Rendez-vous le 11 décembre pour le retour du train de nuit Berlin-Paris

Le premier train de nuit de Paris à Berlin partira le 12 décembre. Les billets ne sont pas encore en vente (Photo, AFP)
Le premier train de nuit de Paris à Berlin partira le 12 décembre. Les billets ne sont pas encore en vente (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 06 septembre 2023

Rendez-vous le 11 décembre pour le retour du train de nuit Berlin-Paris

  • Pour les Parisiens, le départ est selon ÖBB prévu à 19H12 depuis Paris-Est, pour une arrivée à la gare centrale de Berlin (Hauptbahnhof) le lendemain matin à 08H26
  • Les places assises les moins chères seront d'après la presse allemande proposées à 34,90 euros, les couchettes à 49,90 euros et les lits à 79,90 euros

VIENNE: Le train de nuit Berlin-Paris, supprimé fin 2014, va être relancé le 11 décembre et passera par Strasbourg, une pièce de plus dans la renaissance de ce mode de transport beaucoup plus lent mais bien moins polluant que l'avion.

"Le service débutera le 11 décembre depuis Berlin, à raison de trois fois par semaine, avant de devenir quotidien à compter d'octobre 2024", a déclaré à l'AFP mercredi Bernhard Rieder, porte-parole de la compagnie autrichienne ÖBB, qui opèrera cette liaison.

Le premier train de nuit de Paris à Berlin partira donc le lendemain, le 12 décembre. Les billets ne sont pas encore en vente.

Le retour de cette ligne emblématique avait été annoncée en décembre 2020 par les compagnies ferroviaires publiques française SNCF, allemande Deutsche Bahn et autrichienne ÖBB, alliées aux côté des CFF suisses pour relancer des liaisons transfrontalières nocturnes.

Il s'inscrit dans la lente relance européenne des trains de nuit, un moyen de transport qui revient en grâce du fait de son faible impact climatique et de la vogue du "slow travel", le goût pour les voyages où la vitesse ne compte pas.

Et dans ce domaine, la compagnie ÖBB mène la danse avec ses "Nightjets", depuis qu'elle a racheté en 2016 les trains de nuits dont la Deutsche Bahn voulait se débarrasser. Elle a investi plusieurs centaines de millions d'euros dans de nouvelles voitures et étend peu à peu son réseau dans toute l'Europe, nouant des partenariats avec les compagnies concernées.

Elle propose notamment des voitures-lits plutôt confortables avec une douche au bout du couloir, et même de véritables chambrettes.

Le Paris-Berlin de nuit - relancé deux ans après la renaissance du Paris-Vienne - s'arrêtera en chemin à Strasbourg et, en Allemagne, à Mannheim, Erfurt et Halle, selon le porte-parole d'ÖBB.

Concrètement, les trains au départ de Paris auront 12 voitures, 6 pour Berlin et 6 pour Vienne, avec des places assises, des couchettes et des voitures-lits.

 13 heures 

La compagnie ÖBB va réorganiser son service pour former une sorte de grand "X" en intégrant la desserte de Berlin à ses trains de nuit Paris-Vienne et Bruxelles-Vienne existants.

Les trains relieront donc Paris ou Bruxelles d'une part, à Berlin ou Vienne d'autre part. Ils seront recomposés au milieu de la nuit à Mannheim, au bord du Rhin.

Pour les Parisiens, le départ est selon ÖBB prévu à 19H12 depuis Paris-Est, pour une arrivée à la gare centrale de Berlin (Hauptbahnhof) le lendemain matin à 08H26. Dans l'autre sens, départ de Berlin à 20H18, arrivée le lendemain à Paris à 10H24. Le voyage durera donc plus de 13 heures dans un sens, plus de 14 heures dans l'autre.

Les places assises les moins chères seront d'après la presse allemande proposées à 34,90 euros, les couchettes à 49,90 euros et les lits à 79,90 euros.

Sollicitée par l'AFP, la SNCF n'a fait aucun commentaire. La Deutsche Bahn a pour sa part confirmé la date, saluant le développement de sa "coopération avec ÖBB dans le trafic de nuit".

 En attente du train direct de jour 

Séparément, la SNCF et la Deutsche Bahn ont annoncé l'an dernier leur volonté de faire rouler un Paris-Berlin de jour, à grande vitesse, à partir de la fin 2024. Aujourd'hui, il faut changer une ou deux fois entre les deux capitales.

La future liaison en sept heures sera exploitée au début avec des trains à grande vitesse allemands ICE.

Son tracé a fait l'objet de nombreux débats ces derniers mois, les partenaires allemands favorisant un passage plus direct par Sarrebruck, et non par Strasbourg, évoquant des travaux sur le réseau.

Le ministre délégué aux Transports français Clément Beaune a assuré vendredi que cette liaison passerait "progressivement" par Strasbourg, mais pas avant 2025.

Cahin-caha, de nombreuses compagnies européennes participent à la renaissance des trains de nuit, qui ont failli disparaître dans la décennie 2010.

Mais cette volonté se heurte au prix du matériel nécessaire pour remplacer des voitures souvent vieilles de plusieurs décennies, aux nombreux travaux de nuit sur le réseau qui perturbent les circulations nocturnes et à la très faible rentabilité de ce type de liaisons, qui le plus souvent ne peuvent fonctionner sans subventions publiques.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.