La danse traditionnelle Ardah de Ronaldo saluée par les fans saoudiens

Ronaldo exécutant la danse de l'Ardah devant les supporters d'Al-Nassr. (SPL)
Ronaldo exécutant la danse de l'Ardah devant les supporters d'Al-Nassr. (SPL)
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Publié le Mercredi 30 août 2023

La danse traditionnelle Ardah de Ronaldo saluée par les fans saoudiens

  • Cristiano Ronaldo a encore gagné l’affection de ses fans en Arabie saoudite en célébrant son but en exécutant l'Ardah, l'une des danses traditionnelles du Royaume
  • Ses fans estiment que la star portugaise exprime son estime, son amour et son respect pour l'Arabie saoudite

RIYAD: Mardi, Cristiano Ronaldo a encore gagné l’affection de ses fans en Arabie saoudite en célébrant son but tout en exécutant l'Ardah, l'une des danses traditionnelles les plus reconnaissables du Royaume.

Le capitaine d'Al-Nassr a effectué un bon match, en marquant deux buts, et ce en dépit d’un but refusé.

Lorsqu’il a inscrit le deuxième but de l’équipe, l’international portugais s’est tourné vers ses supporters locaux et, la main levée, a exécuté sa version de l’Ardah.

Cette danse fait partie des principales traditions du Royaume et a été ajoutée en 2015 à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. On la danse lors d'occasions spéciales, notamment lors de visites officielles de dirigeants mondiaux, de fêtes nationales et de festivals culturels.

«Depuis son premier jour en Arabie saoudite, les déclarations de Cristiano Ronaldo sont empreintes d'amour, de respect et d'estime pour le pays et pour le grand projet que nous poursuivons, et aujourd'hui il célèbre cela avec l’Ardah», a affirmé un utilisateur sur les réseaux sociaux.

Un autre a posté: «Le meilleur joueur du monde ne se contente pas de marquer des buts, il exporte également la culture saoudienne dans le monde.»

Dans l'Ardah, l’exécution de la danse commence par un chant qui était autrefois utilisé pour stimuler les guerriers face à l’ennemi. Et c’est dans cet esprit que la superstar mondiale a cherché à mener son équipe à la victoire après un début de saison désastreux, perdant face à Al-Ettifaq, dirigé par Steven Gerrard, ainsi qu’à Al-Taawoun.

Et c'est exactement ce qu'il a fait.

Les deux penaltys de Ronaldo ont permis à Nassr de s'imposer 4-0 contre Al-Shabbab au parc Al-Awwal, dans la capitale saoudienne. Al-Shabab représentait sans aucun doute le défi le plus difficile d’Al-Nassr pour la nouvelle saison, mais l’équipe locale a semblé à l’aise tout au long de la rencontre.

Ronaldo s'est également mis lui-même à l’écart pour permettre à Abdelrahmane Ghareeb de tirer un penalty à la 63e  minute, même si la star portugaise était sur le point de réaliser un tour du chapeau. Le coup de Ghareeb a été bien arrêté et son tir suivant a été refusé.

Une tête lobée de Ronaldo est rentrée dans le filet des Shabab à la 18e minute, mais elle a également été refusée après que le VAR (arbitrage par vidéo) a sévèrement avancé qu'il avait poussé Fawaz al-Sagourq avant le coup.

Malgré son début de saison malheureux, Nassr reste l'un des favoris pour remporter la Saudi Pro League, et cette victoire cruciale dans les rencontres de Riyad le remet sur la bonne voie.

Ronaldo, l’un des footballeurs talentueux les plus titrés au monde s’est installé dans son nouveau foyer avec l’objectif de réaliser de nouveaux accomplissements. On l’a vu se promener avec sa famille, profitant des attractions touristiques et de la vie nocturne de sa nouvelle ville. Il a même été aperçu portant en public le traditionnel thobe saoudien.

«La plus belle expérience que j'ai jamais vécue ici, c'est quand je suis allé à Boulevard World, qui est quelque chose que j'ai vraiment apprécié», a-t-il confié dans une interview avec la SPL. «J'y ai amené toute ma famille.»

Et les Saoudiens ont également adopté le joueur.

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Ronaldo fêtant une victoire avec son coéquipier Abdelrahmane Ghareeb. (AFP)

Les fêtards de Taïf ont combiné la fameuse célébration de but «Siuu» de Ronaldo avec une danse traditionnelle connue sous le nom de «majrour», et la vidéo qui en a résulté est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Ronaldo, l'un des premiers grands noms à signer avec la SPL, a été rejoint dans le championnat par une multitude de grands joueurs des ligues européennes, dont Karim Benzema, Neymar, Sadio Mané et Riyad Mahrez.

En juin, le Fonds d'investissement public, le fonds souverain du pays, a pris une participation de 75% dans quatre clubs: Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli.

Cette décision fait partie de la stratégie du Royaume visant à faire de la SPL l’une des meilleures au monde.

Ronaldo estime qu'il s'agit d'un objectif réalisable, avec la contribution positive de la ligue. «À mon avis, s'ils continuent à faire le travail qu'ils veulent faire au cours des cinq prochaines années, je pense que la ligue saoudienne peut être la cinquième (meilleure ligue) au monde», a-t-il déclaré à la SPL.

Ronaldo a indiqué que la présentation de Nassr était l'un de ses «meilleurs moments de football», affirmant qu'il était heureux d'être en Arabie saoudite. «Je ferai partie de votre culture. Je serai là.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un pharaon sans nom émerge des sables d'Abydos

Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
Des archéologues et chercheurs sur le site de la tombe nouvellement découverte à Abydos, l'une des plus anciennes cités de l'Égypte antique, à environ 480 kilomètres au sud du Caire. (Josef W. Wegner pour le Penn Museum)
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  • Le site d'Abydos, au sud du Caire, constitue la plus importante découverte depuis plus d'une décennie
  • La dernière demeure d'un roi inconnu daterait de plus de 3 600 ans

LONDRES: Une équipe d'archéologues a exhumé en Égypte la sépulture d'un souverain pharaonique encore non identifié, à quelque 480 kilomètres au sud de la capitale égyptienne.

Cette découverte exceptionnelle, fruit d'une collaboration entre spécialistes égyptiens et américains, constitue la seconde trouvaille majeure de cette nature cette année et daterait d'environ 3.600 ans.

L'imposante structure funéraire a été mise au jour à 7 mètres sous la surface d'Abydos, considérée comme l'un des plus anciens sites habités de l'Égypte antique.

Particulièrement impressionnante avec ses voûtes majestueuses culminant à 5 mètres et ses chambres multiples aux décors somptueux, cette découverte surpasse en importance celle réalisée dans la même région en 2014 - jusqu'ici considérée comme la plus significative jamais documentée - qui avait révélé la dernière demeure du souverain Seneb-Kay.

"Cette découverte ouvre un chapitre inédit dans notre compréhension de cette dynastie", a confié au New York Times Josef W. Wegner, conservateur au Penn Museum de Philadelphie et responsable de l'équipe américaine sur le chantier de fouilles.

L'intérieur de la tombe royale révèle d'extraordinaires fresques mythologiques, parmi lesquelles figurent des représentations des divinités Isis et Nephthys.

Ne cachant pas son enthousiasme face à cette trouvaille qu'il qualifie de "passionnante", Wegner a précisé : "Cette sépulture, tout comme celle de Seneb-Kay, constitue l'un des plus anciens exemples conservés de tombes royales ornées de décorations picturales intérieures."

L'ouvrage funéraire porte néanmoins les stigmates de plus de trois millénaires d'existence, et les archéologues n'ont pu y découvrir aucune dépouille identifiable du souverain.

Selon toute vraisemblance, la nécropole aurait été profanée à une époque lointaine par des pillards, ce qui expliquerait la quasi-absence d'objets précieux ou d'artefacts significatifs dans l'enceinte funéraire.

Ces violations anciennes ont également causé des dommages considérables aux ornementations murales, altérant gravement certaines inscriptions cruciales, notamment celles qui auraient pu révéler l'identité du monarque enseveli en ces lieux.

Selon Wegner, des indices sur l'identité du mystérieux occupant pourraient subsister dans diverses inscriptions présentes sur d'autres monuments et édifices disséminés à travers l'ancienne cité d'Abydos. Deux souverains, connus sous les noms de Senaiib et Paentjeni, figurent actuellement parmi les candidats les plus plausibles.

L'archéologue a confirmé que la mission scientifique poursuivrait ses efforts, tant pour assurer la conservation de cette découverte majeure que pour explorer d'autres structures funéraires potentielles dans le secteur. Ces futures fouilles pourraient non seulement enrichir la compréhension de cette ère tumultueuse, mais aussi lever le voile sur l'identité du pharaon anonyme.

"Notre espoir le plus cher reste de découvrir une tombe préservée dans son intégralité, ou du moins partiellement épargnée par les pilleurs", a-t-il confié. "De telles sépultures pourraient encore sommeiller sous le sable d'Abydos."

Interrogée par le New York Times, la professeure Anna-Latifa Mourad-Cizek, archéologue rattachée à l'Université de Chicago, a souligné l'importance capitale de cette trouvaille pour éclairer "une période passionnante durant laquelle l'Égypte se trouvait morcelée entre plusieurs pouvoirs rivaux".

Selon les précisions apportées par Wegner, cette ère se caractérisait par "une succession de souverains-guerriers perpétuellement en conflit". L'expert a d'ailleurs rappelé que la dépouille du roi Seneb-Kay présentait des traumatismes laissant penser qu'il aurait péri lors d'affrontements militaires.

Malgré la fragmentation politique qui régnait alors sur le territoire égyptien, le spécialiste a tenu à rectifier une idée reçue: la dynastie d'Abydos ne constituait nullement "un simple épiphénomène où quelques monarques auraient fait sécession de leur territoire d'origine".

Cette lignée royale aurait au contraire joué un rôle déterminant dans le processus qui conduirait ultérieurement à la réunification du pays et à l'avènement de ce qui allait devenir "la glorieuse civilisation du Nouvel Empire égyptien".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La restauration de la mosquée Al-Oudah à Diriyah redonne vie au patrimoine Najdi 

La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
La mosquée Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national (SPA).
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  • La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi
  • Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera des méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et des matériaux naturels adaptés au climat du désert

RIYAD : La mosquée historique Al-Oudah à Diriyah, un site patrimonial clé de la région de Riyad, est en cours de restauration dans le cadre d'un projet national, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La deuxième phase du projet du prince Mohammed ben Salmane pour les mosquées historiques vise à préserver la riche histoire de la mosquée et son patrimoine architectural Najdi, en lui redonnant sa splendeur d'antan.

L'un des plus anciens sites de culte de la région, la mosquée Al-Oudah a été restaurée à trois reprises, la dernière rénovation remontant à une quinzaine d'années, selon l'agence.

Reconnaissant son importance culturelle, le projet utilisera les méthodes de construction traditionnelles Najdi, notamment la boue et les matériaux naturels adaptés au climat du désert.

La rénovation permettra d'agrandir la mosquée, qui passera de 794 mètres carrés pour 510 fidèles à 1 369 mètres carrés pour 992 fidèles.

Cette expansion reflète un engagement à préserver l'histoire tout en répondant aux besoins évolutifs de la communauté, a également rapporté l’agence.

Il s'agit de l'une des 30 mosquées réparties dans 13 régions dans le cadre de la deuxième phase du projet, qui comprend six mosquées à Riyad, cinq à La Mecque, quatre à Médine, trois à Asir et deux dans la province orientale, à Jouf et à Jazan. Les frontières du Nord, Tabuk, Al Bahah, Najran, Hail et Al Qassim ont chacune une mosquée dans le projet.

La deuxième phase fait suite à la première, achevée en 2018, au cours de laquelle 30 mosquées ont été restaurées dans 10 régions. Des entreprises saoudiennes et des experts en restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon l’agence.

Le projet établit un équilibre entre les normes de construction traditionnelles et modernes, assurant la durabilité des éléments de la mosquée tout en préservant le patrimoine.

Des entreprises saoudiennes et des ingénieurs spécialisés dans la restauration du patrimoine dirigent les efforts de développement, selon le rapport.

Les quatre objectifs stratégiques du projet comprennent la restauration des mosquées historiques pour le culte, la préservation de l'authenticité architecturale, la mise en valeur du patrimoine culturel du Royaume et l'amélioration de la signification religieuse et culturelle des sites religieux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ithra accueillera les festivités de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours

Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
Au Musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd". (Fourni)
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  • Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives
  • Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation

DHAHRAN : Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à Dhahran accueillera plus de 25 événements de l'Aïd Al-Fitr du 31 mars au 2 avril, avec des expositions, des spectacles et des activités interactives.

Le programme comprend une exposition présentant huit maîtres artisans dans les domaines de la papeterie, de la calligraphie et de l'ornementation. Les visiteurs peuvent explorer une installation inspirée de l'architecture en briques de terre et de l'artisanat traditionnel à base de palmiers.

Au musée des enfants, les activités comprennent une célébration immersive de l'Aïd et des ateliers tels que "l'art du ballon", "l'Aïd dans un sac" et "le parfum de l'Aïd".

Les familles peuvent profiter du jeu de la "roue de l'Aïd" et des séances de contes au cours desquelles les enfants créent leur propre souvenir de nuage.

Parmi les autres expériences, citons "Eid Echoes", un voyage audio à 360 degrés capturant les sons festifs de l'Aïd, sur la place. La bibliothèque organisera des séances de contes sur le thème de l'Aïd.

Le programme "L'Aïd sur grand écran" proposera du cinéma mondial et des dessins animés japonais, notamment "Le vent se lève", "Chibi Maruko-chan" et "Un moustique".

Les visiteurs pourront également découvrir une exposition interactive alimentée par l'IA et un voyage en réalité virtuelle à travers les célébrations historiques de l'Aïd. Des concerts de oud en direct auront lieu dans les jardins d'Ithra, créant ainsi un concert festif en plein air.

Lush Garden offrira un espace dynamique avec des jeux et des défis pour que les familles et les enfants profitent de l'atmosphère joyeuse de l'Aïd. L'exposition sur l'énergie proposera également un programme spécial pour les enfants de tous âges.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com