Allier passion et perséverance: Un chef saoudien perfectionne la fusion des saveurs

Le secret du chef saoudien Abdel Rahmane Enani en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients» (Photo fournie).
Le secret du chef saoudien Abdel Rahmane Enani en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients» (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 13 septembre 2023

Allier passion et perséverance: Un chef saoudien perfectionne la fusion des saveurs

  • Enani est le chef à l’origine du célèbre camion à tacos «Caliente» de Djeddah, qui, selon lui, «témoigne de ma capacité d'adaptation et d'innovation»
  • Le chef saoudien est déterminé à transmettre son savoir et organise régulièrement des cours de cuisine et des ateliers

DJEDDAH: Abdel Rahmane Enani, originaire d’Arabie saoudite, a peut-être connu des débuts modestes en tant que plongeur, mais son éthique du travail et sa créativité l’ont amené à travailler dans de grands restaurants et à titre privé pour des clients aux États-Unis, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Enani a déclaré à Arab News lors d'une récente interview : «Il est important d'être un étudiant humble, discipliné et dévoué, et de comprendre le pourquoi de ses activités culinaires. Ces principes sont devenus le fondement de ma réussite.»

Son camion à tacos Caliente a été inspiré par le film américain «Chef» (Photo fournie).

Il est passionné par les dîners pop-up et son premier à San Francisco a été mémorable en raison de la présence du chef d'un restaurant étoilé au Michelin. «Cet événement a marqué une étape importante, car j'ai élaboré et exécuté un menu qui a impressionné des chefs chevronnés, démontrant ainsi mes talents culinaires.»

Enani est le chef à l’origine du célèbre camion à tacos «Caliente» de Djeddah, qui, selon lui, «témoigne de ma capacité d'adaptation et d'innovation. Émergée pendant la pandémie de la Covid-19, l'idée a été inspirée par la comédie dramatique américaine "Chef"».

EN BREF

- Abdel Rahmane Enani est le chef à l’origine du célèbre camion à tacos Caliente de Djeddah.

- Il a commencé sa carrière culinaire en tant que simple plongeur.

- Enani travaille aujourd'hui pour des restaurants de luxe et des clients privés aux États-Unis, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

- Il anime régulièrement des cours de cuisine et des ateliers.

- Il est chef consultant chez Infuse Advisory, où un nouveau concept culinaire pour le ministère de la Culture d'Arabie saoudite est en cours d'élaboration.

Le camion n'a pas seulement servi de source de revenus, mais aussi de plate-forme pour éduquer la communauté sur la nourriture, les saveurs et les ingrédients, ce qui l'a distingué des autres camions-restaurants de la région.

«Ma spécialisation dans les cuisines latine et asiatique, influencée par ma famille et mes mentors, a façonné mon style de cuisine», a révélé Enani.

Les contrastes entre les deux cuisines l'inspirent : «J'apprécie la finesse de la cuisine japonaise et l'authenticité des cuisines latines. Je pense que leur juxtaposition crée un équilibre parfait dans le monde de la nourriture, offrant une expérience gastronomique véritablement raffinée.»

Enani a participé au concours de cuisine de la télé-réalité américaine «Top Chef». Il a perfectionné ses talents culinaires en Amérique du Sud et a également suivi des cours de cuisine en Californie.

«Je me réjouis vraiment de pouvoir explorer le monde fascinant de la cuisine saoudienne et de m'y plonger.»

 

 

Abdel Rahmane Enani

L'amour d'Enani pour la cuisine est profondément ancré dans sa famille, en particulier chez sa mère. «Sa curiosité pour les ingrédients, sa créativité et sa façon de goûter les aliments à tous les stades ont considérablement influencé mon style de cuisine. En outre, le fait de travailler avec des chefs étoilés à San Francisco m'a inculqué l'importance du goût, de la propreté, de l'organisation et de l'avant-gardisme.»

Il est convaincu qu'un cuisinier bien formé peut créer de la magie pour les consommateurs : «La connaissance représente la base de données d'informations, de saveurs et de techniques, tandis que les sentiments englobent la créativité, l'amour et la confiance. L'équilibre entre ces éléments permet à un chef de créer des plats exceptionnels qui trouvent un écho auprès des convives.»

Le secret du chef saoudien Abdel Rahmane Enani en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients» (Photo fournie).

Enani s'inspire également de grands chefs, dont le Danois René Redzepi, Roy Choi, créateur du camion à tacos coréen et mexicain Kogi, et le regretté Anthony Bourdain. Ces légendes de la cuisine ont eu un impact durable sur le parcours d'Enani.

Son secret en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients.»

Par exemple, il a indiqué que «les radis de saison provenant d'un agriculteur local sont servis avec du beurre aromatisé, mettant en évidence le respect de la beauté naturelle des ingrédients».

Le secret du chef saoudien Abdel Rahmane Enani en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients» (Photo fournie).

Enani est déterminé à transmettre son savoir et organise régulièrement des cours de cuisine et des ateliers. Pour promouvoir la cuisine durable, il a travaillé avec des institutions telles que l'université roi Abdallah pour la science et la technologie.

Il travaille également pour des clients en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et aux États-Unis : «En tant que chef privé, vous avez la possibilité de rendre l'événement de quelqu'un encore plus mémorable. La nourriture joue un rôle important dans les événements privés et j'ai adoré apporter ma contribution, partager ma passion et ma créativité et, bien sûr, voir le sourire sur le visage des gens après avoir goûté mes plats.»

Le secret du chef saoudien Abdel Rahmane Enani en cuisine est simple : «Cuisiner avec amour et dans le respect des ingrédients» (Photo fournie).

Enani est actuellement chef consultant chez Infuse Advisory, où un nouveau concept culinaire pour le ministère de la Culture d'Arabie saoudite est en cours d'élaboration.

«J'apprécie vraiment de pouvoir explorer le monde fascinant de la cuisine saoudienne et de m'y plonger», a-t-il ajouté.

Enani a un conseil simple à donner aux jeunes chefs, en particulier à ceux qui occupent des postes de débutants : «Restez toujours humbles, car dans le monde de la cuisine, l'apprentissage est un voyage qui dure toute la vie.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Pour le DJ Michael Canitrot, jouer devant Notre-Dame est une «pression positive»

"Ça faisait partie de mes rêves les plus fous": Michael Canitrot, DJ qui sublime le patrimoine avec d'imposants spectacles musicaux et visuels, clôturera le concert de réouverture de Notre-Dame samedi. (AFP)
"Ça faisait partie de mes rêves les plus fous": Michael Canitrot, DJ qui sublime le patrimoine avec d'imposants spectacles musicaux et visuels, clôturera le concert de réouverture de Notre-Dame samedi. (AFP)
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  • L'abbaye du Mont-Saint-Michel, la tour Eiffel et la basilique de Saragosse en Espagne font partie des terrains de jeux de Michael Canitrot, DJ passionné de patrimoine
  • "Ça faisait partie de mes rêves les plus fous": Michael Canitrot, DJ qui sublime le patrimoine avec d'imposants spectacles musicaux et visuels, clôturera le concert de réouverture de Notre-Dame samedi

PARIS: "Ça faisait partie de mes rêves les plus fous": Michael Canitrot, DJ qui sublime le patrimoine avec d'imposants spectacles musicaux et visuels, clôturera le concert de réouverture de Notre-Dame samedi, "un honneur" abordé avec "beaucoup de concentration", a-t-il confié à l'AFP.

L'abbaye du Mont-Saint-Michel, la tour Eiffel et la basilique de Saragosse en Espagne font partie des terrains de jeux de Michael Canitrot, DJ passionné de patrimoine, qui le célèbre à travers la musique et l'art digital. Depuis 2019, son "Monumental Tour" a voyagé à travers une vingtaine de lieux en France et en Europe. Prochain arrêt: Notre-Dame, "la plus emblématique" des cathédrales.

QUESTION: Un grand moment approche, que ressentez-vous ?

REPONSE: "Beaucoup de concentration parce qu'effectivement c'est un moment qui n'arrive qu'une fois dans une vie. Il faut être bien préparé et en même temps, j'essaie de me détacher au maximum de la pression pour profiter de l'instant et de l'honneur que c'est de pouvoir participer à une telle cérémonie."

Q: Notre-Dame figurait-elle parmi les monuments devant lesquels vous rêviez de jouer un jour ?

R: "En tant que passionné de patrimoine, c'est la cathédrale la plus emblématique. C'est un monument qui m'a toujours fasciné à travers son histoire et puis il y a tout un univers en termes de littérature, donc forcément ça faisait partie de mes rêves les plus fous. Mais pouvoir être là, en plus le jour de la réouverture, c'est quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Quelle chance!"

Q: Comment avez-vous conçu votre performance ?

R: "Chaque monument appelle à une nouvelle écriture artistique et donne une nouvelle inspiration. Pour Notre-Dame, je vais performer pendant dix minutes donc je vais réarranger certains de mes titres pour l'occasion. J'ai créé des versions spéciales où il y a une forte connotation musique électronique, mais par rapport à la dimension du projet et aux autres artistes qui vont performer avant moi, j'ai intégré aussi beaucoup de notes plus orchestrales, un peu plus symphoniques, pour vraiment mélanger les univers."

Q: Ensuite, il a fallu bâtir une animation...

R: "Je dessine un scénario puis on le met en oeuvre avec des artistes accomplis dans leur domaine. C'est un vrai travail d'équipe. C'est là qu'interviennent toutes les nouvelles technologies: la lumière bien évidemment, mais aussi le vidéo mapping. J'essaie de former une oeuvre complète entre la lumière, la musique et la vidéo, et que tout soit synchronisé. Finalement on donne une nouvelle révélation de ce monument qu'on connaît tous, mais à travers un nouveau regard, plus contemporain."

Q: Où serez-vous positionné exactement ?

R: "Sur le parvis, au pied de la cathédrale, devant la porte principale. L'idée c'est que ma scène soit la cathédrale et sa façade, donc je vais être le plus proche d'elle."

Q: Côté matériel, que représente une telle installation ?

R: "Ce sont une trentaine de vidéoprojecteurs pour couvrir juste la façade de la cathédrale, c'est assez énorme. D'habitude quand on fait nos dates du +Monumental Tour+, ce n'est pas autant, mais à événement exceptionnel, moyens exceptionnels. Ça laisse présager un impact visuel beaucoup plus dense en termes de contrastes et de punch à l'image. Pour les lumières, je n'ai pas le compte exact mais on peut parler de plusieurs centaines de projecteurs."

Q: Vous produire devant un moment culturel et religieux aussi symbolique vous fait-il vivre cette aventure plus intensément ?

R: "Ça m'inspire énormément et en plus là il y a une dimension extrêmement puissante. Avec Notre-Dame, on est dans quelque chose de très fort en termes de spiritualité, qu'on soit croyant ou pas d'ailleurs. C'est pour moi une pression, mais une pression positive, qui m'aide à me transcender et à être le meilleur possible pour cet événement."


Samas, de Zad Moultaka à l'IMA, pour crier la paix

Des visiteurs participent à une performance créée par l'artiste Zad Moultaka au Tunnel des Tuileries à Paris le 30 septembre 2016 dans le cadre du festival d'arts nocturnes « Nuit Blanche ».  (AFP)
Des visiteurs participent à une performance créée par l'artiste Zad Moultaka au Tunnel des Tuileries à Paris le 30 septembre 2016 dans le cadre du festival d'arts nocturnes « Nuit Blanche ». (AFP)
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  • Cette œuvre a été créée le 11 mai 2017 spécialement pour le pavillon du Liban à la Biennale de Venise 2017. Il s'agit d'une installation artistique, poétique et politique qui traverse l'histoire de la civilisation orientale
  • L’artiste s’interroge : la civilisation porte-t-elle en elle les germes de sa propre destruction ?

PARIS: L'Institut du Monde Arabe accueillera, du 9 décembre 2024 au 6 avril 2025, une œuvre artistique créée par le compositeur et artiste plasticien libanais Zad Moultaka, intitulée "Shamash", en solidarité avec le peuple libanais.

Cette œuvre a été créée le 11 mai 2017 spécialement pour le pavillon du Liban à la Biennale de Venise 2017. Il s'agit d'une installation artistique, poétique et politique qui traverse l'histoire de la civilisation orientale et clame un appel urgent à la paix dans le monde d’aujourd’hui.

Zad Moultaka s’est inspiré du Code d’Hammurabi, gravé sur une stèle de basalte il y a 4 000 ans. "Shamash" est également le nom du dieu babylonien du Soleil, représenté sur cette stèle comme la source des lois et des civilisations.

L’œuvre se compose d’une structure visuelle et musicale monumentale : un moteur d’avion de chasse trône au centre de la salle, face à un mur recouvert de 150 000 pièces de monnaie libanaises réfléchissant la lumière. Comme la musique est un élément central de cette œuvre, une composition intitulée " Shamash A’tema" ("Soleil Obscur") est diffusée par des haut-parleurs. Cette pièce musicale mêle des extraits de lamentations sur la chute tragique de la ville sumérienne d’Ur et des textes originaux de Zad Moultaka, inspirés du modèle sumérien.

Zad Moultaka s’est inspiré du Code d’Hammurabi, gravé sur une stèle de basalte il y a 4 000 ans. "Shamash" est également le nom du dieu babylonien du Soleil, représenté sur cette stèle comme la source des lois et des civilisations.

L’artiste s’interroge : la civilisation porte-t-elle en elle les germes de sa propre destruction ?

L’œuvre se divise en trois parties, alliant innovations sonores et expérience visuelle. Elle reflète le cycle infini de justice et de violence aveugle, qui semble inéluctable. L’artiste érige un temple hors du temps et refuse la tragédie actuelle du Moyen-Orient. Il questionne le sens de la justice dans le monde d’aujourd’hui et de demain, à une époque où le Moyen-Orient replonge dans une vague de violence intense, rappelant les lamentations d’Ur et les récits d’enfants emportés par l’eau et le feu.

L’artiste s’interroge : la civilisation porte-t-elle en elle les germes de sa propre destruction ? Tous les éléments de l’œuvre invitent à réfléchir à cette question et nous placent au cœur d’un cycle de destruction et de reconstruction, traversé cependant par des rayons de lumière symbolisant l’espoir.

Dans ce sens, le moteur de l’avion de chasse capté par Zad Moultaka dans son œuvre transforme la guerre en une chanson.


Réouverture de Notre-Dame: Hiba Tawaji parmi les artistes de la cérémonie inaugurale

La chanteuse libanaise Hiba Tawaji est également annoncée : après sa participation en 2015 dans l'émission "The Voice", elle a repris le rôle d'Esméralda dans la comédie musicale "Notre-Dame de Paris". (AFP)
La chanteuse libanaise Hiba Tawaji est également annoncée : après sa participation en 2015 dans l'émission "The Voice", elle a repris le rôle d'Esméralda dans la comédie musicale "Notre-Dame de Paris". (AFP)
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  • "Tous les créneaux sont épuisés": il a fallu quelques heures seulement mardi pour que les places permettant d'accéder à Notre-Dame de Paris pour les célébrations religieuses de la semaine de réouverture soient réservées
  • Le diocèse de Paris rappelle sur son site que "la capacité de la cathédrale étant strictement limitée à 1.500 personnes, nous ne pouvons malheureusement pas accueillir d'autres participants pour ces célébrations"

PARIS: "Tous les créneaux sont épuisés": il a fallu quelques heures seulement mardi pour que les places permettant d'accéder à Notre-Dame de Paris pour les célébrations religieuses de la semaine de réouverture soient réservées.

Un système de réservation en ligne a été lancé mardi matin pour que fidèles et visiteurs puissent réserver gratuitement une ou plusieurs places à l'un des offices religieux ouverts au public pendant la semaine du 8 au 15 décembre. Chaque jour auront lieu des vêpres à 17H45 et une messe à 18H30.

"Tous les créneaux sont épuisés", a affirmé vers midi l'application Notre-Dame de Paris.

"Toutes les places disponibles pour les célébrations de la semaine d'octave (8-15 décembre) ont été réservées", indique de son côté le site internet de Notre-Dame.

Le diocèse de Paris rappelle sur son site que "la capacité de la cathédrale étant strictement limitée à 1.500 personnes, nous ne pouvons malheureusement pas accueillir d'autres participants pour ces célébrations".

La "semaine d’octave" sera un peu particulière car dédiée à tous ceux qui ont œuvré pour la reconstruction de Notre-Dame.