L'ex-PDG de Nissan, Carlos Ghosn, ne cherche pas à faire de la politique au Liban

Carlos Ghosn a admis avoir perdu la bataille initiale avec Nissan, mais avec un procès d'un milliard de dollars intenté à Nissan et à ceux qui ont provoqué sa chute, la guerre est loin d'être terminée. (Photo, ANJ)
Carlos Ghosn a admis avoir perdu la bataille initiale avec Nissan, mais avec un procès d'un milliard de dollars intenté à Nissan et à ceux qui ont provoqué sa chute, la guerre est loin d'être terminée. (Photo, ANJ)
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Publié le Mardi 18 juillet 2023

L'ex-PDG de Nissan, Carlos Ghosn, ne cherche pas à faire de la politique au Liban

  • «Je ne suis pas intéressé par une carrière politique, et je l'ai dit à plusieurs reprises», a déclaré Carlos Ghosn lors d’une conférence de presse à Tokyo en réponse à une question d'Arab News Japan
  • L'ancien hommes d’affaires a intenté au Liban un procès d'un milliard de dollars à Nissan et à ceux qui ont provoqué sa chute

TOKYO: L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, a déclaré mardi qu'il ne recherchait pas une carrière politique, mais qu'il aiderait le Liban si on lui demandait de le faire.

Carlos Ghosn s'est exprimé par vidéo lors d'une conférence de presse organisée par le Club des correspondants étrangers du Japon, qui comprenait également son avocat japonais Gohara Nobuo.

«Je ne suis pas intéressé par une carrière politique, et je l'ai dit à plusieurs reprises», a-t-il déclaré aux médias à Tokyo en réponse à une question d'Arab News Japan. «Mon histoire bénéficie d’un grand soutien dans le monde arabe, et même en France, au Brésil et dans de nombreux pays. Pourquoi? Parce que les gens sont choqués. Ils disent que ce gars a travaillé pendant dix-neuf ans au Japon pour le Japon. Il a sauvé l'entreprise qui n'a pu être sauvée par les Japonais. Il a travaillé pour eux pendant dix-neuf ans. Il a été un ambassadeur du Japon pendant dix-neuf ans. Nous l'avons entendu à Davos. Il a été décoré par l'Empereur du Japon. Il était conseiller du Premier ministre Koizumi (Junichiro) pour aider à attirer les investissements étrangers, et voilà comment ils le traitent en fin de compte.»

Carlos Ghosn a admis avoir perdu la bataille initiale avec Nissan, mais avec un procès d'un milliard de dollars intenté à Nissan et à ceux qui ont provoqué sa chute, la guerre est loin d'être terminée. À son tour, Nissan poursuit Ghosn au Japon dans une affaire civile, exigeant des dommages et intérêts pour ses actes répréhensibles présumés. Cependant, le procès au Liban n'est pas une affaire civile et pourrait être plus préjudiciable pour Nissan.

«Il s'agit d'un procès pénal basé sur les nombreux délits commis par Nissan», a déclaré Ghosn. «Au Liban, des délits qui sont maintenant étayés par des faits, des témoins, des visites, des noms, et ces gens ne peuvent pas s'en tirer, et c'est pourquoi je continue. Nissan m’a fait beaucoup de tort, tort qui ne peut pas être réparé.»

«Les personnes seront appelées à se présenter devant la justice pénale au Liban, et s'ils ne le font pas, eh bien, ils subiront les conséquences de ne pas se présenter et venir se défendre. Il s'agit d'un procès pénal qui aura des conséquences financières», a-t-il assuré.

Carlos Ghosn a déclaré à son auditoire que même certaines personnes aux Nations unies avaient affirmé que son arrestation était «arbitraire» et violait ses droits humains. Il a cependant affirmé cependant qu'il n'agissait pas dans un esprit de vengeance, mais pour que justice soit faite.

«Ce que je recherche, ce n'est pas la vengeance. J'essaie de récupérer une partie de mes droits et je veux juste m'assurer que tous les criminels et les comploteurs ne dormiront pas sur leurs deux oreilles après ce qu'ils ont fait. Nissan devra payer pour ses actes envers moi et ma famille, et les personnes qui y ont contribué paieront également. Il y a une justice au Liban.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Au moins 322 enfants tués à Gaza en dix jours, selon l'Unicef

"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué. (AFP)
"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué. (AFP)
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  • L'Unicef a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire
  • "Le cessez-le-feu offrait un filet de sécurité dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin", a déploré dans le communiqué la patronne de l'Unicef, Catherine Russell

NATIONS-UNIES: La reprise de l'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 322 enfants en dix jours dans ce territoire palestinien assiégé, a annoncé lundi l'Unicef.

"La rupture du cessez-le-feu et la reprise d'intenses bombardements et opérations terrestres dans la bande de Gaza aurait causé la mort d'au moins 322 enfants et en aurait blessé 609 autres, soit une moyenne quotidienne de plus de 100 enfants tués ou mutilés au cours des dix derniers jours", a écrit l'agence onusienne pour l'enfance dans un communiqué.

"La plupart de ces enfants étaient déplacés, s'abritant dans des tentes de fortune ou des habitations endommagées", a ajouté l'Unicef près de deux semaines après la reprise de l'opération militaire par Israël.

L'Unicef a souligné que ces chiffres incluaient les enfants qui auraient été tués ou blessés dans une attaque du 23 mars contre le service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud du territoire.

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

"Le cessez-le-feu offrait un filet de sécurité dont les enfants de Gaza avaient désespérément besoin", a déploré dans le communiqué la patronne de l'Unicef, Catherine Russell.

Désormais, "les enfants sont à nouveau plongés dans un cycle de violences meurtrières et de privations", a-t-elle poursuivi.

Depuis la reprise de l'offensive, 1.001 personnes ont été tuées à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, portant le bilan total à 50.357 morts depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.

Sur ce total, 15.000 sont des enfants, a encore rappelé l'Unicef.