La fondation du Roi Abdul Aziz marque la journée mondiale de la correspondance en publiant des lettres du roi

Les lettres expriment la profondeur de l'amour du roi Abdul Aziz pour son père et la relation spéciale entre eux (SPA).
Les lettres expriment la profondeur de l'amour du roi Abdul Aziz pour son père et la relation spéciale entre eux (SPA).
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Publié le Samedi 02 septembre 2023

La fondation du Roi Abdul Aziz marque la journée mondiale de la correspondance en publiant des lettres du roi

  • Le roi Abdul Aziz, qui a gouverné l'Arabie saoudite depuis sa fondation en 1932 jusqu'à sa mort en 1953, était connu pour accorder de l'importance aux liens familiaux
  • La fondation indique que d’autres documents consistent en lettres qui mettent en évidence l'humanité du roi Abdul Aziz et son grand intérêt pour la vie des gens et leurs besoins

RIYAD : À l'occasion de la Journée mondiale de la correspondance qui tombe le 1er septembre, la fondation du Roi Abdul Aziz a publié un certain nombre de documents historiques rares, dont certains datent de plus de 100 ans, notamment plusieurs lettres écrites par le roi Abdul Aziz à son père, Abdul Rahman ben Faisal, à certaines de ses sœurs et à des responsables d'institutions gouvernementales.

Il s'agit notamment d'une réponse que le futur roi d'Arabie saoudite a envoyée à son père en 1919, dans laquelle il lui exprime reconnaissance et affection, en l’informant qu'il a reçu ses lettres dans lesquelles ce dernier lui fait part de son état de santé et celui de ses compagnons, a indiqué la fondation vendredi. Dans une autre lettre, écrite en 1925, le roi rassure son père sur son propre état de santé et celui de ses compagnons et l’informe sur la situation du pays et de son peuple.

Les lettres expriment la profondeur de l'amour du roi Abdul Aziz pour son père et la relation spéciale entre eux qui était évidente pendant les étapes menant à la restauration du régime saoudien et à la construction de l'État saoudien, a déclaré la fondation.

Le roi Abdul Aziz, qui a gouverné l'Arabie saoudite depuis sa fondation en 1932 jusqu'à sa mort en 1953, était connu pour accorder de l'importance aux liens familiaux et n'a pas laissé les responsabilités de la direction et de la construction de l'État lui faire négliger ces domaines, a ajouté la fondation.

La fondation a également publié trois lettres dans lesquelles l'amour et l'appréciation du roi pour ses sœurs Mudhi, Hessa et Al-Jawhara sont évidents. Dans l'une d'elles, envoyée à Mudhi en 1924, il l'informe qu'il est entré à La Mecque. Dans une autre, envoyée à Hessa, il parle de l’excellente atmosphère qui régnait pendant le pèlerinage du Hajj en 1927, de sa tranquillité et de la sécurité des pèlerins. Dans une lettre adressée à Al-Jawhara en 1928, il parle de l'application de la charia.

La fondation indique que d’autres documents consistent en lettres qui mettent en évidence l'humanité du roi Abdul Aziz et son grand intérêt pour la vie des gens et leurs besoins. Son humanité et son éloquence sont évidentes dans les lettres envoyées aux fonctionnaires et aux princes, les exhortant à prendre en compte les exigences et les droits du peuple, à s'occuper des gens et à veiller à ce que leurs besoins soient satisfaits. 

Les documents comprennent également une lettre de 1924 envoyée par le roi à Saleh ben Abdul Wahed, le priant de la transmettre au Dr Mahmoud Hamdi, et dans laquelle il demande que pèlerins soient soumis à des examens médicaux.

En 1931, il envoie une lettre à un fonctionnaire pour lui demander de fournir des logements à certains imams et muezzins. Une lettre adressée à Abdullah Al-Khalid et Abdul Rahmane ben Oudan en 1942 stipule que des personnes de confiance soient recrutées pour distribuer les dons aux pauvres. Dans le même ordre d'idées, il ordonne en 1941 que l'argent destiné aux dépenses du Hajj soit distribué aux pauvres.

La fondation a déclaré que la publication de ces lettres rappelle les grands idéaux humanitaires du fondateur du pays. Elle a ajouté que le Centre du Roi Salmane pour la restauration et la préservation des documents historiques utilise les dernières technologies pour classifier, restaurer et préserver ces documents.

Une vaste collection de documents historiques et de lettres rares liés à l'histoire de la nation est confiée à la fondation, ainsi que des archives intégrées d'autres éléments historiques, notamment des photographies et des films. Cette collection représente une base de données de l'histoire nationale inestimable pour les chercheurs et pour nombre d’autres spécialistes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.