Frankly Speaking: Comment expliquer le «ballet diplomatique» en Asie ?

Ci-dessus, Salmane Al-Ansari, un analyste géopolitique saoudien. (Photo, capture d'écran).
Ci-dessus, Salmane Al-Ansari, un analyste géopolitique saoudien. (Photo, capture d'écran).
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Publié le Lundi 24 juillet 2023

Frankly Speaking: Comment expliquer le «ballet diplomatique» en Asie ?

  • L'analyste géopolitique saoudien Salmane Al-Ansari estime que les liens croissants du Royaume avec les économies asiatiques ne doivent pas être considérés comme une menace par les États-Unis.
  • L'Arabie saoudite a accueilli plusieurs dirigeants asiatiques ces dernières semaines, dont le Premier ministre japonais, afin de renforcer son engagement dans la région

DUBAΪ : Le « ballet diplomatique » en cours entre le Royaume et ses voisins du nord et de l'est représente un « tournant saoudo-asiatique », selon Salmane Al-Ansari, un analyste géopolitique saoudien.

Le Royaume « connaît ce genre de marathon passionnant, et j'aimerais l'appeler le tournant saoudo-asiatique », a-t-il déclaré, à la suite de plusieurs séries de visites diplomatiques et d'accords entre Riyad et des pays asiatiques.

Lors de son passage à l'émission hebdomadaire d'Arab News « Frankly Speaking », Al-Ansari a également évoqué les raisons qui poussent le Royaume à établir des liens plus étroits avec les économies d'Asie centrale, d'Asie du Sud-Est et d'Extrême-Orient, et a expliqué comment les relations saoudiennes en plein essor avec la Chine et la Russie devraient être perçues par Washington, son allié traditionnel.

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Salman Al-Ansari, analyste géopolitique saoudien, s'entretient avec Katie Jensen, animatrice de Frankly Speaking. (Photo AN)

Mercredi, l'Arabie saoudite est devenue le 51e pays à signer le Traité d'Amitié et de Coopération avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est lors de la visite du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, à Djakarta.

Le TAC est un accord de paix signé en 1976 visant à établir un ensemble de lignes directrices régissant les relations interétatiques dans la région sur la base du respect mutuel de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres.

Outre les dix États membres de l'ANASE, dont les membres influents que sont l'Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, les Philippines et Singapour, des pays non situés en Asie du Sud-Est ont également adhéré à l'accord.

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Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane ( à gauche), la ministre indonésienne des Affaires étrangères Retno Marsudi ( à droite) et le secrétaire général de l'ANASE Kao Kim Hourn lors de la cérémonie de signature de l'adhésion de l'Arabie saoudite au Traité d'amitié et de coopération en Asie du Sud-Est (TAC) à Jakarta, le 12 juillet 2023. (AFP) 

La Chine et l'Inde ont été les premières à y adhérer en 2003, et les États-Unis et l'Union européenne l'ont rejoint en 2009. « Cet accord renforcera certainement les relations bilatérales du Royaume avec tous les membres de l'ANASE », a précisé Al-Ansari. « C'est pourquoi je l'appelle le tournant saoudo-asiatique ».

Un autre fait diplomatique marquant du mois dernier a été la tournée officielle au Moyen-Orient du Premier ministre japonais, Fumio Kishida, la première depuis son entrée en fonction en 2020. Entre le 16 et le 19 juillet, Kishida s'est rendu en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar.

Bien que la sécurité énergétique ait été l'une des priorités de la tournée de Kishida, les initiatives en matière de technologies vertes et la coopération dans le domaine des technologies et des infrastructures ont également occupé une place prépondérante.

« C'était une visite très importante », a dit Al-Ansari à l'animatrice de l'émission « Frankly Speaking », Katie Jensen. « Plus de 26 accords ont été signés entre le Japon et l'Arabie saoudite dans de nombreux domaines. Notamment, l'eau, les industries de pointe, les technologies, le secteur de la santé et le secteur financier.

« Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Asie sont donc très dynamiques. Il ne faut pas oublier non plus que la réunion Asie centrale-CCG s'est tenue il y a quelques jours et que, pour la première fois, les deux blocs ont commencé à consolider leurs relations. »

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Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ( à droite) rencontre le Premier ministre japonais Fumio Kishida (2e à gauche) au palais Al-Salam à Djeddah, le 16 juillet 2023. (SPA) 

Le 19 juillet, le sommet entre le Conseil de coopération du Golfe et les pays d'Asie centrale (CCG-C5) s'est déroulé dans la ville saoudienne de Djeddah, et a de nouveau renforcé les liens entre les deux blocs régionaux.

« Les pays d'Asie centrale n'ont jamais autant été dans le champ de vision saoudien qu'aujourd'hui », a déclaré Al-Ansari en faisant référence au C5, qui comprend le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizstan et le Turkménistan.

« Ces cinq nations font partie des pays considérés comme très importants au sein de l'OPEP+. Le royaume d'Arabie saoudite, notamment par l'intermédiaire d'ACWA Power Company, gère d'énormes projets d'énergie solaire et d'électricité, en particulier en Ouzbékistan. »

« Ce sommet des cinq pays d'Asie centrale et des six pays du CCG préparera le terrain pour une coopération gagnant-gagnant plus poussée et renforcera sans aucun doute les intérêts stratégiques et économiques des deux blocs. »

« C'est le tournant saoudo-asiatique ».

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Photo de famille des dirigeants de l'Arabie saoudite, du Bahreïn, du Koweït, d'Oman, du Qatar, des Émirats arabes unis, du Kazakhstan, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan, du Kirghizistan et du Turkménistan lors du sommet du Conseil de coopération du Golfe et des pays d'Asie centrale (CCG-C5) à Djeddah, le 19 juillet 2023. (SPA) 

L’intérêt du Royaume pour l’Orient est en partie motivé par la montée en puissance de la Chine en sa qualité de grand importateur d'énergie et de puissance mondiale en matière d'industrie manufacturière et de technologie.

La Chine est le premier partenaire commercial de l'Arabie saoudite, tandis que le Royaume est le premier partenaire commercial de la Chine au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, avec des échanges bilatéraux dans le domaine de l'énergie et une large gamme de produits industriels.

Mais Pékin joue également un rôle de plus en plus important dans le domaine de la diplomatie au Moyen-Orient.

L'accord conclu en mars entre l'Arabie saoudite et l'Iran, qui a ouvert la voie à la normalisation des relations, a été négocié par la Chine. Est-ce le début d'un rôle plus large pour la Chine dans la région ?

« Il y a quelques années, je me souviens qu'un de mes amis, un diplomate du CCG, se trouvait à Pékin, en Chine, et je lui ai demandé pourquoi nous ne poussions pas les Chinois à faire quelque chose par rapport à l'Iran, » a poursuivi Al-Ansari.

« Il m'a dit qu'ils soulevaient toujours cette question {avec leurs} homologues chinois, et qu'ils ne parlaient jamais que de commerce. »

« C'est donc une phase très importante pour le gouvernement chinois, qui ne se concentre plus seulement sur le commerce, mais aussi sur les accords de sécurité et le parrainage politique ».

« Je pense que c'est un grand pas pour la Chine, pour l'Iran, pour les pays du CCG et l'Arabie saoudite, c'est certain ».

L'engagement plus profond de l'Arabie saoudite auprès des puissances non occidentales a suscité des spéculations de la part de politiciens et de commentateurs à Washington, selon lesquels Riyad a choisi de se ranger du côté de la Chine et de la Russie plutôt que du côté de ses alliés traditionnels américains et occidentaux.

Selon Al-Ansari, il est tout à fait naturel que l'Arabie saoudite, en tant que nation souveraine, diversifie ses relations diplomatiques et commerciales, mais cela ne signifie pas que le Royaume ait renoncé à son partenariat stratégique avec les États-Unis, qui est d'une importance vitale.

Dans le même temps, a-t-il ajouté, Washington ne devrait pas essayer de s'immiscer dans les relations de nations souveraines, ni imposer une politique de deux poids deux mesures, selon laquelle il est permis d'entretenir des relations commerciales avec la Chine tout en empêchant d'autres pays de le faire.

« Les États-Unis sont le principal partenaire commercial de la Chine.  Dicter à d'autres pays la manière dont ils doivent mener leurs affaires et avec qui ils doivent le faire n'est pas la voie à suivre », a souligné Al-Ansari.

« Il y a trente ans, la Chine était le principal partenaire commercial de vingt pays. Aujourd'hui, ce nombre s'élève à plus de 130 pays. C'est donc une réalité sur le terrain. C'est l'usine du monde. Travaillons avec la Chine. »

« La Chine n'est pas, comme on le pense, un pays maléfique. Nous ne voulons pas de cette politique de deux poids, deux mesures, ni de cette approche à somme nulle de la part des États-Unis.

Nous voulons que le monde vive en harmonie et, en même temps, nous voulons un accord gagnant-gagnant avec tout le monde, que ce soit avec la Chine, la Russie, nos amis européens ou les États-Unis, et c'est le rôle que l'Arabie saoudite veut jouer, être un égalisateur, se situer au milieu et faire des affaires avec tout le monde. »

Selon Al-Ansari, l'importance que l'Arabie saoudite accorde à l'idée de souveraineté n'est pas nouvelle et les États-Unis n'ont rien à craindre des tractations diplomatiques unilatérales de Riyad.

« Les Saoudiens ont toujours eu cette idée que la souveraineté est essentielle pour l'Arabie saoudite et pour tous les pays qui souhaitent être amis avec l'Arabie saoudite », a-t-il déclaré. « Les Saoudiens n'ont pas changé de cap en ce qui concerne le passage d'un allié à un autre. Ce n'est ni la pratique ni le style du Royaume. Les Saoudiens suivent leurs intérêts depuis leur création. Ainsi, dès le début, les Saoudiens ont travaillé avec les Américains pour faire face aux principaux conflits et adversaires dans le monde. »

Les Saoudiens et les Américains ont combattu le communisme et le terrorisme ensemble, et ils ont stabilisé l'énergie et l'économie mondiales ensemble. Et les Saoudiens sont réellement engagés dans cette relation très stratégique et importante.

« En ce qui concerne les États-Unis, ils sont actuellement considérés comme le deuxième partenaire commercial du Royaume d'Arabie saoudite et également comme le principal partenaire stratégique du Royaume en matière de sécurité, etc. Mais il y a certainement des différences, comme dans toute relation ».

Washington ne devrait pas non plus s'inquiéter de l'engagement de l'Arabie saoudite avec la Russie sur le pétrole, a indiqué Al-Ansari - une démarche qui vise uniquement à aider à stabiliser les marchés mondiaux de l'énergie dans la foulée de la guerre en Ukraine et des sanctions occidentales visant les hydrocarbures russes.

« En ce moment, les Américains sont peut-être contrariés par le fait que nous travaillons avec les Russes dans le cadre de l'OPEP+, mais je ne pense pas qu'ils devraient s’en inquiéter, car nous ne sommes pas là pour aider un pays spécifique contre un autre », a expliqué Al-Ansari.

« Nous sommes là pour stabiliser le marché de l'énergie. Et le seul et unique moyen d'y parvenir est de nous engager et de disposer d'un mécanisme unifié qui nous permette de travailler sur l'offre et la demande. »

Rejetant l'idée d'un alignement géopolitique contre les États-Unis, il a précisé : « Je pense que personne ne croit à l'idée que l'Arabie saoudite se range du côté de la Russie au travers de ses décisions au sein de l'OPEP. Il s'agit simplement d'une information dépassée qui a été lancée par l'administration américaine dans un moment de colère. Et les médias n'ont pas arrêté d'en parler ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com