Deux randonneuses d'Arabie saoudite et du Koweït bouclent le redoutable sentier des crêtes du Pacifique

Haya Al-Samari et Fai Al-Omran ont exprimé leur fierté et ont décrit cette expérience comme enrichissante. Les deux femmes ont entamé leur long périple le 1er avril, en partant de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, traversant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. (Photo fournie)
Haya Al-Samari et Fai Al-Omran ont exprimé leur fierté et ont décrit cette expérience comme enrichissante. Les deux femmes ont entamé leur long périple le 1er avril, en partant de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, traversant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 02 septembre 2023

Deux randonneuses d'Arabie saoudite et du Koweït bouclent le redoutable sentier des crêtes du Pacifique

  • Les aventurières ont accompli un exploit exceptionnel en parcourant une distance de 4 270 km en 180 jours seulement
  • Haya al-Samari, âgée de 33 ans, et Fai al-Omran, âgée de 28 ans, sont des passionnées du plein air depuis fort longtemps

DJEDDAH: Les aventurières Haya al-Samari et Fai al-Omran, respectivement citoyennes d'Arabie saoudite et du Koweït, ont récemment concrétisé un rêve longtemps chéri en bouclant le Pacific Crest Trail, parcourant ainsi une distance d'environ 4 270 km en 180 jours.

Au terminus nord du Pacific Crest Trail, elles ont été félicitées par un petit groupe d'amis et d'enthousiastes de la randonnée.

Les deux femmes ont entamé leur long périple le 1er avril, depuis la frontière entre les États-Unis et le Mexique, traversant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington avant d'atteindre la frontière entre le Canada et les États-Unis le 19 août.

Haya Al-Samari et Fai Al-Omran ont exprimé leur fierté et décrit cette expérience comme enrichissante. Les deux femmes ont entamé leur long périple le 1er avril, en partant de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, traversant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. (Photo fournie)
Haya Al-Samari et Fai Al-Omran ont exprimé leur fierté et décrit cette expérience comme enrichissante. Les deux femmes ont entamé leur long périple le 1er avril, en partant de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, traversant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. (Photo fournie)

Pour ces deux amatrices de randonnée qui ont toujours pratiqué des sports de plein air, tels que le ski, la randonnée et le VTT, achever ce parcours, qui comprenait six cols de montagne de plus de 3 300 mètres chacun, représentait l’objectif de toute une vie.

Certes, réaliser une telle randonnée peut sembler insurmontable pour beaucoup, mais Al-Samari, 33 ans, et Al-Omran, 28 ans, étaient animées par leurs rêves d'aventure.

Peu après avoir achevé leur périple à la frontière entre le Canada et les États-Unis, les deux femmes ont exprimé leur fierté et ont qualifié cette expérience des plus gratifiantes.

« C'est vraiment un mélange d'émotions. J'essaie encore de digérer tout ce que nous avons vécu. Il y a évidemment un immense soulagement, l’impatience de retrouver famille et amis, et l'appréciation pour les petits luxes que je tenais autrefois pour acquis, tels que l'eau propre et un matelas», a déclaré Al-Samari.

FAITS MARQUANTS

• Les deux amies ont documenté leur périple sur les plateformes des réseaux sociaux, pour le plus grand plaisir de leurs abonnés.

• Leur aventure a été sponsorisée par «Under the Abaya», la plateforme d'autonomisation des femmes en Arabie saoudite.

 

Al-Omran a ajouté : « Je me sens comblée, très fière et heureuse d’avoir accompli cet exploit. Je suis contente de concrétiser ce rêve et d’atteindre notre objectif. C'était un long et difficile périple qui a exigé beaucoup de détermination et de volonté. »

Interrogées sur ce qu'elles souhaitaient faire une fois de retour chez elles, les randonneuses ont répondu qu'elles avaient hâte de retrouver leur famille et leurs amis, et de déguster toutes sortes de nourriture.

Décrivant l'aventure, Al-Samari a déclaré : « Les moments de bonheur étaient intensément exaltants, tandis que les moments difficiles étaient profondément éprouvants, à la fois au sens propre et figuré. Pour moi, le principal tournant a été lorsque j'ai changé de perspective, passant de la volonté d’optimiser ma distance quotidienne à simplement profiter de chaque jour à sa juste valeur. De plus, les sentiers dans l'État de Washington étaient incroyables... de la randonnée entre les nuages à la baignade dans chaque lac. »

Al-Omran a déclaré : « Il est difficile de choisir les moments les plus marquants, chaque étape ayant été époustouflante. Dans l'ensemble, le voyage lui-même a été une aventure exceptionnelle. Si je devais sélectionner quelque chose en particulier, je dirais les gens. Qu'il s'agisse des compagnons de randonnée, des locaux dans les villes que nous avons traversées ou des personnes qui nous ont aidées en cours de route. »

« Une randonnée comme celle-ci vous offre beaucoup de temps pour réfléchir et planifier ce que vous voulez faire ensuite. Maintenant que nous rentrons chez nous, il est temps de concrétiser ces réflexions et ces idées », a-t-elle ajouté.

Al-Samari, quant à elle, envisage de se poser et de commencer à élaborer des projets pour l'avenir, tout en précisant : «Pour l'instant, ma principale préoccupation est de me reposer, et je ne suis pas encore certaine de ce que je vais faire ensuite.»

Elles ont documenté leur périple sur les plateformes des réseaux sociaux, pour le plus grand bonheur de leurs abonnés.

«Under the Abaya», la plateforme d'autonomisation des femmes en Arabie saoudite, a sponsorisé les deux aventurières.

Commentant ce soutien, Al-Omran a déclaré : « L'expérience a été unique et différente de ce que nous avions connu auparavant. Je suis honorée d'être soutenue par une marque qui défend l'autonomisation des femmes et en repousse les limites. »

Al-Samari a conclu en disant : « Je rêvais de faire cette randonnée depuis 10 ans. C'était le moment parfait pour se lancer dans cette folle aventure. Je suis très reconnaissante de travailler avec UTA et de contribuer, ensemble, à ouvrir la voie à de nombreuses Saoudiennes pour qu'elles poursuivent leurs rêves. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.