L'Arabie saoudite accueillera 1 300 pèlerins du Hajj en provenance de 90 pays

Le premier groupe de pèlerins sénégalais est arrivé à La Mecque. (Agence de Presse saoudienne)
Le premier groupe de pèlerins sénégalais est arrivé à La Mecque. (Agence de Presse saoudienne)
Le premier groupe de pèlerins sénégalais est arrivé à La Mecque. (Agence de Presse saoudienne)
Le premier groupe de pèlerins sénégalais est arrivé à La Mecque. (Agence de Presse saoudienne)
Les pèlerins ont salué les efforts du gouvernement saoudien pour servir et faciliter le Hajj. (Agence de presse saoudienne)
Les pèlerins ont salué les efforts du gouvernement saoudien pour servir et faciliter le Hajj. (Agence de presse saoudienne)
Les pèlerins ont salué les efforts du gouvernement saoudien pour servir et faciliter le Hajj. (Agence de presse saoudienne)
Les pèlerins ont salué les efforts du gouvernement saoudien pour servir et faciliter le Hajj. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Samedi 17 juin 2023

L'Arabie saoudite accueillera 1 300 pèlerins du Hajj en provenance de 90 pays

  • La Cour suprême appelle les résidents à guetter le croissant de lune dimanche
  • Le ministre saoudien des Affaires islamiques, Cheikh Abdullatif Al-Asheikh, a déclaré que le programme annuel reflète les efforts déployés par le Royaume pour servir les musulmans et approfondir ses relations avec les autres pays islamiques

DJEDDAH : Le roi Salman a émis samedi une directive selon laquelle le Royaume accueillera cette année 1 300 pèlerins du Hajj en provenance de plus de 90 pays.

Les pèlerins seront accueillis dans le cadre du programme d'Invités du Gardien des deux saintes mosquées pour le Hajj et la Omra, qui couvre les frais de pèlerinage des participants sélectionnés.

Le ministre saoudien des affaires islamiques, le cheikh Abdullatif Al-Asheikh, a déclaré que ce programme annuel, dont il est le superviseur général, reflète les efforts déployés par le Royaume pour servir les musulmans et approfondir ses relations avec les autres pays islamiques.

« Ce programme généreux, mis en œuvre chaque année aux frais du gouvernement saoudien, permet à des milliers de musulmans du monde entier d'accomplir le Hajj dans le cadre d'un système organisé offrant des prestations de qualité », a déclaré M. Al-Asheikh, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le ministère travaille en coordination avec les ambassades saoudiennes et les attachés religieux à l'étranger pour sélectionner les participants, faciliter les procédures de visa et superviser le voyage des pèlerins depuis leur point de départ jusqu'à l'achèvement du Hajj.

Au début du mois, le roi Salman a émis une directive pour que le Royaume accueille cette année 1 000 pèlerins palestiniens pour le Hajj.

Entre-temps, la Cour suprême a appelé les musulmans d'Arabie saoudite à guetter le croissant de lune au coucher du soleil le 29ème jour de Dhoul Qaada, qui tombe le 18 juin. Ce croissant de lune marquera le début du mois de Dhoul Hijjah. La Cour a demandé à toute personne qui l'apercevrait de se présenter au tribunal le plus proche.

La Direction générale de la défense civile a intensifié ses inspections dans les résidences de pèlerins à La Mecque. Elle a procédé à un examen approfondi des ascenseurs et des escaliers roulants et a vérifié les portes de sortie de secours et la disponibilité de points de rassemblement sécurisés à l'extérieur des installations afin de garantir les niveaux de sécurité les plus élevés possibles, selon l’Agence de presse saoudienne.

Entre-temps, le premier groupe de pèlerins sénégalais – 554 au total – est arrivé à La Mecque en provenance de Médine et a été accueilli par un prestataire de services du Hajj pour les Africains non arabes. Les responsables du bureau sénégalais des affaires du Hajj ont remercié le gouvernement saoudien pour les facilités accordées aux pèlerins.

Omar Ahmed, un pèlerin égyptien, a déclaré à l'Agence de presse saoudienne que le Royaume faisait de son mieux pour servir l'islam et les musulmans et pour prendre soin des visiteurs de La Mecque et de Médine.

Abbas Abdel Nour, un pèlerin algérien, a également salué les soins et les services fournis aux pèlerins.

L'administration générale des statistiques, qui relève de la présidence générale des affaires des Deux Saintes Mosquées, a redoublé d'efforts pour mesurer la satisfaction des visiteurs et des pèlerins à la Grande Mosquée grâce à des codes QR disponibles en six langues dans cinq stations.

Par ailleurs, la Direction générale des affaires sanitaires de la région d'Al-Jouf a annoncé qu'elle fournira à nouveau des équipes de terrain pendant le Hajj au centre Abou Ajram, l'un des 14 points d'entrée des pèlerins dans le Royaume.

Selon le ministère de la santé, ces équipes de terrain ont déjà fourni des services de santé à 5 314 pèlerins, notamment des examens médicaux, des mesures des signes vitaux, des services ambulatoires, le transport des personnes âgées et malades, des soins dentaires, des radiographies et la fourniture de médicaments.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.