RIYAD: Lundi, le ministre saoudien des Affaires étrangères a mis en garde contre les risques liés à la «croissance fulgurante» de la consommation de drogues de synthèse dans le monde arabe, réaffirmant l’engagement de Riyad à renforcer la coopération mondiale pour lutter contre ce fléau.
S’exprimant lors d’un événement organisé en marge de la 78e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, le prince Faisal ben Farhane a mis en lumière l’augmentation inquiétante de la production de drogues de synthèse dans la région et ses effets néfastes sur la société. Il a souligné que cette tendance avait incité l’Arabie saoudite à agir et à s’engager pour faire face à ce problème.
Selon lui, la récente hausse de la production de méthamphétamine provient principalement des pays confrontés à l’insécurité et à l’instabilité.
Outre la sensibilisation à cette question, le prince Faisal a remercié le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, d’avoir dirigé une coalition internationale visant à contrer la double menace que représentent les drogues synthétiques pour la santé et la sécurité publiques. Cette initiative mondiale témoigne de l’importance des efforts de collaboration pour lutter contre l’usage répandu et le trafic illicite de ces substances.
L’Arabie saoudite lutte activement contre la consommation effrénée et l’importation illégale de Captagon, une amphétamine très souvent fabriquée en Syrie. Ses efforts ont abouti à la découverte et à l’élimination de millions de comprimés de Captagon destinés au Royaume.
Le prince Faisal a réitéré la nécessité pour les gouvernements et les acteurs internationaux d’unir leurs forces dans la lutte contre l’épidémie mondiale de drogue. Soulignant l’urgence de la situation, il s’est dit extrêmement préoccupé par les conséquences néfastes de l’usage non médical des drogues de synthèse sur la santé publique et la société, ainsi que par les problèmes liés à leur production illicite, à leur détournement, à leur trafic et aux activités criminelles qui y sont associées.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com