Australie: trois Marines américains tués dans l'accident de leur appareil

Cette image obtenue du Corps des Marines des États-Unis montre trois avions à rotors basculants MV-22B Osprey volant en formation au-dessus de l'océan Pacifique au large de Sydney le 29 juin 2017 (AFP).
Cette image obtenue du Corps des Marines des États-Unis montre trois avions à rotors basculants MV-22B Osprey volant en formation au-dessus de l'océan Pacifique au large de Sydney le 29 juin 2017 (AFP).
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Publié le Dimanche 27 août 2023

Australie: trois Marines américains tués dans l'accident de leur appareil

  • «Il y avait au total 23 personnes à bord. Trois sont morts et cinq blessés dans un état grave ont été immédiatement transportés vers l'hôpital royal de Darwin»
  • Les opérations de sauvetage ont été compliquées par le lieu de l'accident, l'île Melville, isolée et peu peuplée, située à environ 60 kilomètres au nord du continent australien

SYDNEY: Trois Marines américains ont été tués lorsque leur Osprey, un appareil hybride à décollage vertical, s'est écrasé dimanche sur une île tropicale isolée au nord du continent australien, a annoncé un responsable des Marines.

"Il y avait au total 23 personnes à bord. Trois sont morts et cinq blessés dans un état grave ont été immédiatement transportés vers l'hôpital royal de Darwin (grande ville la plus proche, sur la côte nord de l'Australie)", a déclaré ce responsable dans un communiqué. L'hôpital a été placé en état d'alerte pour faire face à un éventuel afflux de blessés.

Dans un premier temps, les autres blessés étaient pris en charge sur les lieux, a indiqué cette même source.

Les opérations de sauvetage ont été compliquées par le lieu de l'accident, l'île Melville, isolée et peu peuplée, située à environ 60 kilomètres au nord du continent australien.

"Les opérations de sauvetage se poursuivent", ont déclaré les autorités américaines, ajoutant qu'une enquête était en cours pour déterminer les causes de l'accident.

Le Premier ministre Anthony Albanese a qualifié l'incident de "tragique" et de "regrettable", exprimant ses "sincères condoléances" à l'armée américaine et promettant "toute l'aide possible" pour gérer les suites de l'accident.

Cet accident "nous rappelle la signification de l'engagement de nos forces armées et de celles de nos nations alliées", a-t-il ajouté.

L'Osprey, dont l'équipage était entièrement américain, participait à des manoeuvres conjointes américano-autraliennes.

Ces dernières années, la présence de l'armée américaine au nord de l'Australie s'est renforcée, les deux puissances cherchant à contrecarrer l'influence croissante de la Chine dans la région Asie Pacifique.

Engin controversé

Les appareils Osprey, issus d'une coopération américaine entre l'avionneur Boeing et le spécialiste des hélicoptères Bell, disposent de deux moteurs en bout d'ailes, qui pivotent pour passer en mode hélicoptère pour décoller, ou en mode avion pour voler plus rapidement.

Leur sécurité a été remise en question après plusieurs accidents mortels.

L'année dernière, quatre Marines américains ont été tués en Norvège lorsque leur V-22B Osprey s'est écrasé lors d'exercices d'entraînement de l'OTAN.

En 2017, un Osprey de l'armée américaine s'était abîmé en mer après avoir heurté l'arrière d'un navire dans le cadre d'un exercice militaire américano-australien, faisant trois morts.

En avril 2000, 19 Marines ont été tués lorsqu'un Osprey s'est écrasé lors d'un entraînement en Arizona.

Au début de l'année, l'armée américaine a temporairement cloué au sol tous les pilotes qui ne participaient pas à des missions critiques, les obligeant à suivre une formation complémentaire à la suite d'une série d'incidents liés à la sécurité.

Les exercices militaires en Australie ont déjà fait quatre morts australiens le mois dernier, quand un hélicoptère Tajan s'est abîmé en mer dans le cadre des manoeuvres "Talisman Sabre", qui réunissait 30.000 militaires australiens, américains et de plusieurs autres puissances de la région.

Il s'est écrasé près des îles Whitsunday alors qu'il participait à une opération nocturne.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.