Un photographe saoudien immortalise des scènes époustouflantes à Tabouk

Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)
Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 21 août 2023

Un photographe saoudien immortalise des scènes époustouflantes à Tabouk

  • La collection de Musheer al-Balawi présente les paysages grandioses de la région de Bajdah, nichée dans la zone nord-ouest du gouvernorat de Tabouk
  • La capacité du photographe saoudien à embrasser la fusion spectaculaire des paysages désertiques et des tempêtes de neige est exceptionnelle

DJEDDAH: Alors que la chaleur estivale pèse sur l’Arabie saoudite, un photographe de la région nord-ouest du Royaume a récemment pris de superbes photographies peu après qu’une tempête a touché la région de Tabouk et de Neom.

Musheer al-Balawi, passionné de photographie et connu sur les réseaux sociaux sous le nom de «Marshall», a pris des clichés qui présentent, en arrière-plan, les montagnes colossales et rouges de la région ainsi que de l’eau de pluie qui coule sur le terrain surélevé.

Dans un entretien accordé à Arab News, M. Al-Balawi fait part de son admiration pour les merveilles naturelles qui l’entourent.

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Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)

«La région de Tabouk et ses environs se distingue par la beauté et le caractère envoûtant de sa nature. Tout ce qui s’offre à mes yeux est magnifique et mérite d’être saisi afin que le monde entier puisse découvrir ce paradis singulier dont nous disposons.»

Neom s’engage à consacrer 95% de l’ensemble de sa superficie à la préservation, ce qui montre l’engagement de l’Arabie saoudite en faveur de la conservation de l’environnement et la promotion de modes de vie durables.

M. Al-Balawi utilise principalement un iPhone 14 pour son travail. Il a déjà utilisé des modèles plus anciens. Il est convaincu que «l’art de la photographie ne réside pas dans les outils, mais dans la vision et les compétences du photographe qui se trouve derrière l’objectif».

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Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)

Son père l’a encouragé à s’orienter vers la photographie lorsqu’il a commencé à s’intéresser à cette discipline. Lorsqu’il était jeune, Musheer recevait des smartphones en cadeau lorsqu’il obtenait de bons résultats à l’école.

Il a pu développer sa vision, ses compétences et de nouvelles techniques pour prendre des photos avec son téléphone.

Son travail repose sur les paysages qui l’entourent et la somptueuse faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens.

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Musheer al-Balawi, photographe

Sa collection de photographies et de vidéos présente les paysages grandioses de la région de Bajdah, nichée dans la zone nord-ouest du gouvernorat de Tabouk.

Situés à une altitude de 1 167 mètres au-dessus du niveau de la mer, ces paysages trouvent leur place dans le plateau de Hisma – une caractéristique importante du Bouclier arabe, qui s’étend sur près de 3 700 kilomètres carrés.

«L’art de la photographie ne réside pas dans les outils, mais dans la vision et les compétences du photographe qui se trouve derrière l’objectif.» - Musheer al-Balawi, photographe

La composition géologique de la région comprend principalement des formations de grès du cambrien tardif et de l’ordovicien, ce qui donne au terrain de cette région un caractère unique et remarquable.

Cette zone offre un autre visage pendant la saison hivernale, puisque les montagnes sont recouvertes d’une couche de neige. Ce panorama pittoresque présente un contraste saisissant avec l’environnement désertique aride.

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Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)

Le dévouement de M. Al-Balawi à son métier est impressionnant. L’artiste surveille avec minutie les conditions météorologiques pour s’assurer qu’il se trouve au bon endroit au bon moment.

«Je trouve passionnant de restituer une tempête ou une avalanche. En effet, capturer des scènes rares nécessite une certaine prise de risques.»

Cet enthousiasme l’a incité à saisir le spectacle impressionnant du jabal al-Lawz sous la neige.

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Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)

Jabal al-Lawz, qui se traduit par «la montagne des amandes», se situe à 2 580 mètres environ au-dessus du niveau de la mer et offre une vue imprenable sur le paysage environnant.

La capacité du photographe saoudien à embrasser la fusion spectaculaire des paysages désertiques et des tempêtes de neige est exceptionnelle.

Son travail parvient à saisir l’essence de cette convergence unique dans un seul cadre. Il évoque des chameaux en train de cheminer sur le terrain enneigé – une exploration de la perception qui suscite un sentiment d’émerveillement et de beauté.

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Musheer al-Balawi photographie la nature et la belle faune du Royaume – par exemple, les chevaux et les chameaux, qui font partie intégrante de la culture et du patrimoine saoudiens. (Photo fournie)

Pour célébrer la Journée mondiale de la photographie, le 19 août, l’agence de presse saoudienne a également tenu à restituer l’essence de Tabouk.

L’organisation a documenté la ville et ses habitants à travers dix-sept photos captivantes qui recoupent différents sujets comme le photojournalisme, la photographie documentaire, le portrait, la vie urbaine, les animaux et la nature, ou le sport.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.