Olivier Becht aux EAU à l'occasion du 14-juillet: «Ensemble, nous réussirons à décarboner notre économie »

Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger. (Fourni)
Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger. (Fourni)
De hauts diplomates français avec le Dr Thani Al-Zeyoudi, ministre d'État des Émirats arabes unis pour le commerce extérieur. (Fourni)
De hauts diplomates français avec le Dr Thani Al-Zeyoudi, ministre d'État des Émirats arabes unis pour le commerce extérieur. (Fourni)
La députée française Amelia Lakrafi a souligné la nécessité pour les ressortissants français vivant à l'étranger aux EAU de s'inscrire au consulat. (Fourni)
La députée française Amelia Lakrafi a souligné la nécessité pour les ressortissants français vivant à l'étranger aux EAU de s'inscrire au consulat. (Fourni)
Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï. (Fourni)
Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï. (Fourni)
L'ambassadeur de France aux Emirats Arabes Unis Nicolas Niemtchinow. (Fourni)
L'ambassadeur de France aux Emirats Arabes Unis Nicolas Niemtchinow. (Fourni)
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Publié le Vendredi 14 juillet 2023

Olivier Becht aux EAU à l'occasion du 14-juillet: «Ensemble, nous réussirons à décarboner notre économie »

  • Les EAU sont une plaque tournante internationale majeure où la France doit jouer pleinement son rôle
  • «Le 14-Juillet est notre fête nationale. C'est un moment d'unité, d'inclusion et d'ouverture», a rappelé Mme Lakrafi

DUBAÏ: Les communautés française, émirienne et expatriée se sont réunies le 13 juillet à Dubaï pour célébrer la fête nationale. Organisée sous le signe de l'amitié franco-émirienne, la célébration a réuni des citoyens français et émiriens, des partenaires et des officiels, notamment Olivier Becht, ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, et le Dr Thani ben Ahmed al-Zeyoudi, ministre d'État émirati chargé du commerce extérieur.

«Les Français aux Émirats arabes unis [EAU] sont nos meilleurs ambassadeurs, les ambassadeurs de notre savoir-faire, de notre savoir-être, les ambassadeurs également de nos valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité», a déclaré M. Becht à Arab News en français.

«La région dans laquelle [les expatriés français] sont installés comptent beaucoup pour la France. Nous avons un lien historique fort avec les Émirats arabes unis depuis plus de cinquante ans, un partenariat stratégique, mais nous avons également des liens solides avec d'autres pays de la région», a-t-il ajouté. Il a souligné l'engagement de la France envers la transition énergétique afin de lutter contre le changement climatique, ce qui revêt une importance particulière alors que nous nous rapprochons de la COP28, qui sera organisée par les EAU en novembre 2023.

«Nous sommes fiers que les EAU puissent accueillir et présider la COP28. Cet automne, nous sommes persuadés que c'est ensemble que nous réussirons à relever ce grand défi pour décarboner notre économie et faire en sorte que notre planète soit encore viable, respirable pour nos enfants et nos petits-enfants», a indiqué M. Becht.

L'événement réunissait la communauté française et francophone, avec des participants issus de divers secteurs, autour de l'ambassadeur de France aux EAU, M. Nicolas Niemtchinow, et de Mme Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï.

Après l’hymne national des EAU et la Marseillaise, Mme Kennedy s'est adressée à l'auditoire. Une partie de son discours était prononcée en arabe, ce qui souligne encore une fois les liens entre la France et les EAU.

«Aux EAU, notre communauté est très active et dynamique. Chaque année, je suis impressionnée par sa capacité à s'adapter et à contribuer au dynamisme extraordinaire et à la diversité de Dubaï. Les membres de cette communauté [...] peuvent se féliciter de faire briller notre pays à l'étranger», a lancé Nathalie Kennedy.

M. Niemtchinow a quant à lui souligné le caractère exceptionnel qui régit les relations bilatérales entre la France et les EAU ainsi que l'ampleur et la cohérence des partenariats franco-émiriens. Ces derniers couvrent aujourd'hui tous les domaines, en particulier la santé, l'éducation et la protection de l'environnement.

«Les Émirats arabes unis sont une plaque tournante internationale majeure où la France doit jouer pleinement son rôle. Les EAU et la France sont des partenaires de longue date et de véritables amis, avec un haut niveau de confiance et de proximité sur un large éventail de questions importantes. Sur la scène mondiale et au Moyen-Orient, nos deux pays présentent des objectifs communs sur les principales questions essentielles, comme le changement climatique et la COP28», a précisé l'ambassadeur français.

À cette occasion, Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, a réitéré la nécessité pour les ressortissants français qui vivent à l'étranger, aux EAU et dans la région de s'inscrire au consulat.

«C'est important pour nous, d’un point de vue administratif, d’aider [les expatriés français], et d'autant plus important que plus ils seront enregistrés, plus on pourra allouer les ressources dans les consulats. Aidez-nous à vous aider», a déclaré Mme Lakrafi.

Selon la députée, il y a aux EAU entre 45 000 et 50 000 Français non enregistrés.

Revenant sur les récentes émeutes en France, Mme Lakrafi a souligné les efforts entrepris par le gouvernement français. «Je pense qu'on va dans le bon sens, mais il va falloir du temps pour réparer ce qui a été défait.»

«Il est regrettable et triste de constater à quel point le climat s'est dégradé […], mais je félicite collectivement les députés de la majorité d'avoir voté cette augmentation du budget du ministère de l'Intérieur», a-t-elle ajouté.

Cette année, la fête nationale est une occasion de partager un message d'optimisme et d’exprimer la volonté d'aider et d'accompagner. «Le 14-Juillet est notre fête nationale. C'est un moment d'unité, d'inclusion et d'ouverture», a conclu Mme Lakrafi.

 


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


Des frappes israéliennes font des dizaines de morts dans la bande de Gaza

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.  "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe. "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
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  • Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement Hamas
  • Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien

TERRITOIRES PALESTINIENS: Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Déclenchée le 7 octobre 2023 après une attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien, la guerre à Gaza s'est propagée au Liban, où le mouvement pro-iranien Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au mouvement palestinien.

Après des discussions à Beyrouth en vue d'obtenir une trêve entre l'armée israélienne et le Hezbollah, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, doit rencontrer jeudi en Israël le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à 12H30 (10H30 GMT).

Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien.

Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne sur un quartier de Gaza-ville (nord).

"Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés (vers des hôpitaux) après une frappe ayant visé (une) maison (...) à Cheikh Radwan", a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation.

"Ici, il y a un martyr et un corps sans tête. Nous ne savons pas de qui il s'agit jusqu'à présent", témoigne auprès de l'AFPTV, Moataz Al-Arouqi, un Palestinien du quartier.

Une autre frappe survenue aux alentours de minuit (22H00 GMT) dans la zone de Beit Lahia et Jabalia (nord) a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales.

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.

"Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza".

"Arrêt total de l'agression" 

La guerre dans le territoire palestinien a été déclenchée en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, malgré les appels internationaux demandant la fin du conflit.

Au Liban, Israël et le Hezbollah sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre après un an de tirs transfrontaliers, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du pays depuis le 30 septembre.

Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du mouvement. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés.

L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.

Dans ce contexte, l'émissaire Amos Hochstein s'est rendu mardi à Beyrouth où il a déclaré qu'une solution était "à portée de main" mais que c'était aux belligérants de "décider".

Israël "ne peut pas nous imposer ses conditions", a prévenu mercredi le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, disant exiger "l'arrêt total de l'agression" au Liban.

M. Netanyahu avait averti lundi que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas de trêve.

"Très violente frappe" 

Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent au Liban sur des bastions du Hezbollah. De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Plusieurs secteurs du sud du pays ont été ciblés, notamment la bourgade de Khiam, située à environ six kilomètres de la frontière, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille, selon l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).

Jeudi matin, le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé des appels à évacuer aux habitants de trois zones proches de la ville de Tyr (sud).

Les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au Liban plus de 3.550 morts depuis octobre 2023, la plupart depuis le début de la campagne israélienne massive de bombardements le 23 septembre. Côté israélien, 79 militaires et 46 civils ont été tués en 13 mois.