Libye: Entente entre rivaux sur les lois électorales

Le chef de la délégation représentative libyenne à la Chambre des représentants Jalal Salah Abd Assalam le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita et le chef libyen de la délégation représentative du Conseil suprême de l'État Omar Mohamed Aboulifa discutent d'une entente électorale le 7 juin 2023 à Bouznika (Photo, AFP).
Le chef de la délégation représentative libyenne à la Chambre des représentants Jalal Salah Abd Assalam le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita et le chef libyen de la délégation représentative du Conseil suprême de l'État Omar Mohamed Aboulifa discutent d'une entente électorale le 7 juin 2023 à Bouznika (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 08 juin 2023

Libye: Entente entre rivaux sur les lois électorales

  • L'objectif était de trouver un terrain d'entente en Libye sur les textes juridiques censés régir les scrutins présidentiel et législatif
  • Une commission mixte formée par le Parlement siégeant dans l'est de la Libye, et du Haut Conseil d'Etat s'est réunie à Bouznika, au sud-ouest de Rabat

RABAT: Des représentants des camps rivaux en Libye ont annoncé, à l'issue de pourparlers au Maroc, être parvenus à une entente sur des dispositions juridiques encadrant les élections censées se tenir dans le pays divisé, même si aucun texte n'a été signé.

Une commission mixte formée par le Parlement siégeant dans l'est de la Libye, et du Haut Conseil d'État (HCE) qui fait office de Sénat basé dans l'ouest, s'est réunie à Bouznika, au sud-ouest de Rabat, du 22 mai au 6 juin.

L'objectif était de trouver un terrain d'entente sur les textes juridiques censés régir les scrutins présidentiel et législatif, initialement prévus en décembre 2021 avant d'être reportés sine die.

"Les membres de la commission sont parvenus à une entente sur les lois régissant les élections présidentielle et législatives", a déclaré Jalal Chouehdi, représentant le Parlement, lors d'une conférence de presse à Bouznika dans la nuit de mardi à mercredi.

"Il ne reste que la ratification (des textes de lois) par le Parlement", a de son côté souligné Omar Boulifa, chef de la délégation du HCE.

Mais signe que des points de dissension persistent, aucune cérémonie de signature n'a eu lieu contrairement à ce qui était prévu initialement et bien qu'Aguila Saleh, le président du Parlement, et Khaled el-Mechri, chef du HCE, aient fait le déplacement à Bouznika pour y participer.

Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita a de son côté indiqué que les textes seraient "officiellement signés" par MM. Mechri et Saleh "dans les prochains jours".

Crise politique

La Commission n'a toutefois pas donné de détail sur les points au coeur des divisions, notamment la candidature des binationaux et des militaires, en l'occurrence le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est, qui détient la nationalité américaine et que ses détracteurs accusent de vouloir rétablir une dictature militaire.

La Libye traverse une crise politique majeure depuis le soulèvement de 2011 qui a mis fin à 42 années de dictature de Mouammar Kadhafi.

Des élections présidentielle et législatives, initialement prévues en décembre 2021, ont été reportées sine die en raison de divergences persistantes entre camps rivaux.

Fin février, le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) Abdoulaye Bathily avait annoncé une nouvelle initiative pour tenter de sortir le pays d'Afrique du Nord de l'impasse en appelant les deux camps à trouver un accord, avant la mi-juin, sur l'organisation des élections, avec l'espoir de les tenir fin 2023.


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.