Le gouvernement saoudien se félicite du succès des efforts déployés pour extraire le pétrole du FSO Safer

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion hebdomadaire du gouvernement à Djeddah (Photo, SPA).
Short Url
Publié le Mercredi 16 août 2023

Le gouvernement saoudien se félicite du succès des efforts déployés pour extraire le pétrole du FSO Safer

  • L'Arabie saoudite, qui a été l'une des principales voix à réclamer une action sur le pétrolier, a déclaré qu'elle appréciait le travail de l'ONU et de la Coalition pour le rétablissement de la légitimité au Yémen
  • Le Cabinet a réitéré son intérêt pour le renforcement des liens économiques et d'investissement avec divers pays, conformément à la Vision saoudienne 2030

RIYAD: Les ministres saoudiens ont salué mardi l’achèvement des opérations menées par les Nations unies visant à extraire le pétrole d’un pétrolier en détresse en mer Rouge.

L’ONU a annoncé vendredi qu’elle a réussi à retirer plus d’un million de barils du FSO Safer, évitant ainsi ce qui aurait pu être une catastrophe écologique de grande ampleur.

L'Arabie saoudite, qui a été l'une des principales voix à réclamer une action sur le pétrolier, a déclaré qu'elle appréciait le travail de l'ONU et de la Coalition pour le rétablissement de la légitimité au Yémen.

Lors de la réunion hebdomadaire présidée par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, à Djeddah, le Cabinet a réitéré son intérêt pour le renforcement des liens économiques et d'investissement avec divers pays, conformément à la Vision saoudienne 2030 et aux opportunités sans précédent qu'elle implique dans différents domaines.

Il a également salué les accords signés entre l’Arabie saoudite et divers pays et l'Amérique latine à cet égard.

Les ministres ont soutenu l'accent mis par le Royaume, lors de la deuxième réunion ministérielle du G20 sur la lutte contre la corruption qui s'est tenue en Inde, sur le succès de l'Initiative de Riyad pour le renforcement de la coopération internationale en matière d'application de la loi contre la corruption.

Ils ont également salué l'adhésion de plus de 161 agences de lutte contre la corruption représentant 90 pays au Réseau opérationnel mondial des autorités chargées de l'application des lois anti-corruption (Réseau GlobE) de l'initiative.

Le Cabinet a salué les résultats de la conférence islamique internationale accueillie par l’Arabie saoudite dans le cadre de sa volonté de servir l'islam et les musulmans, et de son rôle actif dans la consolidation de la solidarité et de la coopération entre les pays islamiques dans la lutte contre les idées extrémistes et la promotion des valeurs de tolérance et de coexistence.

Sur le plan local, le gouvernement a approuvé la création d'une agence appelée Autorité des assurances et d'un institut appelé Institut national de recherche sur la santé.

Le gouverneur de la Banque centrale saoudienne a déclaré que la nouvelle Autorité de l'assurance s'efforcera de développer le secteur de l'assurance en fournissant l'environnement approprié pour créer des entités d'assurance solides, capables de concurrence et de croissance.

Elle soutiendra également la stabilité du secteur de l'assurance en particulier, et de l'économie nationale en général, et veillera à ce que les intérêts des bénéficiaires et des assurés ne soient pas affectés, a déclaré le gouverneur.

Le ministre de la Santé a déclaré que l'Institut national de recherche en santé contribuera à attirer les investissements dans le domaine de la santé, à soutenir les scientifiques et les chercheurs et à renforcer la sécurité sanitaire.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre journalistes tués à Gaza, le nombre de morts parmi les professionnels des médias dépasse cent

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat. (Photo AFP)
Short Url
  • Cent quatre journalistes palestiniens, ainsi que deux journalistes israéliens et trois libanais, auraient été tués depuis le début du conflit
  • Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat

LONDRES: L’Autorité des médias de Gaza a déclaré jeudi que quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, ce qui porte à plus de cent le nombre total de journalistes tués dans le conflit.

Selon l’agence Anadolu, les victimes sont Hail al-Najjar, éditeur vidéo à Al-Aqsa Media Network, Mahmoud Jahjouh, photojournaliste pour le site Palestine Post, Moath Moustafa al-Ghefari, photojournaliste pour le site Kanaan Land et pour la Palestinian Media Foundation, et Amina Mahmoud Hameed, présentatrice de programmes et rédactrice dans plusieurs organes de presse.

Le Bureau de presse de Gaza a indiqué que les quatre journalistes avaient été tués lors d’une frappe aérienne israélienne, mais il n’a pas fourni de détails supplémentaires sur les circonstances de leur mort.

Au total, cent quatre journalistes palestiniens, deux israéliens et trois libanais ont été tués depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Ces dernières pertes s’ajoutent au lourd tribut déjà payé par les professionnels des médias. Selon le Comité pour la protection des journalistes, le conflit de Gaza constitue le conflit le plus meurtrier pour les journalistes et les professionnels des médias depuis que l’organisation a commencé à tenir des registres.

Israël poursuit son offensive sur Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui exige un cessez-le-feu immédiat.

Jeudi, l’Afrique du Sud, qui a porté plainte contre Israël pour génocide devant la Cour internationale de justice, a demandé à cette dernière d’ordonner à Israël de mettre fin à son assaut contre Rafah.

Selon les autorités médicales de Gaza, plus de 35 200 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 79 200 ont été blessés depuis le début du mois d’octobre, lorsqu’Israël a lancé son offensive, répondant à une attaque du Hamas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée annonce avoir trouvé et rapatrié les corps de trois otages de Gaza

Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Ricarda Louk est assise devant une pancarte représentant sa fille disparue Shani Louk, le 17 octobre 2023, à Tel Aviv. L'armée israélienne a déclaré le 17 mai 2024 avoir retrouvé les corps de trois otages israéliens à Gaza, dont Louk. (AP)
Short Url
  • L'armée israélienne a récupéré «les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari
  • Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne

JÉRUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir découvert dans la bande de Gaza les corps de trois otages israéliens enlevés lors de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre en Israël et les avoir rapatriés.

L'armée a récupéré "les corps de nos otages Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerenter, pris en otage durant le massacre commis par le Hamas le 7 octobre", a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée, ajoutant qu'ils avaient été "brutalement assassinés" par le Hamas en tentant de fuir le festival de musique Nova et "leur corps emmenés" à Gaza.

Selon l'amiral Hagari, les corps des otages ont été récupérés "durant une opération conjointe entre l'armée et l'agence de renseignements" sur la base de renseignements obtenus notamment "lors d'interrogatoire de terroristes arrêtés dans la bande de Gaza" et ont été identifiés à l'institut national de Médecine légale israélien.

Germano-Israélienne de 22 ans, Shani Louk était apparue dans une vidéo sur les réseaux sociaux, allongée sur le ventre, apparemment inconsciente et à moitié dénudée, à l'arrière d'un pick-up dans la bande de Gaza.

Amit Buskila était âgée de 27 ans et Itzhak Gelerenter de 56 ans lors de l'attaque.

"Le retour de leurs corps est un rappel douloureux et brutal que nous devons rapidement ramener tous nos frères et soeurs de leur cruelle captivité", les vivants et les morts, a réagi le Forum des familles d'otages, principale association de proches.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages le 7 octobre, 125 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'attaque surprise menée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas dans le sud israélien a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens. Plus de 360 personnes ont été tuées sur le seul site du festival de musique Nova, organisé dans le sud d'Israël, tout près de la frontière avec la bande de Gaza.

En riposte, Israël a lancé une offensive tous azimuts sur la bande de Gaza, qui a déjà fait plus de 35.000 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances aux familles. "Cette perte terrible brise le coeur", nous "pleurons avec les familles", a assuré M. Netanyahu, promettant de ramener "tous les otages, les vivants et les morts".

 

 


Tunisie: l'ONU dénonce «l'intimidation et le harcèlement» des avocats

Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Ces arrestations ont suscité des condamnations de la part de la société civile tunisienne et ont déclenché une réaction internationale. (Dossier/AFP)
Short Url
  • «L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées», exige le Haut-Commissariat
  • Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était «très préoccupé par le fait que des migrants sont de plus en plus souvent pris pour cible»

GENEVE: Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a dénoncé vendredi "l'intimidation et le harcèlement" dont sont victimes en Tunisie des avocats et membres des médias critiques du gouvernement et de ses politiques migratoires.

Les perquisitions contre l'Ordre des avocats dans ce pays "portent atteinte à l'Etat de droit et violent les normes internationales relatives à la protection de l'indépendance et de la fonction des avocats. De tels actes constituent des formes d'intimidation et de harcèlement", a dénoncé Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat à Genève, lors d'un point de presse.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, "exhorte les autorités à respecter et à sauvegarder les libertés d'expression, d'association et de rassemblement pacifique, qui sont garanties par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel la Tunisie est partie", a souligné Mme Shamdasani.

"L'Etat de droit doit être respecté et les personnes détenues arbitrairement, y compris pour avoir défendu les droits des migrants et lutté contre la discrimination raciale, doivent être libérées", exige encore le Haut-Commissariat, ajoutant que "les droits humains de tous les migrants doivent être protégés et les discours de haine xénophobe doivent cesser".

Mme Shamdasani a indiqué que le Haut-Commissariat était "très préoccupé par le fait que des migrants, pour la plupart originaires du sud du Sahara, ainsi que les personnes et les organisations qui leur viennent en aide, en Tunisie, sont de plus en plus souvent pris pour cible".

Et elle a dénoncé "une augmentation de l'utilisation d'une rhétorique déshumanisante et raciste à l'encontre des migrants noirs et des Tunisiens noirs".

Le président tunisien Kais Saied, qui concentre tous les pouvoirs depuis juillet 2021, s'est insurgé jeudi contre les critiques occidentales, défendant la légalité de ces mesures.