RIYAD: Les réformes économiques en cours en Arabie saoudite ont hissé le pays à la 17e place de l’édition 2023 de l’indice mondial de compétitivité, le plaçant bien au-dessus de ses pairs du G20.
Le Royaume, qui occupait la 24e position en 2022, a bondi de sept places. Il avait été classé 32e en 2021, selon l’International Institute for Management Development (IMD Business School), basé en Suisse. Il avait été classé 32e en 2021.
Soutenue par l’initiative Vision 2030, l’ascension de l’Arabie saoudite est portée par des progrès considérables en matière de rendement économique, d’efficacité gouvernementale et d’environnement des affaires.
Ces progrès ont aidé le Royaume à surpasser ses pairs du G20, notamment la Corée du Sud, la France et l’Inde. Il est également mieux placé que le Japon, l’Italie, l’Argentine, l’Indonésie, le Brésil et la Turquie.
Publié pour la première fois en 1989, l’indice se base sur 336 critères sélectionnés après une recherche approfondie, selon son site Internet.
Le rapport annuel est considéré comme une référence en matière de compétitivité des pays. Il analyse et classe les pays en fonction de leur capacité à gérer leurs compétences pour créer de la valeur à long terme.
C’est le Danemark qui se classe en 1re position cette année. Il est suivi de l’Irlande, qui a grimpé de neuf places. La Suisse occupe la 3e place.
Singapour a décroché la 4e place, tandis que les Pays-Bas, la Chine et Hong Kong se sont classés respectivement 5e, 6e et 7e.
«Naviguer dans la conjoncture imprévisible d’aujourd’hui exige de l’agilité et de l’adaptabilité. Les pays qui excellent construisent des économies résilientes, comme l’Irlande, l’Islande et Bahreïn», déclare Christos Cabolis, économiste en chef au World Competitiveness Center (WCC) de l’IMD Business School.
Ce dernier soutient que les gouvernements de ces pays pourraient également adapter les politiques en fonction des conditions économiques actuelles en temps opportun.
«Les Émirats arabes unis [EAU], l’Arabie saoudite, le Qatar et Singapour en sont également des exemples clés», ajoute M. Cabolis.
L’indice classe la Suède au 8e rang. Elle est suivie des États-Unis et des EAU, qui occupent respectivement les 9e et 10e rangs.
«Un nombre croissant de pays poursuivent leurs intérêts. Il y a des gagnants et des perdants dans un contexte où de multiples crises se chevauchent et où le monde est de plus en plus divisé entre des économies protectionnistes et de libre-échange», déclare Arturo Bris, directeur du WCC.
Au Moyen-Orient, le Qatar a grimpé de six places et se trouve désormais au 12e rang, tandis que Bahreïn a gagné cinq places et se classe au 25e rang.
Plus tôt au cours de ce mois, le Fonds monétaire international a déclaré que l’Arabie saoudite était l’économie à la croissance la plus rapide parmi les pays du G20 et qu’elle avait fait de remarquables progrès en matière de numérisation, de cadre réglementaire et d’autonomisation des femmes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com