Blinken rencontre le vice-président chinois en marge de l'ONU

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le vice-président chinois Han Zheng prennent une photo lors d'une réunion à New York le 18 septembre 2023, avant la 78e Assemblée générale des Nations Unies (Photo de Julia Nikhinson, AFP).
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le vice-président chinois Han Zheng prennent une photo lors d'une réunion à New York le 18 septembre 2023, avant la 78e Assemblée générale des Nations Unies (Photo de Julia Nikhinson, AFP).
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Publié le Mardi 19 septembre 2023

Blinken rencontre le vice-président chinois en marge de l'ONU

  • La rencontre lundi en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies intervient après celle, ce week-end à Malte, entre le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, et le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi
  • Washington et Pékin redoublent d'efforts pour apaiser une relation tumultueuse

NEW YORK: Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré lundi à New York le vice-président chinois Han Zheng, arguant de la nécessité d'une gestion "responsable" de la relation tendue avec Pékin.

"Je pense qu'il s'agit d'une bonne chose que de multiplier les rencontres à haut niveau" entre les Etats-Unis et la Chine, a-t-il déclaré au début de sa rencontre avec le responsable chinois, qui s'est déroulée à la mission chinoise auprès de l'ONU à New York.

Les discussions ont pour objectif de "s'assurer que nous gardons les lignes de communication ouvertes et que nous fassions la démonstration qu'on gère la relation entre nos deux pays de façon responsable", a-t-il dit.

Pour sa part, le vice-président chinois a relevé que les deux premières puissances économiques mondiales faisaient face "à de nombreuses difficultés et défis".

"Le monde a besoin d'une relation entre les Etats-Unis et la Chine qui soit saine et stable", a-t-il plaidé, au bénéfice des deux pays et "du monde entier".

Washington et Pékin redoublent d'efforts pour apaiser une relation tumultueuse.

La rencontre lundi en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies intervient après celle, ce week-end à Malte, entre le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, et le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi.

La Maison Blanche a évoqué des "discussions franches, substantielles et constructives", qui ont duré au total douze heures sur deux jours. La dernière rencontre de ce type, et à ce niveau, remontait au mois de mai dernier.

C'est à peu près à la même époque, au printemps, que le président américain avait prédit un "dégel" de la relation sino-américaine, qui s'était envenimée en février à la suite du survol des Etats-Unis par un ballon chinois.

La Chine et les Etats-Unis se sont "engagés à mener des consultations" dans certains domaines, en particulier à propos des "évolutions en matière de politique et de sécurité en Asie-Pacifique", selon la Maison Blanche.

Les Etats-Unis et la Chine ont renoué le dialogue ces derniers mois avec une succession de visites de hauts responsables américains à Pékin, dont Antony Blinken en juin dernier.

Cette reprise des discussions pourrait préfigurer un possible tête-à-tête entre Joe Biden et le président chinois Xi Jinping lors du prochain sommet de l'APEC (Coopération économique pour l'Asie-Pacifique), à la mi-novembre à San Francisco (Californie), mais ni Washington ni Pékin ne l'ont confirmé à ce stade.

Les relations bilatérales restent encore tendues, les différends commerciaux, l'expansion chinoise en mer de Chine méridionale et la question de l'île démocratique autonome de Taïwan restant des pierres d'achoppement.


L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis représente le Royaume à la cérémonie d'investiture de Donald Trump

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, et le président américain Donald Trump posent pour une photo lors de la cérémonie d'investiture de ce dernier, lundi. (@rbalsaud)
L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, et le président américain Donald Trump posent pour une photo lors de la cérémonie d'investiture de ce dernier, lundi. (@rbalsaud)
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  • La princesse Reema bint Bandar transmet les félicitations du roi Salman et du prince héritier Mohammed bin Salman à M. Trump alors qu'il entame son second mandat de président des Etats-Unis

RIYADH : L'ambassadrice d'Arabie saoudite aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, a représenté le royaume lors de la cérémonie d'investiture du président américain Donald Trump lundi.

La princesse a transmis les félicitations du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane à M. Trump le jour de sa deuxième investiture en tant que président des Etats-Unis. Elle a également transmis les espoirs des dirigeants saoudiens qu'il connaisse le succès dans ses fonctions, a rapporté l'agence de presse saoudienne

"Alors que nos deux nations célèbrent 80 ans d'amitié, j'ai eu l'honneur de transmettre les félicitations sincères de nos dirigeants au nom du Royaume d'Arabie saoudite au président Donald Trump et au peuple américain à l'occasion de son investiture", a écrit la princesse Reema dans un message publié sur la plateforme de médias sociaux X.

"La relation entre nos deux pays est historique et nous sommes impatients de poursuivre notre travail ensemble pour le bénéfice de nos deux peuples, de notre région et du monde."

Lors de sa prestation de serment en tant que 47e président des États-Unis, Donald Trump a promis une "révolution du bon sens". Il prend les choses en main alors que les républicains prennent également le contrôle unifié du Capitole et entreprennent de remodeler les institutions du pays.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Trump promet des droits de douane et des taxes aux pays étrangers

Le président américain Donald Trump s'exprime lors des cérémonies d'investiture dans la rotonde du Capitole, le 20 janvier 2025 à Washington, DC. Donald Trump prend ses fonctions pour son deuxième mandat en tant que 47e président des États-Unis. (Photo par Chip Somodevilla / AFP)
Le président américain Donald Trump s'exprime lors des cérémonies d'investiture dans la rotonde du Capitole, le 20 janvier 2025 à Washington, DC. Donald Trump prend ses fonctions pour son deuxième mandat en tant que 47e président des États-Unis. (Photo par Chip Somodevilla / AFP)
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  • « J'entamerai immédiatement la révision de notre système commercial afin de protéger les familles et les travailleurs américains », a déclaré le 47^e président américain, juste après avoir prêté serment au Capitole à Washington.
  • « Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d'autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens », a-t-il poursuivi.

WASHINGTON : Lors de son discours d'investiture, le président des États-Unis Donald Trump a promis lundi de taxer les pays étrangers pour « enrichir les citoyens » américains.

« J'entamerai immédiatement la révision de notre système commercial afin de protéger les familles et les travailleurs américains », a déclaré le 47^e président américain, juste après avoir prêté serment au Capitole à Washington.

« Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d'autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens », a-t-il poursuivi.

« Le président Trump annoncera une politique commerciale qui donne la priorité à l'Amérique », a par ailleurs annoncé la Maison-Blanche dans un communiqué, ajoutant que le pays « ne serait plus tributaire d'organisations étrangères pour sa politique fiscale nationale, qui pénalise les entreprises américaines ».

Durant sa campagne, Donald Trump avait affirmé qu'il instaurerait rapidement des droits de douane de 25 % sur tous les produits en provenance du Mexique et du Canada, alors que ces deux pays sont pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange signé durant son premier mandat, qu'il avait alors présenté comme le « meilleur possible ».

Donald Trump justifie ce projet par la nécessité de prendre des mesures de rétorsion face à l'entrée de drogues et de migrants clandestins aux États-Unis.

Le président élu a aussi menacé Pékin de relever les droits de douane de 10 %, s'ajoutant aux taxes déjà en place.


"Nous allons reprendre" le canal de Panama, affirme Trump

Le président américain Donald Trump et le vice-président JD Vance écoutent Christopher Maccio chanter après que M. Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (Photo par Julia Demaree Nikhinson / POOL / AFP)
Le président américain Donald Trump et le vice-président JD Vance écoutent Christopher Maccio chanter après que M. Trump a prêté serment en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (Photo par Julia Demaree Nikhinson / POOL / AFP)
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  • « Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n'aurait jamais dû être fait.
  • la Chine exploite le canal de Panama, alors que nous ne l'avons pas donné à la Chine, mais au Panama. Et nous allons le reprendre », a affirmé le président américain.

WASHINGTON : Le 47^e président des États-Unis, Donald Trump, a promis  lundi de « reprendre le contrôle » du canal de Panama, soulignant que « l'objectif de notre accord et l'esprit de notre traité ont été totalement violés ».

« Nous avons été très maltraités par ce cadeau insensé qui n'aurait jamais dû être fait. La promesse que nous avait faite le Panama n'a pas été tenue », a déclaré le président Trump dans son discours inaugural, peu après sa prestation de serment.

« L'objectif de notre accord et l'esprit de notre traité ont été totalement violés. Les navires américains sont gravement surtaxés et ne sont pas traités équitablement, de quelque manière que ce soit, y compris par la marine américaine », a-t-il dit.

« Et surtout, la Chine exploite le canal de Panama, alors que nous ne l'avons pas donné à la Chine, mais au Panama. Et nous allons le reprendre », a affirmé le président américain.

Peu avant sa prise de fonctions, Donald Trump avait affirmé à plusieurs reprises vouloir reprendre le canal de Panama, construit par les États-Unis et inauguré en 1914.

Il a fustigé l'accord passé en 1977 par le président Jimmy Carter, qui a abouti à un transfert du contrôle du canal au Panama en 1999.