Le ministre saoudien met en lumière les initiatives en matière d’emploi lors de la réunion du G20 sur le travail et l’emploi

Ahmed Al-Rajhi, ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, prend la parole lors de la réunion des ministres du Travail et de l’Emploi du G20 à Indore, en Inde, vendredi. (SPA)
Ahmed Al-Rajhi, ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, prend la parole lors de la réunion des ministres du Travail et de l’Emploi du G20 à Indore, en Inde, vendredi. (SPA)
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Publié le Samedi 22 juillet 2023

Le ministre saoudien met en lumière les initiatives en matière d’emploi lors de la réunion du G20 sur le travail et l’emploi

  • Ahmed Al-Rajhi, le ministre des Ressources humaines, a signé un accord avec son homologue sud-coréen pour l’échange d’expertise et la coopération dans les domaines liés à l’emploi
  • Al-Rajhi a affirmé le soutien du Royaume à la présidence indienne du G20 cette année

RIYADH : Ahmed Al-Rajhi, le ministre saoudien des Ressources humaines et du Développement social, a souligné vendredi la manière dont les autorités du Royaume s’emploient à développer sa main-d’œuvre et les compétences des travailleurs, et à garantir que ces derniers bénéficient d’une protection sociale complète.

Il s’exprimait alors qu’il dirigeait la délégation du Royaume à la réunion des ministres du Travail et de l’Emploi du G20 à Indore, en Inde, a rapporté l’agence de presse saoudienne. Les participants à l’événement de deux jours, et qui s’est terminé vendredi, comprenaient des ministres des États membres du G20, des chefs d’organisations régionales et internationales et des représentants de la société civile d’un certain nombre de pays.

Al-Rajhi a affirmé le soutien du Royaume à la présidence indienne du G20 cette année, notant que les questions sur lesquelles il se concentre incluent des sujets-clés tels que les moyens de combler le déficit mondial de compétences, l’économie libérale, le partage des plateformes économiques, les protections sociales et le financement durable de la sécurité sociale. Il a déclaré que ces sujets font office de priorités ayant des effets tangibles et continus sur les questions de travail et d’emploi.

Il a discuté des approches du Royaume sur des questions telles que le développement des ressources humaines et des compétences, et la fourniture de protections sociales complètes pour les travailleurs, ajoutant qu’une attention particulière est accordée aux modèles de travail modernes lors de l’élaboration de stratégies.

Le ministre a souligné certaines des initiatives et programmes les plus importants du Royaume, notamment son initiative des conseils sectoriels des compétences, un accélérateur de compétences et un portail sur l’emploi indépendant, et a énuméré leurs réalisations et les effets importants qu’ils ont sur le marché du travail saoudien.

En marge de la réunion, Al-Rajhi a signé un protocole d’accord avec son homologue sud-coréen, Lee Jung-Sik, pour l’échange d’expertise et la coopération dans les domaines du travail et de l’emploi.

L’accord reflète les efforts du ministère saoudien pour établir et renforcer les relations internationales avec ses homologues dans d’autres pays et pour consolider la coopération technique bilatérale, a rapporté la SPA.

Avant la signature de cet accord, les deux ministres avaient discuté de questions-clés d’intérêt commun, passé en revue les relations stratégiques historiques entre leurs nations et souligné l’importance d’une coopération accrue.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Al-Habtoor abandonne son projet de chaîne de télévision basée à Beyrouth en raison de «sérieux problèmes de sécurité»

La société, basée à Dubaï, a exprimé son intention d'explorer d'autres implantations dans «des pays offrant un environnement plus stable et sécurisé, favorable à de telles initiatives». (Getty/Dossier)
La société, basée à Dubaï, a exprimé son intention d'explorer d'autres implantations dans «des pays offrant un environnement plus stable et sécurisé, favorable à de telles initiatives». (Getty/Dossier)
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  • La société émiratie affirme avoir été la cible de «campagnes orchestrées comprenant des accusations, des calomnies et des menaces» dirigées contre son personnel
  • «Nous avons été confrontés à des défis insurmontables qui dépassent ce qui peut être raisonnablement supporté en termes de sécurité pour notre équipe», déclare le patron Khalaf Ahmad al-Habtoor

LONDRES: Le groupe émirati Al-Habtoor a renoncé à son projet de création d'une chaîne de télévision à Beyrouth en raison de ce qu'il a décrit comme de «sérieux problèmes de sécurité», notamment des menaces physiques à l'encontre de l'entreprise et de ses employés.

«À la suite de l'annonce du projet, le groupe a été confronté à un déferlement de campagnes orchestrées comprenant des accusations, des calomnies et des menaces», déclare la société.

Les responsables restent non identifiés, mais le groupe indique avoir déposé des plaintes pénales et civiles au Liban, exprimant sa reconnaissance envers le ministre libanais de l'Information, Ziad Makary, pour son soutien.

Le président du groupe, Khalaf Ahmad al-Habtoor, a confirmé mardi l’annulation de la création de la chaîne de télévision, initialement axée sur un contenu culturel, social et sportif.

«Nous avons été confrontés à des défis insurmontables qui dépassent ce qui peut être raisonnablement supporté en termes de sécurité pour notre équipe», souligne-t-il.

«Nous sommes contraints de chercher une alternative au lancement du projet au Liban.»

La société, basée à Dubaï, a exprimé son intention d'explorer d'autres implantations dans «des pays offrant un environnement plus stable et sécurisé, favorable à de telles initiatives».

Le groupe opère dans divers secteurs tels que la construction, l'immobilier et l'hôtellerie au Moyen-Orient, en Europe et aux États-Unis.

La nouvelle chaîne de télévision avait pour ambition de «diffuser des histoires positives, des succès ainsi que de bonnes nouvelles» du Liban. Le projet devait permettre la création de quelque trois cents emplois, avec des plans incluant la construction d'une ville-studio de 100 000 mètres carrés.

«Notre objectif a toujours été de soutenir le peuple libanais et de fournir un contenu qui inspire l'espoir et la positivité», précise la société.

«Face à la situation actuelle, nous sommes contraints de nous retirer de cette initiative et d'abandonner la création de notre chaîne de télévision au Liban.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


De nouvelles saisons de Million Dollar Island seront produites à Neom

La date de diffusion des nouvelles saisons n'a pas encore été annoncée. Ard al-Million sera diffusée sur MBC1 et Shahid. (Photo fournie)
La date de diffusion des nouvelles saisons n'a pas encore été annoncée. Ard al-Million sera diffusée sur MBC1 et Shahid. (Photo fournie)
La date de diffusion des nouvelles saisons n'a pas encore été annoncée. Ard al-Million sera diffusée sur MBC1 et Shahid. (Photo fournie)
La date de diffusion des nouvelles saisons n'a pas encore été annoncée. Ard al-Million sera diffusée sur MBC1 et Shahid. (Photo fournie)
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  • Talpa Studios reconduit une émission de télé-réalité à succès pour MBC au Moyen-Orient et NET5 aux Pays-Bas
  • Blue Engine Studios a joué un rôle décisif dans la conclusion de l'accord entre Talpa Studios et le secteur des médias de Neom

DUBAÏ: Talpa Studios, fondé par John de Mol, le créateur des émissions populaires The Voice et Big Brother, a reconduit son émission de télé-réalité Million Dollar Island pour de nouvelles saisons au Moyen-Orient et aux Pays-Bas.

Les nouvelles saisons, intitulées Million Dollar Island ou Ard al-Million pour MBC au Moyen-Orient et Million Dollar Desert pour NET5 aux Pays-Bas, seront produites au centre de production saoudien de Neom, en collaboration avec le studio de production régional Blue Engine Studios.

Il s'agira de la deuxième saison d'Ard al-Million. La première saison a été diffusée sur les chaînes du groupe MBC, MBC1, MBC IRAQ et Shahid au mois de mai dernier.

Produite par Monday Media, Million Dollar Island a déjà été diffusée pendant deux saisons aux Pays-Bas. Cette nouvelle saison marque toutefois un changement, avec un format axé sur le désert, via un tournage prévu à Neom.

Blue Engine Studios a joué un rôle décisif dans la conclusion de l'accord entre Talpa Studios et le secteur des médias de Neom; son objectif est d'attirer davantage de pays vers le centre de production de Neom.

Leur travail sur la version néerlandaise a consisté à faciliter la production de la dernière saison par Monday Media, notamment en recherchant des fournisseurs, des autorisations et des équipements, dans le cadre de l'engagement du studio à établir un centre de production pour l'émission au sein de Neom.

Ziad Kebbi, PDG de Blue Engine Studios, souligne que «la collaboration avec Neom et Talpa Studios témoigne de notre engagement à produire des divertissements de haute qualité qui trouvent un écho auprès du public».

Contrairement aux saisons précédentes, qui comptaient cent candidats, les nouvelles saisons verront désormais trente participants mettre à l'épreuve leur endurance en relevant les défis de la vie dans le désert.

D'autres ajustements au format seront dévoilés lors de la diffusion des nouvelles saisons.

«Ces séries dérivées préservent les principes fondamentaux qui ont rendu la série originale si attrayante, tout en introduisant des éléments innovants adaptés aux magnifiques paysages désertiques de Neom», déclare Sebastian van Barneveld, directeur de la distribution internationale chez Talpa Studios.

De tels partenariats assurent «une solide réserve de production et offrent la possibilité de dynamiser notre écosystème médiatique tout en formant la prochaine génération de talents», souligne Wayne Borg, directeur général de Neom Media Industries.

La date de diffusion des nouvelles saisons n'a pas encore été annoncée. Ard al-Million sera diffusée sur MBC1 et Shahid.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Atos: l'Etat fait une offre de 700 millions d'euros pour racheter les activités sensibles

L'Etat a fait une offre de 700 millions d'euros pour acheter les activités d'Atos jugées stratégiques et sensibles, dont les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, a indiqué vendredi dans un communiqué le groupe informatique français, en pleine restructuration. (AFP)
L'Etat a fait une offre de 700 millions d'euros pour acheter les activités d'Atos jugées stratégiques et sensibles, dont les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, a indiqué vendredi dans un communiqué le groupe informatique français, en pleine restructuration. (AFP)
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  • Cette offre vise à éviter que ces activités, qui touchent à la souveraineté de la France, tombent entre les mains d'acteurs étrangers
  • La proposition de l'Etat, formulée dans une "lettre d'offre confirmatoire non engageante", concerne "l'acquisition potentielle de 100% des activités d'Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS d'Atos

PARIS: L'Etat a fait une offre de 700 millions d'euros pour acheter les activités d'Atos jugées stratégiques et sensibles, dont les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, a indiqué vendredi dans un communiqué le groupe informatique français, en pleine restructuration.

Cette offre vise à éviter que ces activités, qui touchent à la souveraineté de la France, tombent entre les mains d'acteurs étrangers. Elle intervient deux jours après le choix du consortium mené par Onepoint pour la reprise d'Atos.

La proposition de l'Etat, formulée dans une "lettre d'offre confirmatoire non engageante", concerne "l'acquisition potentielle de 100% des activités d'Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS (Big Data & Cybersécurité)" d'Atos, a indiqué le groupe.

Ces activités englobent les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, les contrats avec l'armée française et les produits de cybersécurité.

"Cette offre confirmatoire non-engageante porte sur une valeur d'entreprise globale de 700 millions d'euros", a poursuivi Atos.

L'offre de l'Etat était attendue pour mi-juin. La valeur indicative de ces activités était estimée entre 700 millions et un milliard d'euros, avait indiqué Atos fin avril au début des discussions avec l'Etat sur leur acquisition.

"Aucune certitude ne peut être apportée quant à l'issue des négociations et à la conclusion d'un accord définitif entre les parties", a mis en garde Atos dans son communiqué.

Son conseil d'administration, sous l'égide de la conciliatrice Hélène Bourbouloux, et sa direction "vont discuter de cette proposition avec l'Etat".

"Nous ferons tout pour sanctuariser la partie des actifs dits ultrasensibles, mais nous serons très vigilants à ce qu'ils ne soient pas bradés", avait affirmé mercredi aux Echos David Layani, patron de Onepoint, après être sorti gagnant de la compétition pour la reprise d'Atos face au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Dans son communiqué, Atos confirme "son objectif de parvenir à un accord définitif de restructuration financière avec le consortium Onepoint et ses créanciers financiers, qui sera ensuite mis en œuvre par le biais d'une procédure accélérée dédiée, d'ici juillet".