Un pompier de 24 ans décédé en luttant contre des incendies de véhicules

Un pompier passe devant un véhicule incendié lors de violentes manifestations le 30 juin 2023 à Tours, en France, trois jours après qu'un homme de 17 ans a été tué par la police à Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris. (Photo d'illustration GUILLAUME SOUVANT / AFP)
Un pompier passe devant un véhicule incendié lors de violentes manifestations le 30 juin 2023 à Tours, en France, trois jours après qu'un homme de 17 ans a été tué par la police à Nanterre, dans la banlieue ouest de Paris. (Photo d'illustration GUILLAUME SOUVANT / AFP)
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Publié le Lundi 03 juillet 2023

Un pompier de 24 ans décédé en luttant contre des incendies de véhicules

  • "Un jeune caporal-chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est décédé malgré la prise en charge très rapide de ses équipiers", a tweeté Gérald Darmanin
  • "Une enquête est en cours" pour déterminer les circonstances de l'incendie des véhicules, a-t- on ajouté au ministère de l'Intérieur

PARIS: Un pompier de 24 ans est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Denis (Seine-Saint- Denis) alors qu'il luttait contre un incendie de véhicules dans un parking souterrain, sans qu'un lien ne soit établi avec les violences urbaines.

Vers 03h00, un feu s'est déclaré dans le parking souterrain d'un immeuble d'habitation et s'est rapidement propagé aux étages, nécessitant l'évacuation de ses résidents, a indiqué la préfecture de police de Paris dans un communiqué.

Parmi eux, un pompier de 24 ans est décédé à la suite d'un arrêt cardio-respiratoire, intoxiqué par les fumées, selon une source policière.

"Un jeune caporal-chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est décédé malgré la prise en charge très rapide de ses équipiers", a tweeté le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Recherche des causes de la mort

"Profonde tristesse suite au décès d'un jeune pompier dans l'exercice de ses fonctions. La République salue l’engagement des sapeurs-pompiers, qui les conduit à +sauver ou périr+", a dit la Première ministre Elisabeth Borne sur Twitter.

Selon une source policière, aucun lien n'est établi pour l'heure entre l'incendie sur lequel ce pompier intervenait et les violences urbaines qui agitent de nombreuses villes de France depuis la mort mardi dernier à Nanterre du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier.

"Ce serait trop s'avancer. A priori ce n'est pas le cas, ce n'est pas un quartier touché par les violences urbaines", a déclaré cette source.

Une enquête pour "recherche des causes de la mort" a été ouverte par le procureur de la République de Bobigny, confiée au service départemental de police judiciaire.

La scène des faits, inondée, n'est pour l'heure pas accessible.

Constatations

Sur place lundi matin, quelques pompiers et officiers de police judiciaire étaient présents pour des constatations devant l'immeuble de quatre étages, a observé une journaliste de l'AFP.

"J'ai la senti la fumée vers 02h00. C'est le parking qui a pris feu, les logements ne sont pas touchés mais il y a de la fumée partout", a déclaré à l'AFP Rajiv (qui n'a pas souhaité donner son nom de famille), qui habite dans l'immeuble depuis huit ans.

Soixante-dix habitants de cet immeuble ont été hébergés dans un gymnase de la ville, a indiqué le maire Mathieu Hanotin, faisant part de sa "pensée émue pour la famille du jeune homme".

"C'était un habitat de logement social de bonne tenue, assez robuste, qui avait déjà connu un incendie en 2015 un peu dans les mêmes circonstances, un feu de parking", d'après l'édile.

L'immeuble appartient au bailleur ICF Habitat, filiale logement de la SNCF.

"A ce stade je n'ai pas de communication officielle comme quoi il y a un lien confirmé" avec les émeutes, a ajouté M. Hanotin.

"Jacques Witkowski, préfet de la #SeineSaintDenis fait part de sa profonde tristesse à la suite du décès d'un sapeur-pompier alors qu'il luttait contre un incendie à #SaintDenis", a tweeté la préfecture du département.

 

Les pompiers morts en luttant contre un incendie depuis 2015

De nombreux drames ont coûté la vie à des pompiers en service par le passé, comme à Saint- Denis (Seine-Saint-Denis) où l'un d'eux, âgé de 24 ans, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi en combattant un incendie de véhicules.

Voici la liste des décès survenus depuis 2015 dans des luttes contre des feux, d'autres accidents ayant par ailleurs parfois lieu lors des trajets d'urgence pour une intervention.

2015

- 13 mars: un incendie de pavillon à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) cause la mort plusieurs jours plus tard, des suites de leurs blessures, d'une caporal-chef de 26 ans et d'un autre pompier de 25 ans.

- 18 septembre: une femme pompier volontaire meurt dans un incendie qui ravage la région de Cerbère (Pyrénées-Orientales).

2016

- 22 septembre: un sapeur-pompier de 24 ans décède après avoir été gravement brûlé le 10 août dans un incendie de forêt près de Béziers (Hérault).

2018

- 7 janvier: deux pompiers meurent en combattant l'incendie d'une maison dans le village d'Estrée-Blanche (Pas-de-Calais). Trois autres personnes y trouvent la mort.

- 10 janvier: un sergent des sapeurs-pompiers est gravement blessé lors d'une intervention dans un incendie criminel de parking à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne). Il décède à l'hôpital le 14.

2019
- 9 janvier: un pompier volontaire succombe à ses blessures en Nouvelle-Calédonie après
avoir été gravement brûlé lors d'un incendie la veille.

- 12 janvier: deux pompiers sont tués dans une violente explosion suivie d'un incendie dans un immeuble de la rue de Trévise (9ème arrondissement) à Paris où ils intervenaient pour une fuite de gaz.

2020

- 8 mars: un caporal volontaire de 51 ans décède lors d'une intervention sur un feu de broussailles sur la commune Le Prêcheur en Martinique.

2021

- 17 mars: un sapeur-papier volontaire âgé de 24 ans trouve la mort dans l'effondrement partiel de l'habitation de Feuquières-en-Vimeu (Somme) dans laquelle il luttait contre un incendie.

2022

- 15 juillet: un pompier volontaire de 54 ans décède des suites d’un malaise lors d'une lutte contre un feu de forêt à Tarascon (Bouches-du-Rhône).


Le Sénat achève l'examen du budget de la Sécurité sociale à l'approche d'une semaine décisive

Cette vue générale prise à Paris le 2 avril 2024, montre le Sénat français en séance. Le retour de la taxe lapin : pour responsabiliser les patients qui annulent leurs rendez-vous médicaux, le Sénat français a voté le 22 novembre 2024 l'instauration d'une taxe à la charge de ces patients qui se lèvent, contre l'avis du gouvernement français. (Photo AFP)
Cette vue générale prise à Paris le 2 avril 2024, montre le Sénat français en séance. Le retour de la taxe lapin : pour responsabiliser les patients qui annulent leurs rendez-vous médicaux, le Sénat français a voté le 22 novembre 2024 l'instauration d'une taxe à la charge de ces patients qui se lèvent, contre l'avis du gouvernement français. (Photo AFP)
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  • : Samedi, le Sénat a achevé l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, avant un vote solennel mardi sur ce texte hautement risqué pour le gouvernement de Michel Barnier, qui pourrait être censure.
  • Un vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu mardi au Sénat, avec une adoption quasi certaine.

PARIS : Samedi, le Sénat a achevé l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2025, avant un vote solennel mardi sur ce texte hautement risqué pour le gouvernement de Michel Barnier, qui pourrait être censure.

Après une semaine de débats autour de plusieurs mesures épineuses telles que les retraites, les allègements de cotisations patronales ou encore le temps de travail, la chambre haute a terminé ses travaux en approuvant les prévisions budgétaires du gouvernement.

Elle a notamment validé l'objectif de dépenses de l'assurance maladie (ONDAM) pour 2025, fixé par le gouvernement à 264,2 milliards d'euros. Il a été revu à la hausse de 300 millions d'euros, à la suite de l'attribution d'une enveloppe exceptionnelle de 100 millions d'euros aux maisons de retraite en difficulté, mais aussi pour prendre en compte le dérapage des dépenses de médicaments récemment identifié.

Le gouvernement entend contenir ce dérapage en demandant des efforts complémentaires aux industriels du médicament et au secteur du transport sanitaire.

La Haute Assemblée, dominée par une alliance droite-centristes qui soutient le gouvernement, a globalement approuvé les propositions de l'exécutif, à l'inverse de l'Assemblée nationale qui avait totalement remodelé ce budget de la Sécurité sociale à l'initiative des oppositions, sans pouvoir passer au vote dans les délais constitutionnels.

« Nous avons pris des mesures impopulaires, mais face au déficit qui se creuse, il faut faire face à la réalité et réduire ce train de vie, même si c'est difficile », a réagi auprès de l'AFP la rapporteure générale centriste du Sénat, Élisabeth Doineau.

Un vote solennel sur l'ensemble du texte est prévu mardi au Sénat, avec une adoption quasi certaine.

Le sort de ce projet de budget de la Sécurité sociale sera ensuite entre les mains de quatorze parlementaires — sept sénateurs et sept députés — chargés de trouver un texte de compromis lors d'une commission mixte paritaire (CMP) mercredi au Sénat.

Le camp gouvernemental y sera majoritaire, mais rien n'assure que le « socle commun » s'entende, car une mesure clé sur la baisse des exonérations de cotisations patronales irrite les troupes macronistes.

Si un compromis est trouvé, le texte final sera soumis à un ultime vote dans les deux chambres, avec l'utilisation plus que probable de l'article 49.3 par le gouvernement devant les députés.

Une motion de censure a déjà été annoncée par la gauche, ce qui pourrait provoquer la chute du gouvernement Barnier avant l'hiver si le Rassemblement national décide de la voter.


Darmanin presse Barnier d'inscrire le projet d'autonomie de la Corse à l'ordre du jour du Parlement

Gérald Darmanin a affirmé mercredi soir qu'il allait "tout organisateur pour" qu'un ressortissant ouzbek soupçonné de radicalisation expulsé en novembre vers son pays d'origine (Photo, AFP).
Gérald Darmanin a affirmé mercredi soir qu'il allait "tout organisateur pour" qu'un ressortissant ouzbek soupçonné de radicalisation expulsé en novembre vers son pays d'origine (Photo, AFP).
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  • Dans un entretien à Corse Matin publié samedi, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin presse le Premier ministre Michel Barnier de soumettre au Parlement la « proposition constitutionnelle » reconnaissant un statut d'autonomie à la Corse.
  • « Il faut que la Corse incarne la fin de l'État jacobin », a expliqué samedi M. Darmanin.

PARIS : Dans un entretien à Corse Matin publié samedi, l'ancien ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin presse le Premier ministre Michel Barnier de soumettre au Parlement la « proposition constitutionnelle » reconnaissant un statut d'autonomie à la Corse, un projet interrompu par la dissolution de l'Assemblée.

« Il faut désormais que Michel Barnier la présente au Parlement le plus rapidement possible. C'est ce qu'Emmanuel Macron a dit au président du Conseil exécutif de Corse Gilles Simeoni qu'il a récemment reçu », a déclaré M. Darmanin au quotidien.

« Le plus dur a été fait. Nous avons rétabli la paix civile en Corse. J'ai engagé, à la demande du chef de l’État, un processus historique : pour la première fois, un ministre de l'Intérieur a évoqué la question de l'autonomie que nous avons négociée », déclare également le député (EPR) du Nord.

« Une question se pose désormais : la représentation parlementaire peut-elle adopter la proposition constitutionnelle ? La réponse est oui, et encore plus qu'avant. Il existe une large majorité au Palais-Bourbon entre les LR, avec lesquels nous formons une majorité, les socialistes, les centristes de Liot, et du côté du Sénat. Je demande, je le redis, au Premier ministre d'inscrire ce texte à l'ordre du jour du Parlement. Il ne faut pas avoir peur », insiste M. Darmanin.

Le processus dit de « Beauvau » avait été initié en 2022 par Gérald Darmanin, à la demande d'Emmanuel Macron, pour mettre un terme aux violences sur l'île provoquées par la mort du militant indépendantiste Yvan Colonna. Il avait débouché en mars sur un accord prévoyant « la reconnaissance d'un statut d'autonomie » de la Corse « au sein de la République ».

Mais la dissolution de l'Assemblée nationale a mis un terme aux discussions, laissant de nombreux élus corses craindre l'abandon du projet.

« Il faut que la Corse incarne la fin de l'État jacobin », a expliqué samedi M. Darmanin.

Devant l'Assemblée, la ministre des Territoires Catherine Vautrin avait évoqué un projet de loi constitutionnelle en 2025 devant déboucher, in fine, sur un vote du Congrès « avant la fin de l'année 2025 ».

Par ailleurs, interrogé sur une éventuelle candidature à l'élection présidentielle, M. Darmanin a répondu : « Trop tôt pour le dire. » « Mais je ne m'en désintéresserai pas, j'y porterai de toute façon mes convictions et mes idées », ajoute le député LREM, membre du parti d'Emmanuel Macron mais également proche d’Édouard Philippe (Horizons), et qui a récemment créé un club de réflexion, Populaires.


Macron va marquer le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après avoir visité le brise-glace Almirante viel de la marine chilienne à Muelle Molo de Abrigo, Valparaiso, Chili, le 21 novembre 2024. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après avoir visité le brise-glace Almirante viel de la marine chilienne à Muelle Molo de Abrigo, Valparaiso, Chili, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Emmanuel Macron marque samedi le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg du joug nazi avec un hommage à la résistance alsacienne
  • Le chef de l'Etat, qui poursuit un long cycle mémoriel autour des 80 ans de la Libération de la France et de la fin de la Seconde guerre mondiale, est attendu à 11H20 place Broglie pour une cérémonie militaire, avant un discours à l'université

STRASBOURG: Emmanuel Macron marque samedi le 80e anniversaire de la libération de Strasbourg du joug nazi avec un hommage à la résistance alsacienne, aux incorporés de force et à l'historien Marc Bloch qui pourrait être panthéonisé.

Le chef de l'Etat, qui poursuit un long cycle mémoriel autour des 80 ans de la Libération de la France et de la fin de la Seconde guerre mondiale, est attendu à 11H20 place Broglie pour une cérémonie militaire, avant un discours à l'université.

Il se rendra ensuite dans l'ancien camp de concentration nazi de Natzweiler-Struthof, le seul érigé sur le territoire français, à une soixantaine de kilomètres de Strasbourg, alors que l'Alsace était annexée de fait par le IIIe Reich.

Place Broglie, il saluera la mémoire du général Leclerc et des hommes de la Deuxième division blindée, libérateurs de Strasbourg le 23 novembre 1944, après s'être juré trois ans plus tôt lors du serment de Koufra (Libye) de combattre jusqu'à ce que le drapeau français flotte sur la capitale de l'Alsace.

En clin d'oeil, les couleurs de la France seront de nouveau hissées sur la flèche de la cathédrale de Strasbourg durant la cérémonie.

- "Malgré-nous" -

Emmanuel Macron prendra ensuite la parole au Palais universitaire de Strasbourg. "Ce sera l'occasion d'évoquer la résistance des Alsaciens, la libération du territoire et le toujours délicat sujet des incorporés de force d'Alsace-Moselle" dans la Wehrmacht, a indiqué l'Elysée.

Plus de 130.000 Alsaciens et Mosellans, considérés comme Allemands après l'annexion de ces territoires, ont dû intégrer l'armée allemande et 12.000 ne sont jamais revenus, un drame qui reste douloureux dans la région, 80 ans après la fin de la guerre.

Très longtemps, les "Malgré-nous", associés pour certains à l'un des pires massacres de civils commis par les Nazis en Europe occidentale à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) en 1944, sont demeurés un sujet relativement tabou.

"Après la guerre, on va surtout valoriser la mémoire héroïque, résistante, tout ce qui peut refaire le ciment de la France. Et dans toute cette histoire, les +Malgré nous+, ça fait un peu tache, ce n'est pas glorieux, ça ne  permet pas de construire une mémoire qui sera nationale", pointe l'historien Christophe Woehrle.

"80 ans après, il faut poser des mots et des actes, il faut sortir des sentiments" de honte et de la "non-reconnaissance", estime la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian qui appelle le président à se prononcer pour l'indemnisation des orphelins de "Malgré-nous".

- Entre France et Allemagne -

Emmanuel Macron pourrait aussi annoncer l'entrée au Panthéon de l'universitaire et résistant Marc Bloch, arrêté par la Gestapo et fusillé trois mois plus tard en 1944, selon plusieurs sources à l'AFP. A l'issue du discours, il remettra aussi la Légion d'honneur à son fils Daniel Bloch.

Professeur d'histoire du Moyen-Age à l'université de Strasbourg de 1919 à 1936, Marc Bloch a renouvelé en profondeur le champ de la recherche historique en l'étendant à la sociologie, la géographie, la psychologie et l'économie.

En 1929, il a notamment fondé avec Lucien Febvre la revue des "Annales d'histoire économique et sociale", qui a eu une résonance universitaire dans le monde entier.

Capitaine et Croix de guerre en 1914-1918, de nouveau mobilisé en 1939, Marc Bloch s'engage dans la résistance au tournant des années 1942/43.

Il est arrêté à Lyon le 8 mars 1944, emprisonné et torturé à la prison de Montluc, puis fusillé le 16 juin avec 29 de ses camarades.

Au Struthof, Emmanuel Macron ravivera la flamme au pied du Mémorial aux héros et martyrs de la déportation, après une "visite sobre et solennelle" du camp où 17.000 personnes périrent.

Le chef de l'Etat visitera également le Musée mémorial d'Alsace-Moselle à Schirmeck, qui retrace l'histoire des habitants de la région, ballotés entre France et Allemagne durant des décennies entre 1870 et 1945, et rend hommage aux 36.000 Alsaciens et Mosellans décédés durant la guerre.