Des alarmes personnelles offertes aux femmes de Beyrouth afin de lutter contre le harcèlement

L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
L’association Becky’s Button a installé une tente sur la corniche de Beyrouth pour attirer les femmes et les enfants, leur présentant le petit dispositif d’alarme (Photo fournie)
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Publié le Dimanche 20 août 2023

Des alarmes personnelles offertes aux femmes de Beyrouth afin de lutter contre le harcèlement

  • Becky’s Button porte le nom d’une employée de l’ambassade britannique tuée suite à une attaque brutale en 2017
  • Le Liban a adopté une loi contre le harcèlement sexuel qui considère toute forme de contact non désiré comme du harcèlement et un crime

BEYROUTH : De petites alarmes portables nommées en mémoire d'une jeune employée de l'ambassade britannique violée et assassinée au Liban en 2017 ont été distribuées sur la Corniche de Beyrouth dans le cadre d'une campagne visant à protéger les femmes et les filles contre la violence.

Connu sous le nom de «Becky’s Button», ce dispositif a été distribué par l’association Becky’s Button samedi, avec des bénévoles expliquant comment les alarmes peuvent offrir une protection contre le harcèlement sexuel ou les agressions.

Lorsqu'elle est activée, l'alarme émet un signal perçant qui peut effrayer les agresseurs et alerter toute personne à proximité, offrant aux usagers quelques secondes pour s'échapper.

Nous savons tous ce qui est arrivé à Becky. La nouvelle était choquante à l’époque et les femmes au Liban vivent toujours avec les conséquences

– Shalima Masri, professeure d’université 

L'alarme porte le nom de Rebecca Dykes, l'employée de l'ambassade britannique âgée de 30 ans, violée et étranglée à mort en 2017 par un chauffeur de taxi.

L'assassin de Dykes, Tariq Samir Huweisheh, a été condamné à mort par un tribunal pénal du Mont-Liban.

Le samedi, des bénévoles portant des t-shirts avec la mention «Appuie, cours et signale» ont expliqué les avantages de l'appareil et comment il pourrait protéger les femmes exposées à tout type de danger.

Un représentant de l'ambassade britannique s'est joint aux bénévoles pendant que les alarmes étaient distribuées aux femmes passantes. Des agents féminins ainsi que des membres des Forces de sécurité intérieure libanaises étaient également présents.

Becky’s Button peut être placé sous les vêtements ou accroché à un sac.

La mère de Becky, Jane, qui a fait don de l'alarme aux femmes vulnérables, croit que la vie de sa fille aurait peut-être été sauvée si elle avait sur elle un tel appareil.

L’alarme a été offerte aux femmes suite à un entretien à l’ONG Ahla Fawda, une organisation communautaire. 

Un militant de l’association à déclaré : «Les stocks sont actuellement limités, mais l’appareil peut être demandé via les réseaux sociaux.»

Des femmes qui marchaient ou couraient sur la corniche tôt le matin se sont arrêtées devant la tente des bénévoles qui avait été installée devant une grande photo de Dykes.  

«Nous savons tous ce qui est arrivé à Becky. La nouvelle était choquante à l’époque et les femmes au Liban vivent toujours avec les conséquences» a déclaré Shalima Masri, professeure d’université, à Arab News.

«Le harcèlement des femmes dans la rue augmente à la lumière du chaos actuel», a-t-elle déclaré.

Debout devant la tente, Fadl, 11 ans, a écouté l’explication des bénévoles sur l'importance de l'alarme.

Il a demandé à être enregistré auprès de sa mère parce qu'il voulait qu'elle ait l'appareil.

Fadl a déclaré à Arab News qu'il voulait également avoir le bouton parce qu'il avait déjà été harcelé dans la cour de l'école par deux lycéens.

«Je me suis enfui et j'ai crié. Le professeur est arrivé et les deux garçons ont été expulsés», a-t-il déclaré.

«Il y a quelques semaines, quelqu'un dans la rue a essayé de me poursuivre, et il regardait à droite et à gauche pendant qu'il me poursuivait.»

«J'avais peur et je suis entrée dans un magasin. Là-bas, j'ai demandé au commerçant d'appeler mon frère, qui est venu me chercher. Je suis sûr que ce bouton me permettra de me sentir en sécurité.»

«Les femmes hésitent à porter plainte»

Une source de sécurité a déclaré à Arab News que des policiers patrouillaient sur des vélos le long de la Corniche de Beyrouth pour aider à protéger les filles et les femmes contre le harcèlement.

Un agent anonyme a déclaré : «Les femmes viennent vers nous en se plaignant que de jeunes hommes les poursuivent constamment, leur adressant des mots honteux, voire essayant même de les toucher. Nous faisons notre travail en les protégeant après avoir dissuadé les harceleurs.»

Il a ajouté : «Mais le problème est que les femmes hésitent à porter plainte contre leurs harceleurs, invoquant qu'elles ‘n'ont pas le temps pour les démarches au commissariat’ - comme elles le disent - ou que ‘l'incident est passé et l'affaire est close’».

Il a déclaré que le Liban a adopté une loi contre le harcèlement sexuel qui considère toute forme de contact non désiré comme du harcèlement et un crime.

«Porter plainte contre les harceleurs est un moyen de dissuasion pour que d'autres n'insistent pas et comprennent qu'il y a désormais une sanction», a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mikati: L'attaque militaire israélienne au Liban est un rejet de la solution politique

Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
Un véhicule militaire endommagé se trouve sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un poste de l'armée libanaise à Amriyeh, dans le sud du Liban, le 24 novembre 2024. (AFP)
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  • L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah
  • Mikati a appelé «les pays du monde et les institutions internationales compétentes à assumer leurs responsabilités à ce sujet»

BEYROUTH: Une frappe israélienne sur un centre de l'armée libanaise a tué, dimanche, un soldat et blessé 18 autres, a déclaré l'armée libanaise. Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a qualifié l'attaque de «message sanglant direct rejetant tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu».

L'attentat s'est produit alors que le haut diplomate européen Josep Borrell, en visite au Liban, a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah.

Selon le commandement de l'armée libanaise, le premier adjudant, Diab Mohammed Jaafar, a été tué lorsqu'Israël a pris pour cible le poste de contrôle d'Al-Amariyeh, sur la route entre Tyr et la ville de Naqoura.

Dans un communiqué, Mikati a déclaré: «Les messages d'Israël rejetant une solution se poursuivent et, tout comme il s'est opposé à l'appel franco-américain en faveur d'un cessez-le-feu en septembre, il réagit une fois de plus en faisant couler le sang libanais et en rejetant de manière flagrante la solution qui est discutée.»


Les Émirats arabes unis arrêtent trois suspects dans le meurtre de Zvi Kogan

Zvi Kogan se tient à l'extérieur d'un supermarché, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 18 novembre 2024, dans cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo diffusée sur les médias sociaux. (@dudikepler/Reuters)
Zvi Kogan se tient à l'extérieur d'un supermarché, à Dubaï, aux Émirats arabes unis, le 18 novembre 2024, dans cette capture d'écran obtenue à partir d'une vidéo diffusée sur les médias sociaux. (@dudikepler/Reuters)
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  • Ministère de l'Intérieur : Les Émirats arabes unis ont une capacité inébranlable à faire face à toute tentative d'atteinte à la sécurité et à la stabilité de leur société
  • Après avoir reçu un avis de disparition de la part de la famille de la victime, une équipe de recherche et d'enquête spécialisée a été constituée, a rapporté l'agence de presse Emirates News Agency, citant le ministère

DUBAI : Les autorités ont arrêté trois suspects impliqués dans le meurtre du ressortissant moldave Zvi Kogan, a annoncé dimanche le ministère de l'Intérieur des Émirats arabes unis.

Après avoir reçu un avis de disparition de la part de la famille de la victime, une équipe de recherche et d'enquête spécialisée a été constituée, a rapporté l'agence de presse Emirates News Agency, citant le ministère.

Ces recherches ont abouti à la découverte du corps de la victime, à l'identification et à l'arrestation des auteurs du crime, ainsi qu'à l'engagement des procédures judiciaires nécessaires. M. Kogan vivait aux Émirats arabes unis en tant que résident, a indiqué l'agence WAM.

Le ministère a réaffirmé la capacité inébranlable des Émirats arabes unis à faire face à toute tentative d'atteinte à la sécurité et à la stabilité de sa société.

Il a affirmé que les Émirats arabes unis et leurs institutions s'engageaient pleinement à préserver la sécurité de leurs citoyens, de leurs résidents et de leurs visiteurs.


KSrelief poursuit son action humanitaire en Jordanie, en Afghanistan et au Liban

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
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  • KSrelief a fourni des services médicaux et distribué des produits de première nécessité à des personnes

RIYAD: Le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane (KSrelief) poursuit ses activités humanitaires en Jordanie, en Afghanistan et au Liban en fournissant des services médicaux et en distribuant des produits de première nécessité à des particuliers.

Au camp jordanien de Zaatri, l'agence d'aide saoudienne a fourni des services médicaux à 2 738 patients au cours de la deuxième semaine de novembre. Les médecins généralistes ont traité 657 patients, les internistes 125 patients souffrant de diabète, d'hypertension et d'asthme.

La clinique pédiatrique a examiné 270 enfants, tandis que le service des urgences a pris en charge 297 patients. Les dentistes, quant à eux, ont traité 183 patients

La clinique de gynécologie a pris en charge 182 femmes, tandis que la clinique des oto-rhino-laryngologistes a traité 57 patients pour des affections telles que la sinusite, la pharyngite, l'amygdalite et l'otite moyenne.

La clinique d'ophtalmologie a aidé 51 patients et leur a fourni des médicaments. La clinique de cardiologie a reçu 27 patients et la clinique de radiologie diagnostique a effectué des examens pour 25 patients.

Les autres services médicaux fournis comprenaient également des tests de laboratoire, des radiographies et des vaccinations.

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués à 1 200 personnes dans le cadre d'un projet destiné aux rapatriés du Pakistan vers l'Afghanistan et aux personnes touchées par les inondations.

Au Liban, KSrelief a distribué 530 coupons d'achat à des orphelins et à des personnes handicapées dans la région du Akkar, à Beyrouth, dans le centre et l'ouest de la Bekaa et à Aramoun.

Ces coupons permettent aux bénéficiaires d'acheter les vêtements d'hiver de leur choix dans des magasins agréés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com