Glissement de terrain en Chine : le bilan bondit à 21 morts

Un écran (à gauche) promouvant le sommet Chine-Asie centrale est vu près du clocher historique de Xi'an, dans la province de Shaanxi, en Chine centrale, le 18 mai 2023. (AFP).
Un écran (à gauche) promouvant le sommet Chine-Asie centrale est vu près du clocher historique de Xi'an, dans la province de Shaanxi, en Chine centrale, le 18 mai 2023. (AFP).
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Publié le Dimanche 13 août 2023

Glissement de terrain en Chine : le bilan bondit à 21 morts

  • Une crue soudaine dans une zone montagneuse avait frappé vendredi en début de soirée le village de Weiziping, situé près de Xi'an, la capitale de la province du Shaanxi (nord)
  • La ville de Xi'an dit avoir mobilisé plus de 980 personnes, dont des pompiers et des policiers, équipés de détecteurs de présence, de pelleteuses ou encore de chiens spécialisés dans la recherche de personnes

PEKIN : Au moins 21 personnes ont péri en Chine dans un glissement de terrain survenu cette semaine après des pluies diluviennes, selon un nouveau bilan nettement revu à la hausse publié dimanche par les autorités.

Une crue soudaine dans une zone montagneuse avait frappé vendredi en début de soirée le village de Weiziping, situé près de Xi'an, la capitale de la province du Shaanxi (nord).

"Vingt-et-une personnes ont été retrouvées mortes jusqu'à présent et six autres sont toujours portées disparues", a indiqué le Bureau de gestion des situations d'urgence de la ville dans un communiqué.

Un précédent bilan dimanche plus tôt dans la journée faisait état de quatre morts.

"Selon les experts, la cause de la catastrophe est une inondation soudaine causée par des averses torrentielles", précise le communiqué du bureau.

Ces pluies ont entraîné un glissement de terrain qui a "détruit deux maisons", endommagé des routes et coupé l'alimentation en électricité "dans 900 foyers", a-t-il souligné.

Civières

La ville de Xi'an dit avoir mobilisé plus de 980 personnes, dont des pompiers et des policiers, équipés de détecteurs de présence, de pelleteuses ou encore de chiens spécialisés dans la recherche de personnes.

Une centaine de militaires sont également sur le terrain pour apporter leur aide aux opérations de sauvetage "qui se poursuivent", a indiqué dimanche la radio publique CNR.

Elle a diffusé sur le réseau social Weibo des images montrant des sauveteurs en train de dégager des roches et des arbres du bord d'une rivière ou encore d'emporter des victimes sur des civières.

"Jusqu'à présent, 186 personnes ont été évacuées et relogées" et "l'alimentation électrique a été rétablie dans 855 foyers", a indiqué le Bureau de gestion des situations d'urgence de Xi'an.

La Chine fait face depuis plusieurs semaines à de très fortes précipitations et à de nombreuses inondations meurtrières, qui font suite à des vagues de chaleur. Selon les scientifiques, ces événements sont exacerbés par le changement climatique.

Les pluies diluviennes qui s'abattent sur le nord de la Chine depuis fin juillet ont déjà fait plusieurs dizaines de morts.

Record à Pékin

Dans la province du Hebei (nord), 29 personnes sont décédées depuis le 10 août, selon un décompte donné vendredi par la télévision d'Etat CCTV, citant les autorités.

Au moins 33 personnes, dont deux secouristes, sont mortes à Pékin dans une violente tempête et des inondations survenues fin juillet.

La capitale chinoise a enregistré autour du 1er août ses plus importantes précipitations depuis le début des relevés pluviométriques il y a 140 ans.

Quatorze personnes ont également trouvé la mort dans la province du Jilin (nord-est) après des pluies torrentielles.

Ces intempéries exceptionnelles sont en partie la conséquence du typhon Doksuri, rétrogradé en tempête après avoir frappé les Philippines voisines, et qui a frappé le nord de la Chine.

Mercredi, le gouvernement chinois avait indiqué qu'une première enveloppe d'un milliard de yuans (126 millions d'euros) d'indemnités serait alloué aux victimes des zones inondées.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.