Le calme revient au camp de réfugiés palestiniens au Liban

Des engins incendiaires utilisés dans le camp d'Aïn el-Heloué pour les réfugiés palestiniens, lors de nouveaux affrontements entre les membres du mouvement Fatah et des militants islamistes radicaux, en périphérie de la ville de Saïda, au Liban, le 13 septembre 2023. (AFP)
Des engins incendiaires utilisés dans le camp d'Aïn el-Heloué pour les réfugiés palestiniens, lors de nouveaux affrontements entre les membres du mouvement Fatah et des militants islamistes radicaux, en périphérie de la ville de Saïda, au Liban, le 13 septembre 2023. (AFP)
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Publié le Samedi 16 septembre 2023

Le calme revient au camp de réfugiés palestiniens au Liban

  • Le cessez-le-feu, en vigueur depuis mercredi soir, se maintenait pour une deuxième journée consécutive, alors que plus de quatre trêves se sont effondrées en une semaine
  • De nouvelles réunions et déclarations ont été axées sur la prévention de toute violation du nouveau cessez-le-feu et la nécessité d’éviter la reprise des violences déclenchées sur fond de l'assassinat du dirigeant du Fatah, Mohammed Al-Armoushi

BEYROUTH : Le calme régnait vendredi dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïn el-Heloué au Liban, mettant fin à une semaine de violents affrontements entre les militants du Fatah et des groupes extrémistes, notamment Jund el-Cham et al-Chabab al-Moslem (La jeunesse musulmane).

Le cessez-le-feu, en vigueur depuis mercredi soir, se maintenait pour une deuxième journée consécutive, alors que plus de quatre trêves se sont effondrées en une semaine.

Des coups de feu sporadiques ont été tirés en l'air lors des funérailles des victimes des affrontements, qui ont fait 17 morts et 150 blessés, à la fois Palestiniens et Libanais.

De nouvelles réunions et déclarations ont été axées sur la prévention de toute violation du nouveau cessez-le-feu et la nécessité d’éviter la reprise des violences déclenchées sur fond de l'assassinat du dirigeant du Fatah, Mohammed Al-Armoushi. La première trêve avait duré 40 jours.

Le Dr Riad Abu Al-Einen, directeur de l'hôpital Al-Hamshari de Saïda, déclare : «L'hôpital a accueilli les dépouilles de 30 victimes décédées lors des affrontements entre le 30 juillet et le 14 septembre. Nous avons également pris en charge 205 blessés, dont 100 blessés lors des affrontements de la semaine dernière. Ces chiffres n'incluent pas les victimes soignées dans d'autres établissements hospitaliers.»

Des vidéos du camp circulant sur les réseaux sociaux montrent l'ampleur des dégâts qui ont touché les maisons, les magasins et les écoles de l'UNRWA. Le camp ressemblait à une véritable zone de guerre. Les affrontements ont entraîné le déplacement de centaines de Palestiniens et de Libanais vivant à proximité du camp. Dans les vidéos, on pouvait entendre les voix de réfugiés maudissant les luttes intestines palestiniennes ainsi que des habitants pleurant leurs pertes.

Vendredi, les Palestiniens déplacés et les Libanais sont retournés chez eux pour inspecter leurs habitations. Les dégâts sont significatifs notamment dans les quartiers de Hittin et d'Al-Tawarek. La circulation dans la ville de Saïda est restée limitée tandis que les habitants attendaient la confirmation du cessez-le-feu.

Les dirigeants du mouvement Fatah et du Hamas, qui ont négocié au nom des groupes extrémistes, se sont mutuellement accusés d'avoir entravé les précédents accords de cessez-le-feu. Le Hamas a accusé le Fatah de «chercher une solution militaire et de ne pas vouloir de cessez-le-feu», tandis que le Fatah affirmait que la demande de cessez-le-feu du Hamas «visait à protéger les groupes extrémistes ainsi que les personnes recherchées et soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat d'Al-Armoushi, évitant ainsi de les remettre aux autorités compétentes».

À noter qu’Al-Armoushi était le plus haut gradé militaire au sein de la Sécurité nationale palestinienne dans la région de Saïda.

Le Fatah était le plus influent dans le camp d'Aïn el-Heloué, créé en 1948 par la Croix-Rouge. Cependant, le parti avait perdu du terrain avec la montée des organisations extrémistes. D’aucuns estiment que les affrontements sporadiques étaient orchestrés pour permettre aux alliés de l'Iran de prendre le contrôle du plus grand camp palestinien du Liban, une préoccupation renforcée par l'assassinat d'Al-Armoushi.

Le camp dispose de quatre entrées principales, dont trois sous le contrôle du Fatah. Cependant, la quatrième entrée, située en direction du quartier d'Al-Tawarek, sert de bastion au groupe Jund el-Cham et à d'autres factions extrémistes, classées comme organisations terroristes par le Liban.

Le président du Parlement, Nabih Berri, a tenu jeudi deux réunions, l'une avec Azzam Al-Ahmad de l'Organisation de libération de la Palestine et l'autre avec Moussa Abu Marzouk du Hamas. Tous deux se trouvent au Liban depuis le début de la semaine pour résoudre la crise.

De son côté, Ghassan Ayoub du Parti du peuple palestinien au Liban déclare à Arab News : «La portée du nouvel accord réside dans l'engagement de toutes les factions nationales palestiniennes et islamiques à remplir leur devoir de désamorcer la tension dans le camp. Cet engagement implique la participation de tous au renforcement de la force de sécurité conjointe chargée de mettre en œuvre les modalités du cessez-le-feu, d'évacuer les militants du complexe scolaire de l'UNRWA et de remettre les personnes recherchées.»

«Précédemment, le Hamas et certaines forces islamistes ne faisaient pas partie de la force de sécurité. Aujourd'hui, tous les groupes y participeront, qu'ils aient ou non des membres militaires, et contribueront également sur le plan politique. En d'autres termes, le Hamas et le Jihad islamique feront désormais partie intégrante de cette force», déclare Ayoub, tout en précisant que le renforcement de cette force de sécurité se mettra progressivement en place au cours des prochains jours.

Le député de Saïda, Oussama Saad, déclare à Arab News après une réunion regroupant des personnalités influentes de la ville : «Les dirigeants de la ville sont rassurés par le sérieux avec lequel cette situation est traitée. Des échanges de haut niveau ont eu lieu entre toutes les factions palestiniennes, étant donné l'ampleur des dégâts et des pertes subies. Le camp était au bord de l'implosion à cause de la poursuite des affrontements. C’est une voie préjudiciable pour la cause palestinienne et la symbolique du camp d'Aïn el-Heloué pour la diaspora palestinienne, qui défend le droit au retour et ne peut être remplacé par aucun autre camp au Liban.»

«Les forces palestiniennes ont pris conscience de la gravité de la situation, et l'État libanais a également pris toute la mesure du sérieux des événements notamment lorsque les affrontements ont commencé à toucher Saïda. D’autant plus que tout cela survient à un moment où le pays se trouve dans une impasse politique, où les conditions de vie se détériorent et les tensions sectaires augmentent. Cette situation impose aux Palestiniens et aux Libanais de prendre leurs responsabilités dans cette affaire», ajoute-t-il.

«Des engagements fermes ont été pris pour arrêter les personnes recherchées, accusées d'avoir participé à l'assassinat d'Al-Armoushi et les remettre aux autorités compétentes. L'OLP s'est engagée à faire preuve de retenue, tandis que le Hamas a pris l'engagement de faciliter la remise des personnes recherchées. Un mécanisme sera mis en place grâce à la force de sécurité conjointe, qui sera renforcée par toutes les factions.»

Selon une source palestinienne bien informée, lors de sa rencontre avec l'ancienne ministre Bahia Hariri vendredi, la délégation du Hamas a fermement rejeté toute solution militaire et a affirmé sa volonté de contribuer aux initiatives de compensation et de reconstruction au sein du camp. De plus, la délégation s'est engagée à évacuer le complexe scolaire de l'UNRWA et à mettre en place un comité chargé de remettre les individus impliqués dans l'assassinat d'Al-Armoushi.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.