LONDRES: Le Royaume-Uni connaît une vague de chaleur sans précédent pour un mois de septembre, avec un thermomètre qui a dépassé vendredi les 30°C pour le cinquième jour d'affilée, et risque fort de le faire de nouveau durant le week-end.
Vendredi, 30,9°C ont été relevés à Cavendish (sud-est de l'Angleterre), a annoncé sur X (ex-Twitter) l'agence nationale météorologique (Met Office). Il s'agit du "cinquième jour consécutif où les températures dépassent les 30°C et la première fois que cela s'est jamais produit en septembre dans nos relevés", a souligné l'agence météo.
Le précédent record était de trois jours où ce seuil a été dépassé pour un mois de septembre, a indiqué à l'AFP le Met Office.
Selon ses dernières prévisions, la vague de chaleur "va continuer durant le week-end pour une bonne part du sud de l'Angleterre et du pays de Galles, avec des températures qui atteindront probablement les 33°C samedi, lors de ce qui pourrait être le jour le plus chaud de l'année jusqu'à présent".
Sont également annoncés des risques d'orages durant le week-end, avant un retour à un climat plus frais en début de semaine prochaine.
Jeudi, la température a déjà atteint 32,6°C à Wisley dans le Surrey (sud de Londres), battant le maximum atteint cette année de 32,2°C observé les 10 et 25 juin.
Le record absolu pour un mois de septembre date de 1906, avec 35,6°C observés dans le Yorkshire du sud.
Pour faire face, des Britanniques ont pris d'assaut les plages du sud du pays ces derniers jours, comme à Brighton, lieu de villégiature apprécié des Londoniens.
Au zoo de Londres, le personnel tente de rafraichir les animaux en proposant aux lions d'Asie des glaces au sang et à la viande, tandis qu'ailleurs dans la capitale certains ont sorti les ombrelles pour se protéger du soleil.
Les autorités ont déclenché une alerte orange à la chaleur en Angleterre au sein des services de santé, craignant les conséquences pour les personnes les plus vulnérables.
"Alors que notre climat change du fait des actions humaines, des vagues de chaleur comme celle-ci deviennent plus fréquentes et intenses", prévient le Met Office.