Football: la pépite Lamine Yamal tourne le dos aux Lions de l’Atlas et opte pour l’Espagne

L'attaquantdu FC Barcelone Lamine Yamal lors d'un match de la Liga espagnole entre Villarreal CF et FC Barcelone au stade La Ceramica à Vila-real le 27 août 2023. (Photo, AFP)
L'attaquantdu FC Barcelone Lamine Yamal lors d'un match de la Liga espagnole entre Villarreal CF et FC Barcelone au stade La Ceramica à Vila-real le 27 août 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 01 septembre 2023

Football: la pépite Lamine Yamal tourne le dos aux Lions de l’Atlas et opte pour l’Espagne

  • Jeune ailier talentueux, d'origine marocaine et espagnole, évoluant au FC Barcelone, Lamine Yamal hésitait entre le Maroc et l'Espagne pour sa sélection internationale
  • La sélection espagnole de football a annoncé que le joueur serait convoqué dans l’équipe pour ses deux futures rencontres de qualification pour l'Euro

CASABLANCA : L’affaire a déchaîné les passions ces derniers jours au Maroc, mais aujourd’hui la fin du suspense tombe comme un couperet: le jeune joueur Lamine Yamal, 16 ans, portera officiellement les couleurs de l’Espagne.

Et c’est en annonçant la liste des joueurs convoqués pour ses deux futures rencontres de qualification pour l'Euro que la sélection espagnole de football a fait savoir la nouvelle.

Jeune ailier talentueux, d'origine marocaine et espagnole, évoluant au FC Barcelone, Lamine Yamal, qui a entamé la saison en fanfare, deviendra ainsi le plus jeune de l'Histoire à porter le maillot de la Roja.

C'est donc lors des rencontres de qualifications à l'Euro 2024 contre la Géorgie et Chypre, programmées respectivement les 8 et 12 septembre prochains, que la jeune pépite pourrait faire ses premiers pas sous le maillot espagnol.

Lors d’une conférence de presse annonçant les joueurs sélectionnés pour le futur match de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN), l’entraîneur de la sélection marocaine de football, Walid Regragui, avait déclaré jeudi avoir contacté le jeune ailier du FC Barcelone pour le convaincre de rejoindre l’équipe nationale, mais que ce dernier annoncerait sa décision lorsque la composition de la sélection espagnole serait dévoilée vendredi.

Regragui avait en outre indiqué que les découvreurs de talents de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) suivaient le développement de Yamal depuis l’âge de dix ans. 

«Yamal est confronté à un grand défi et à une décision historique. Il est encore jeune et nous devons respecter la décision qu’il prendra», avait-il ajouté avant de poursuivre: «J’ai discuté longuement avec lui, et nous espérons qu’il choisira le Maroc. Il est Marocain et son père est Marocain, mais il est inutile de le mettre sous pression et de nous précipiter.»

Une décision reçue comme un soufflet pour la planète football marocaine, qui voit l’un des potentiels futurs meilleurs joueurs du monde lui échapper.

Hakim Ziyech grand absent de la liste 

Une autre nouvelle a surpris les supporters marocains: l’absence de Hakim Ziyech de la liste des convoqués. En effet, le nouveau milieu de terrain du Galatasaray ne fait pas partie de la liste des Lions de l'Atlas pour les matchs contre le Libéria et le match amical prévu contre le Burkina Faso.

Pilier indéboulonnable de la sélection marocaine et l’un des principaux artisans de l’exploit historique du Maroc en Coupe du monde, Ziyech vient à peine de trouver un point de chute en club. 

Et c’est ce qui explique sa non-sélection selon Walid Regragui: «Hakim vient de signer à Galatasaray. Il n’a pas participé au stage de présaison de son équipe et n’a pas disputé de matchs amicaux. Il faudrait donc mieux qu’il se prépare avec son équipe, mais c’est quelqu’un sur qui je compte, vous le savez très bien. Ce n’est pas une sanction. C’est pour bien préparer son retour à son meilleur niveau. S’il retrouve le niveau, il sera présent en octobre avec nous. Ça donne également leur chance à d’autres joueurs», a déclaré le technicien marocain.

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.