Irak: des «tonnes» de poissons morts échoués sur les bords d'une rivière

Des milliers de poissons morts ont été retrouvés sur les bords d'un cours d'eau du sud de l'Irak, une catastrophe qui pourrait être liée aux conséquences de la sécheresse dans ce pays désertique où les autorités ont ouvert une enquête. (AFP)
Des milliers de poissons morts ont été retrouvés sur les bords d'un cours d'eau du sud de l'Irak, une catastrophe qui pourrait être liée aux conséquences de la sécheresse dans ce pays désertique où les autorités ont ouvert une enquête. (AFP)
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Publié le Jeudi 06 juillet 2023

Irak: des «tonnes» de poissons morts échoués sur les bords d'une rivière

  • Un militant environnementaliste pointe du doigt «une hausse des températures» provoquant une évaporation accrue et «le faible débit d'eau», ce qui a pour conséquences «un manque d'oxygène et une hausse de la salinité»
  • D'après les analyses, «le taux d'oxygène (dans l'eau) est de zéro, en plus d'une augmentation du taux de salinité», précisant que neuf espèces vivent dans ces eaux et que les poissons «continuent de mourir»

AL-MAJAR AL-KABIR: Des milliers de poissons morts ont été retrouvés sur les bords d'un cours d'eau du sud de l'Irak, une catastrophe qui pourrait être liée aux conséquences de la sécheresse dans ce pays désertique où les autorités ont ouvert une enquête.

Sur des photos prises lundi par un photographe, on peut voir des milliers de poissons de petite taille échoués sur le bord de la rivière dans la zone d'al-Majar al-Kabir, située dans la province de Missane (sud-est). Cette région frontalière de l'Iran est célèbre pour ses marais irrigués par le fleuve Tigre.

Derrière ce phénomène, le militant environnementaliste Ahmed Saleh Neema pointe du doigt "une hausse des températures" provoquant une évaporation accrue et "le faible débit d'eau", ce qui a pour conséquences "un manque d'oxygène et une hausse de la salinité".

Considéré par l'ONU comme l'un des cinq pays au monde les plus exposés à certains effets du changement climatique, l'Irak subit une sécheresse qui s'est aggravée ces quatre dernières années

En cause: le manque de précipitations, des températures anormalement élevées, mais surtout, selon les autorités, les barrages construits en amont par la Turquie et l'Iran. Ces ouvrages ont entraîné en aval une chute drastique du débit des fleuves sur le territoire irakien.

Khodr Abbas Salmane, directeur dans la province de Missane de la section locale des marais rattachée au ministère de l'Environnement, participe lundi à une mission d'inspection sur le site où plusieurs "tonnes" de poissons sont morts.

D'après les analyses, "le taux d'oxygène (dans l'eau) est de zéro, en plus d'une augmentation du taux de salinité", a-t-il dit à l'AFP, précisant que neuf espèces vivent dans ces eaux et que les poissons "continuent de mourir".

Des échantillons de poissons et de l'eau seront analysés pour "déterminer s'il y a ou non présence de produits chimiques", a-t-il ajouté.

Le niveau de salinité de l'eau est tel qu'elle "ne peut même pas être utilisée à des fins agricoles", au risque de "ravager" la terre, a-t-il dit.

Selon lui, "la toxicité de l'eau peut aussi augmenter et s'infiltrer dans la terre". "N'importe quel animal mort pourrit (...) Cela augmente le niveau de pollution."

En 2018, un phénomène similaire avait frappé la province centrale de Babylone. A l'époque, les pisciculteurs avaient retrouvé des milliers de carpes mortes, retournées. Ils n'avaient pas été en mesure d'en identifier la cause, certains évoquant un virus, d'autres des produits chimiques.


Le retour des habitants du nord d'Israël: nouveau but de guerre, annonce Netanyahu

Cette photo prise en Israël le long de la frontière avec le Sud-Liban montre de la fumée s'élevant au-dessus du village libanais de Wazzani lors d'un bombardement israélien le 16 septembre 2024. (AFP)
Cette photo prise en Israël le long de la frontière avec le Sud-Liban montre de la fumée s'élevant au-dessus du village libanais de Wazzani lors d'un bombardement israélien le 16 septembre 2024. (AFP)
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  • "Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre ce soir, afin d'y inclure la section suivante: le retour en toute sécurité des habitants du nord (du pays) dans leurs maisons"
  • Les violences transfrontalières ont fait 623 morts au Liban, principalement des combattants, mais aussi au moins 141 civils, selon un décompte de l'AFP

JERUSALEM: Benjamin Netanyahu a annoncé mardi que le retour des habitants du nord d'Israël, qu'ils ont fui en raison des tirs du Hezbollah, était désormais l'un des buts de son gouvernement, le chef du Hamas affirmant de son côté être prêt à "une longue guerre d'usure" aux côtés de ses alliés de la région.

"Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre ce soir, afin d'y inclure la section suivante: le retour en toute sécurité des habitants du nord (du pays) dans leurs maisons", a expliqué le bureau du Premier ministre israélien dans un communiqué.

Depuis l'attaque de grande ampleur menée par le mouvement palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre, les tirs sont devenus presque quotidiens entre l'armée israélienne et le mouvement  libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran.

Les violences transfrontalières ont fait 623 morts au Liban, principalement des combattants, mais aussi au moins 141 civils, selon un décompte de l'AFP.

Du côté israélien, y compris sur le plateau du Golan annexé, les autorités ont annoncé la mort d'au moins 24 soldats et 26 civils.

Le Hezbollah a revendiqué des "dizaines" d'attaques contre des positions israéliennes lundi, et l'armée israélienne a déclaré avoir frappé des cibles "terroristes" au Liban.

"La possibilité d'un accord s'éloigne car le Hezbollah continue de soutenir le Hamas", a déclaré lundi le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, à l'émissaire américain Amos Hochstein, en visite en Israël.

« Seul moyen »

M. Gallant a aussi jugé que "l'action militaire" était "le seul moyen de garantir le retour des communautés du nord d'Israël dans leurs foyers".

Le numéro deux du Hezbollah, Naïm Qassem avait déclaré samedi que son groupe n'avait "pas l'intention d'entrer en guerre (mais) si Israël déclenche une guerre, nous y ferons face et les pertes seront énormes pour nous comme pour eux".

Le chef du Hamas Yahya Sinouar a assuré de son côté que le mouvement palestinien était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre les forces israéliennes dans la bande de Gaza.

Les "efforts conjoints" avec les groupes de "la résistance" au Liban, en Irak et au Yémen vont "briser la volonté" d'Israël, a-t-il ajouté dans un message de félicitations aux rebelles houthis du Yémen, alliés du Hamas, qui ont mené dimanche une attaque au missile sur le centre d'Israël.

Ces propos ont semblé répondre au ministre de la Défense israélien qui avait assuré la semaine dernière que le "Hamas, en tant que formation militaire, n'existe plus".

Lundi, de nouveaux bombardements israéliens ont fait plus d'une vingtaine de morts dans la bande de Gaza, selon des médecins et des secouristes. L'armée n'a pas confirmé ce bilan.

« Punition collective »

Près d'un an après le début de la guerre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a dénoncé lundi la "punition collective" infligée à la population de Gaza qui subit une souffrance "inimaginable".

"Evidemment, nous condamnons tous les attaques terroristes du Hamas, ainsi que les prises d'otages", mais "la vérité est que rien ne justifie la punition collective de la population palestinienne", a-t-il dit à l'AFP.

L'assemblée générale de l'ONU va débattre à partir de mardi d'un projet de résolution palestinienne exigeant la fin de l'occupation des territoires palestiniens dans les "12 mois", un texte qui a provoqué la colère d'Israël.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.

Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis.

Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41.226 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués. La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants ont été déplacés.

Blinken attendu en Egypte

Depuis l'annonce le 1er septembre par Israël que le Hamas avait tué six otages, dont un citoyen israélo-américain, l'administration de Joe Biden redouble d'efforts pour obtenir une trêve à Gaza, sans succès.

Le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller, a assuré que pour les Etats-Unis, "une solution diplomatique est la bonne façon, et la seule façon, de ramener le calme dans le nord d'Israël".

Après des mois de négociations infructueuses pour parvenir à une trêve à Gaza, les Etats-Unis planchent, "en particulier avec l'Egypte et le Qatar", les deux autres pays médiateurs, sur une nouvelle proposition de compromis, a indiqué lundi Matthew Miller.

"Nous essayons de faire en sorte que cette proposition permette aux parties de parvenir à un accord final", a-t-il dit.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken doit se rendre à nouveau en Egypte cette semaine pour en discuter, a annoncé lundi le département d'Etat.

 


Les Houthis affirment avoir attaqué Tel-Aviv avec un «nouveau missile balistique hypersonique»

 Des secouristes éteignent un incendie dans la région de Lod, près de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël, le 15 septembre 2024. L'armée israélienne a déclaré qu'un missile tiré depuis le Yémen a traversé le centre d'Israël le 15 septembre et est «tombé dans une zone ouverte».(AFP)
Des secouristes éteignent un incendie dans la région de Lod, près de Tel-Aviv, dans le centre d'Israël, le 15 septembre 2024. L'armée israélienne a déclaré qu'un missile tiré depuis le Yémen a traversé le centre d'Israël le 15 septembre et est «tombé dans une zone ouverte».(AFP)
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  •  Des milliers d'Israéliens se sont précipités dans des abris à Tel-Aviv dimanche et de fortes explosions ont secoué la ville 
  •  Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a menacé de lancer une nouvelle vague de frappes sur le Yémen, similaires à celles de Hodeïda

AL-MOUKALLA: La milice houthie du Yémen affirme avoir tiré un missile balistique sur la capitale israélienne et a promis de continuer à tirer des roquettes sur Israël et d'attaquer ses navires en soutien au peuple palestinien.

Dans une déclaration télévisée, le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a indiqué, dimanche, que les forces houthies avaient tiré un missile hypersonique sur un site militaire à Tel-Aviv, qui a parcouru 2 040 kilomètres et a échappé aux défenses aériennes américaines et israéliennes.

«L'ennemi israélien doit s'attendre à d'autres frappes et opérations qualitatives à venir», a déclaré M. Sarea, ajoutant que l'attaque contre Tel-Aviv était également une mesure de représailles pour les frappes aériennes israéliennes sur la ville de Hodeïda, dans l'ouest du Yémen, le 20 juillet.

Des milliers d'Israéliens se sont précipités dans des abris à Tel-Aviv dimanche et de fortes explosions ont secoué la ville lorsque les défenses israéliennes ont tenté d'intercepter un missile houthi qui a atterri dans le centre de la ville.

Après l'attaque à la roquette des Houthis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a menacé de lancer une nouvelle vague de frappes sur le Yémen, similaires à celles de Hodeïda.

«Les Houthis ne sont pas sans savoir que nous faisons payer un lourd tribut à toute tentative de nous nuire. Ceux qui ont besoin d'un rappel sont invités à visiter le port de Hodeïda», a déclaré M. Netanyahou lors de la réunion de son cabinet.

S'adressant à une foule de partisans dans les zones qu'il contrôle, le chef des Houthis, Abdel Malik al-Houthi, a également promis dimanche de poursuivre la campagne contre les navires internationaux en mer Rouge et dans d'autres eaux, et de tirer des missiles sur Israël jusqu'à ce que ce dernier mette un terme à sa guerre à Gaza.

«Nos forces poursuivent leurs opérations maritimes réussies et très efficaces contre les navires liés aux adversaires israéliens, américains et britanniques», a déclaré M. Al-Houthi.

Depuis novembre, les Houthis ont tiré plus d'une centaine de missiles balistiques, de drones et de bateaux-drones sur des navires commerciaux et des navires de guerre naviguant sur les voies maritimes internationales, ainsi que des roquettes et des drones sur Israël, en affirmant qu'ils agissaient en soutien au peuple palestinien.

Les critiques affirment que les Houthis utilisent l'indignation générale du Yémen face à l'opération dévastatrice d'Israël à Gaza pour recruter des combattants, renforcer leur soutien public qui s'amenuise et mobiliser des forces pour attaquer leurs opposants au Yémen.

Par ailleurs, la mission navale de l'UE en mer Rouge, connue sous le nom d'EUNAVFOR Aspides, a déclaré dimanche que l'opération de sauvetage du pétrolier en flammes Sounion était en cours, ce qui laisse espérer qu'une catastrophe sera évitée pour l'écosystème de la mer Rouge et le transport maritime.

«Le sauvetage du MV Sounion est une opération complexe qui se déroule en plusieurs phases. Les remorqueurs ont réussi à se connecter au navire et le remorquage du MV Sounion vers un lieu sûr est en cours», a déclaré la mission de l'UE sur X, ajoutant que ses navires de guerre assuraient la protection des navires de sauvetage.

Le Sounion, qui transporte près d'un million de barils de pétrole brut, a été abandonné en flammes dans la mer Rouge depuis la fin du mois dernier, après avoir été attaqué à plusieurs reprises par les Houthis.

La mission de l'UE a déclaré au début du mois que les remorqueurs arrivés sur le site du pétrolier en feu ont découvert que le navire était trop dangereux pour être déplacé vers un autre endroit afin de neutraliser la menace, ce qui a contraint les sauveteurs à envisager d'autres options.

Dimanche, un représentant du gouvernement d'Aden, la capitale provisoire du Yémen, a déclaré à Arab News que les sauveteurs avaient pu remorquer le navire après l'arrivée d'un nouveau remorqueur envoyé par le propriétaire du Sounion.

Les experts maritimes, qui avaient précédemment mis en garde contre une catastrophe écologique majeure en mer Rouge en cas d'explosion du navire ou de fuite de pétrole, ont réagi positivement à la nouvelle du remorquage.

«Grâce à la protection navale qui l'entoure, le MV Sounion est maintenant remorqué vers un endroit sûr pour être récupéré, ce qui permettrait d'éviter une catastrophe écologique en mer Rouge après que le navire a été truffé d'explosifs par les Houthis et qu'il a brûlé pendant des semaines», a déclaré Wim Zwijnenburg, du projet de désarmement humanitaire de l'organisation pacifiste néerlandaise PAX, dans un message publié sur le site X.

Par ailleurs, un officier du gouvernement yéménite a été tué dimanche lors d'affrontements avec les Houthis dans la province méridionale de Dhale, la dernière d'une série d'attaques des Houthis contre les troupes gouvernementales dans la province.

Mohammed al-Naqeeb, porte-parole militaire du Conseil de transition du Sud, a déclaré à Arab News que les Houthis avaient utilisé des drones et des missiles thermiques pour attaquer leurs forces dans le district de Qatabah à Dhale dimanche, déclenchant des affrontements qui ont tué le commandant de terrain Mohammed Ali al-Humaidi.

Des dizaines de soldats du gouvernement yéménite ont été tués dans des attaques des Houthis à Dhale, Marib, Taiz et dans d'autres zones contestées au cours des deux dernières années, malgré une baisse significative des hostilités depuis l'entrée en vigueur, en 2022, d'une trêve négociée par l'ONU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Gaza: le chef du Hamas affirme que le mouvement s'est préparé pour une « guerre d'usure»

Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza, salue ses partisans lors d'une réunion avec les dirigeants des factions palestiniennes dans son bureau à Gaza City, le 13 avril 2022. (AP)
Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza, salue ses partisans lors d'une réunion avec les dirigeants des factions palestiniennes dans son bureau à Gaza City, le 13 avril 2022. (AP)
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  • "Nous nous sommes préparés pour mener une longue guerre d'usure", a dit Yahya Sinouar.
  • "L'impact des fronts de soutien est en train de devenir plus efficace et plus important sur le chemin de la victoire", a encore déclaré le chef du Hamas.

DOHA : Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a affirmé lundi que le mouvement islamiste palestinien était prêt pour une "longue guerre d'usure" contre Israël, dans un message aux rebelles houthis du Yémen, qui ont mené dimanche une rare attaque au missile sur le centre d'Israël.

"Nous nous sommes préparés pour mener une longue guerre d'usure", a dit Yahya Sinouar, saluant "le soutien" des groupes alliés en Irak, au Liban et au Yémen et promettant de vaincre Israël, selon le message publié par les Houthis et le Hamas.

Le message intervient au lendemain d'une rare attaque sur le centre d'Israël, revendiquée par les Houthis, qui contrôlent la capitale yéménite Sanaa et une grande partie de la côte de la mer Rouge.

Le tir de missile des Houthis n'a pas fait de victime mais le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis des représailles.

Les rebelles yéménites ont déjà lancé plusieurs attaques contre Israël, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au Hamas depuis près d'un an.

"Je vous félicite pour avoir envoyé vos missiles au coeur de l'entité ennemie, en contournant (...) les systèmes de défense et d'interception", a dit Yahya Sinouar dans son message adressé au dirigeant des rebelles, Abdel Malek al-Houthi.

Les Houthis ont assuré avoir "percé" les défenses aériennes d'Israël, qui de son côté affirme que le missile s'était probablement fragmenté en plein vol sans être détruit.

Les rebelles font partie de ce que l'Iran, ennemi juré d'Israël, appelle l'"axe de la résistance", qui regroupe d'autres alliés du Hamas comme des groupes irakiens ou le puissant Hezbollah libanais.

En juillet, les rebelles yéménites avaient mené une attaque de drone sur Tel-Aviv qui a tué un civil. En représailles, Israël avait bombardé le port yéménite de Hodeida, contrôlé par les Houthis.

Ces derniers ciblent également depuis des mois des navires qu'ils estiment liés à Israël, aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni, dans le golfe d'Aden et la mer Rouge, perturbant le trafic dans cette zone maritime stratégique pour le commerce mondial.

"L'impact des fronts de soutien est en train de devenir plus efficace et plus important sur le chemin de la victoire", a encore déclaré le chef du Hamas.

"Nos efforts conjoints avec vous" et avec les groupes alliés au sein de "la résistance" au Liban et en Irak "briseront cet ennemi et lui infligeront une défaite", a-t-il ajouté.