Le sort du peuple soudanais «en tête de nos priorités», affirme la représentante du Royaume-Uni auprès de l'ONU

Barbara Woodward, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies et la responsable du dossier soudanais au Conseil de sécurité (Capture d’écran, AN).
Barbara Woodward, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies et la responsable du dossier soudanais au Conseil de sécurité (Capture d’écran, AN).
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Publié le Mercredi 20 septembre 2023

Le sort du peuple soudanais «en tête de nos priorités», affirme la représentante du Royaume-Uni auprès de l'ONU

  • Barbara Woodward décrit les difficultés d'acheminement de l'aide comme un obstacle majeur à la résolution des crises humanitaires
  • Elle exhorte les dirigeants rivaux du Soudan à cesser les combats et à rétablir un régime civil

NEW YORK: La situation humanitaire au Soudan continue de se détériorer rapidement alors que le conflit qui a éclaté le 15 avril ne montre aucun signe d'apaisement.

La lutte pour le pouvoir a récemment coûté la vie à un nombre croissant de civils, tandis que les difficultés d'accès rendent de plus en plus difficile pour les travailleurs humanitaires d'atteindre les millions de Soudanais dans le besoin.

En mai, malgré la signature d'un pacte à Djeddah, dans lequel les deux généraux en conflit ont accepté de permettre l'acheminement en toute sécurité de l'aide humanitaire, le rétablissement des services essentiels et le retrait des forces des hôpitaux et des cliniques, le Soudan reste un espace opérationnel très peu sûr pour les travailleurs humanitaires.

Depuis le début des hostilités, 19 membres du personnel des agences humanitaires ont été tués.

Les dirigeants d'organisations humanitaires ont déclaré que le Soudan «n'est plus au bord du précipice des atrocités de masse ; il est tombé dans le vide» (Photo, AFP).

Les obstacles bureaucratiques, tels que les douanes, les visas et les autorisations, continuent d'entraver le déploiement des équipes humanitaires dans le pays et dans les régions où les besoins sont les plus intenses. En juillet, plus de 220 travailleurs humanitaires internationaux attendaient des visas pour entrer dans le pays, les demandes restant en suspens pendant des semaines.

Barbara Woodward est la représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies et la responsable du dossier du Soudan au Conseil de sécurité. Le rôle des rédacteurs est de mener les négociations et la rédaction d'une résolution sur un sujet particulier.

Lors d'une interview accordée à Arab News à New York, Woodward a déclaré que «le sort du peuple soudanais, dont 25 millions de personnes ayant désespérément besoin d'une aide humanitaire, est vraiment au premier rang de nos préoccupations.»

Elle a fait remarquer que l'accès de l'aide humanitaire au Soudan était le plus difficile au monde et constituait l'une des principales entraves à la résolution de la crise humanitaire au Soudan.

«Nous ne pouvons pas acheminer l'aide humanitaire aux populations parce que les convois sont attaqués et que des obstacles bureaucratiques se dressent sur le chemin, tels que les douanes, les visas et les autorisations», a-t-elle ajouté.

Woodward a souligné qu'en dépit d'efforts considérables, les parties belligérantes n'avaient pas respecté leurs engagements de faciliter l'accès de l'aide humanitaire, laissant la communauté internationale profondément préoccupée par le sort de la population soudanaise.

Elle a souligné la gravité de la situation, exprimant son inquiétude pour la population du Soudan, pour ceux qui ont fui et pour les atrocités qui ne cessent d'être rapportées.

Elle a déclaré que le Royaume-Uni s'efforçait de résoudre la crise par une aide financière et des actions diplomatiques, ajoutant que les réunions du Conseil de sécurité des Nations unies convoquées par les Britanniques n'étaient qu'un élément d'une stratégie globale.

Les dirigeants régionaux sont convenus de mettre en place un mécanisme ministériel pour coordonner les efforts visant à résoudre le conflit (Photo, AFP).

Woodward a avisé : «Environ 25 millions de personnes ont besoin d'aide. Près de 5 millions de personnes sont déplacées, dont certaines l'étaient déjà, et environ 42% de la population a besoin d'une aide alimentaire.

«Il y a un deuxième groupe de personnes, environ un million, qui ont fui le Soudan pour se réfugier principalement au Tchad et au Sud-Soudan. Elles ont bien sûr besoin d'attention», a-t-elle ajouté.

«C'est pourquoi nous avons divisé l'aide britannique de 33,5 millions de dollars (1 dollar américain = 0,94 euro), avec une partie pour le Soudan, aux alentours de 27,2 millions de dollars, et 6,3 millions de dollars spécialement destinés au Sud-Soudan et au Tchad, notamment pour les rapports que nous avons eus sur les violences corporelles graves», a-t-elle expliqué.

«Il ne s'agit pas non plus d'une simple mission humanitaire. Les rapports que nous avons entendus sur les atrocités – violation du droit humanitaire international, violence, violence ethnique, violence sexuelle – créent une autre couche de problèmes humanitaires. Tous ces problèmes sont aggravés parce que, comme je l'ai affirmé, nous ne pouvons pas acheminer l'aide humanitaire», a précisé Woodward.

La région du Darfour, au Soudan, a été marquée par un conflit de deux décennies qui a fait des centaines de milliers de morts et plus de deux millions de déplacés.

Deux mois après le début de la guerre, Martin Griffiths, le responsable des affaires humanitaires des Nations unies, a dressé un tableau désastreux des États du Darfour, en particulier du Sud-Darfour, décrivant «des bébés mourant dans les hôpitaux où ils étaient soignés, des enfants et des mères souffrant de malnutrition sévère, des camps de personnes déplacées réduits en cendres, des filles violées, des écoles fermées et des familles qui mangent des feuilles d’arbres pour survivre».

Il a signalé : «Les hôpitaux et les installations d'eau ont été attaqués. Des entrepôts et des bureaux humanitaires ont été saccagés. Des travailleurs humanitaires ont été tués.»

Griffiths a indiqué que les informations faisant état de massacres dans cette province agitée «devraient inciter le monde à agir», ajoutant que «le monde ne peut pas permettre que cela se produise. Pas de nouveau».

Les Chiffres du CONFLIT AU SOUDAN

- 5 millions de civils déplacés par le conflit à ce jour.

- Plus de 20 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire aiguë.

- Plus de 6 millions de personnes à deux doigts de la famine.

- Plus de 3,2 millions de personnes ont reçu une forme d’aide.

En ce qui concerne les mesures que le monde devrait prendre, Woodward a déclaré qu'une action bilatérale est impérative, ajoutant que le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, s'était personnellement entretenu avec les chefs militaires.

Elle a souligné que la deuxième approche du Royaume-Uni avait consisté à se concentrer sur une participation active aux initiatives de paix locales et régionales, telles que celles impliquant la Quadrilatérale (Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis) et le groupe central de l'Union africaine sur la crise du Soudan, dont le Royaume-Uni est membre.

«Et puis, bien sûr, il y a ce que nous pouvons faire ici aux Nations unies. En tant que responsable du dossier soudanais, le Royaume-Uni a convoqué sept réunions du Conseil de sécurité au cours des cinq derniers mois pour tenter d'attirer l'attention sur la situation au Soudan et faire pression sur les parties belligérantes pour qu'elles mettent fin aux combats afin que nous puissions apporter de l'aide à la population soudanaise et essayer de faire en sorte que le Soudan mette fin aux combats et revienne à un régime civil», a déclaré Woodward.

Les responsables de plus de 50 organisations internationales humanitaires et de défense des droits de l'homme sont récemment convenues que le Soudan n’est «plus au bord du précipice des atrocités de  masse ; il est tombé dans le vide» et ont mis en garde contre l'inaction face au désastre qui se déroule «sous nos yeux».

Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch, a déclaré que «face à la multiplication des atrocités au Soudan, le Conseil de sécurité a négligé la responsabilité qui lui incombait d'apporter une réponse vigoureuse.»

«L'organe le plus important au monde en matière de paix et de sécurité internationales ne doit pas rester silencieux face à de graves crimes internationaux.»

En réponse aux préoccupations concernant la réaction du Conseil de sécurité à la crise soudanaise, notamment en comparaison avec le conflit ukrainien, Woodward a établi une distinction, affirmant que la guerre en Ukraine avait été déclenchée par un membre permanent du Conseil de sécurité.

Elle a indiqué que la situation en Ukraine avait une dynamique différente, citant le rôle de la Russie dans la convocation de ce qu'elle a appelé des réunions fallacieuses liées à l'Ukraine et son utilisation du droit de veto.

La guerre pour le pouvoir au Soudan a récemment fait de plus en plus de victimes civiles (Photo, AFP).

Selon Woodward, si de nombreuses réunions ont eu lieu sur l'Ukraine, cela «ne doit pas nous faire oublier que nous sommes très, très conscients de la situation épouvantable et des circonstances auxquelles le peuple soudanais est confronté en ce moment et de la fragilité de la situation dans ce pays».

Les efforts régionaux et internationaux pour résoudre la crise soudanaise n'ont pas manqué. De nombreuses réunions ont été organisées séparément par l'Union Africaine, l'Autorité intergouvernementale pour le développement et la Ligue arabe.

L’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a également créé le groupe du Quartet composé de Djibouti, de l'Éthiopie, du Kenya et du Sud-Soudan qui, lors d'une réunion en juillet, a décidé de «demander au sommet de la Force en attente de l'Afrique de l'Est de se réunir afin d'envisager le déploiement éventuel de la Force en attente de l'Afrique de (EASF) pour la protection des civils et pour garantir l'accès de l'aide humanitaire».

En mai, à Djeddah, les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide ont signé la déclaration d'engagement à protéger les civils du Soudan – la déclaration de Djeddah – en reconnaissance de leurs responsabilités en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme. Quelques jours plus tard, elles ont signé un accord sur un cessez-le-feu de sept jours, l'un des nombreux qui n'ont pas tenu.

Puis, à la fin du mois de mai, les pourparlers saoudiens facilités par les États-Unis ont été suspendus après le retrait des Forces armées soudanaises, qui accusaient les Forces de soutien rapide de ne pas appliquer le cessez-le-feu.

Les pourparlers auraient repris le 15 juillet, avant que les Forces armées soudanaises n'annoncent à nouveau le retour de leur délégation de Djeddah, faute d'accord sur plusieurs points, notamment leur position selon laquelle les Forces de soutien rapide devraient évacuer les habitations civiles et les installations publiques à Khartoum.

En juillet, l'Égypte a accueilli le sommet des États voisins du Soudan, réunissant les chefs d'État et de gouvernement de la République centrafricaine, du Tchad, de l'Égypte, de l'Érythrée, de l'Éthiopie, de la Libye et du Sud-Soudan, dans le but de trouver une solution. Les dirigeants sont convenus d'établir un mécanisme ministériel comprenant les ministres des Affaires étrangères des États voisins du Soudan afin de coordonner leurs efforts pour résoudre le conflit.

«Mon message au peuple soudanais est que nous essayons désespérément de lui apporter l'aide humanitaire dont il a besoin de toute urgence», a déclaré Barbara Woodward (Photo, AFP).

L'Union Africaine a déclaré à maintes reprises qu'une telle multiplicité d'approches ne servait pas la volonté du peuple soudanais. La feuille de route de l'UA pour la paix appelle à la mise en place d'un mécanisme coordonné pour garantir que tous les efforts régionaux et mondiaux soient harmonisés et aient un impact.

Selon Woodward, «le problème que nous rencontrons, je pense, n'est pas tant la prolifération des initiatives, qui montre à quel point les gens sont prêts à soutenir la cause de la paix au Soudan. C'est le fait que les deux parties ne cessent de se battre.»

«Une initiative unifiée devrait bien sûr conduire à la fin des combats et à l'établissement d'une sorte de gouvernement civil. Ce sont les deux éléments clés», a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que l'accord de Djeddah était une initiative prometteuse qui visait à faciliter l'accès humanitaire. Bien que les deux parties n'aient pas respecté leurs engagements, elle a exprimé l'espoir que l'initiative gagne du terrain.

Woodward a affirmé que la communauté internationale travaillait sans relâche pour fournir de l'aide et surveiller les violations du droit international, tout en restant déterminée à mettre fin aux combats et à instaurer un régime civil.

«Mon message au peuple soudanais est que nous essayons désespérément de vous apporter l'aide humanitaire dont vous avez besoin de toute urgence», a-t-elle assuré.

«Nous faisons de notre mieux pour surveiller la violence et les violations du droit humanitaire international, afin de pouvoir demander des comptes aux parties, et nous voulons voir la fin des combats et aider au rétablissement d'un régime civil au Soudan», a-t-elle souligné.

Son message aux chefs militaires soudanais était sans équivoque : «Arrêtez de vous battre.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com