité.»

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Salma Hawsawi, professeure d’histoire ancienne à l’université du Roi-Saoud. (Photo fournie)

«Chaque région du Royaume possède son propre patrimoine architectural distinct, ce qui la distingue des autres. Cette diversité peut être attribuée aux terrains variés que l’on retrouve à travers le pays et qui ont influencé le choix des matériaux de construction. Les ornements sur les façades, les portes et les fenêtres des bâtiments puisent leur inspiration dans l’environnement local.»

«Les communautés côtières, par exemple, ont incorporé le gypse et le bois dans leur architecture et leurs décorations. Les communautés montagnardes, connues pour leur force physique, ont utilisé leurs capacités pour creuser des maisons et des tombes dans les montagnes. De nombreux éléments de preuve soutiennent cette idée, puisque les grottes réparties à travers le Royaume sont ornées de dessins et d’inscriptions qui dépeignent la riche histoire de ces communautés.»

Elle ajoute: «En raison de l’importance du patrimoine architectural et de son lien étroit avec la culture, le patrimoine et l’identité, la Commission saoudienne du patrimoine a lancé un projet dans le but d’inscrire progressivement 50 000 sites au registre du patrimoine architectural.»

«Le processus comprend plusieurs étapes. Tout d’abord, on mène une recherche et une découverte approfondies des sites. Vient ensuite la phase de candidature, au cours de laquelle toutes les informations pertinentes sur les sites sont recueillies.»

«La troisième étape est celle de l’inscription des sites, au cours de laquelle les données sont soigneusement examinées et validées. Par la suite, la quatrième étape porte sur le classement des sites selon les normes fixées par la commission. Enfin, lors de la cinquième et dernière étape, un code est attribué à chaque site et des plaques sont installées pour valider leur authenticité et leur importance historique.» 

La Dr Hawsawi met en valeur l’objectif du projet qui consiste à préserver le patrimoine culturel et à l’inscrire au registre national pour une éventuelle inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Elle conclut: «Cette inscription revêt des dimensions politiques, économiques et sociales, puisqu’elle renforce les relations internationales, diversifie l’économie nationale, réduit le chômage et améliore le niveau de vie global.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.