Jill Biden, en visite à Marrakech, souligne les relations diplomatiques solides entre les deux pays

La première dame des États-Unis, Jill Biden, s'entretient avec des élèves de l'école Ibn Al-Arif à Marrakech, le 5 juin 2023 (Photo, AFP).
La première dame des États-Unis, Jill Biden, s'entretient avec des élèves de l'école Ibn Al-Arif à Marrakech, le 5 juin 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 06 juin 2023

Jill Biden, en visite à Marrakech, souligne les relations diplomatiques solides entre les deux pays

  • Mme Biden a rencontré des femmes et des jeunes, et a discuté des investissements américains dans les programmes d’éducation
  • Cette visite de courtoisie est l’occasion de rappeler l'authenticité et l'ancienneté des relations entre les deux pays

BEYROUTH: La Première dame des États-Unis, Jill Biden, a atterri le 3 juin à Marrakech pour effectuer une visite qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe.

Placée sous l'égide de l'amitié et de l'éducation, cette visite constitue une nouvelle occasion de mettre en avant les relations séculaires de partenariat et d’amitié entre le Royaume et les États-Unis. 

À son arrivée, Jill Biden, accompagnée de sa fille Ashley Biden et de sa sœur Bobby Jacobs, a été accueillie à l'aéroport de Marrakech par la princesse Lalla Hassna. 

Jill Biden et la princesse Lalla Hasna (Instagram).
Jill Biden et la princesse Lalla Hasna (Instagram).

Lors de sa visite de la ville ocre, la première dame américaine s’est rendue à la Médersa Ben Youssef. Ce fut l’occasion pour elle de découvrir et d’apprécier ce joyau architectural chargé d’histoire, situé au cœur de l’ancienne médina de Marrakech. 

La première dame des États-Unis Jill Biden visite la Médersa Ben Youssef à Marrakech le 4 juin 2023 (Photo, AFP).
La première dame des États-Unis Jill Biden visite la Médersa Ben Youssef à Marrakech le 4 juin 2023 (Photo, AFP).

Mme Biden a ainsi rencontré des femmes et des jeunes, et a discuté des investissements américains dans les programmes d'éducation et des initiatives visant à élargir les opportunités économiques dans ce pays maghrébin.

La première dame s’est ensuite rendue à l’association Ennakhil pour la femme et l’enfant (AEFE), le temps de prendre connaissance des programmes de ladite association dont l'objectif est d'apporter assistance aux femmes et aux jeunes filles en situation difficile.

«Les États-Unis sont reconnaissants de leur partenariat et de leur amitié de longue date avec le Maroc. Sous le leadership de Sa Majesté le roi Mohammed VI, le Maroc encourage les réformes visant à renforcer l’autonomie des femmes et des jeunes, ce qui reflète nos priorités communes», a souligné la première dame des Etats-Unis lors d’une allocution prononcée dimanche.

Au cours de son séjour, Mme Biden a entre autres visité le lycée collégial Ibn Al-Arif ayant bénéficié du projet «Education secondaire» relevant du programme de coopération «Compact II», conclu entre les gouvernements marocÉÉain et américain.

La Première dame des États-Unis Jill Biden s'entretient avec des élèves de l'école Ibn Al Aarif de Marrakech le 5 juin 2023, en présence de l'ambassadeur des États-Unis au Maroc Puneet Talwar (Photo, AFP).
La Première dame des États-Unis Jill Biden s'entretient avec des élèves de l'école Ibn Al Arif de Marrakech le 5 juin 2023, en présence de l'ambassadeur des États-Unis au Maroc Puneet Talwar (Photo, AFP).

Cette visite de la première dame des États-Unis au Maroc, qui intervient juste après le mariage du prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdallah II, est la deuxième après celle de 2014, lorsqu’elle avait accompagné son mari, le président Joe Biden, alors vice-président de l'administration Obama, lors de sa participation à la 5e édition du Sommet mondial de l'entrepreneuriat.

Cette visite de courtoisie est l’occasion de rappeler l'authenticité et l'ancienneté des relations entre les deux pays. Une amitié qui dure depuis 1777, année où le Maroc est devenu le premier pays à reconnaître l'indépendance des États-Unis d'Amérique.


Trump à Riyad: un forum économique au centre de toutes les attentions

Le président américain Donald Trump devrait arriver à Riyad le 13 mai (Agence de presse saoudienne).
Le président américain Donald Trump devrait arriver à Riyad le 13 mai (Agence de presse saoudienne).
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  • Des magnats de l'économie américaine, des ministres saoudiens et des chefs d'entreprise participeront à un événement sur invitation à Riyad
  • Selon l’invitation, le forum vise à «approfondir l’engagement, ouvrir de nouvelles perspectives d’investissement et réaffirmer le partenariat économique historique

RIYAD: À l’approche de la visite du président américain Donald Trump, l’Arabie saoudite s’apprête à accueillir, le 13 mai prochain, un Forum d’investissement saoudo-américain très attendu, organisé sur invitation uniquement au Ritz-Carlton de Riyad.

Alors que la visite présidentielle attire l’attention internationale, les projecteurs se tournent vers cet événement économique majeur qui réunira quelque 15 ministres et hauts responsables saoudiens, ainsi que les dirigeants de grands projets et entreprises du Royaume. En parallèle, plusieurs figures emblématiques de l’économie américaine y sont attendues, selon des médias américains: Elon Musk, Mark Zuckerberg, Larry Fink, mais aussi Sam Altman (OpenAI), Jane Fraser (Citigroup), Kelly Ortberg (Boeing) et David Sacks, conseiller à la Maison Blanche sur l’IA et les crypto-monnaies.

Selon l’invitation, le forum vise à « approfondir l’engagement, ouvrir de nouvelles perspectives d’investissement et réaffirmer notre partenariat économique historique».

Si la coopération militaire et sécuritaire reste un pilier des relations bilatérales, cette rencontre devrait surtout marquer un tournant vers de nouveaux secteurs de collaboration, dans un esprit d’échanges économiques à double sens.

Des accords seront signés qui couvrent des secteurs tels que l'intelligence artificielle, la technologie et la coopération en matière de soins de santé, et leur valeur atteindra probablement au moins 600 milliards de dollars (1 dollar = 0,88 euro) – un objectif fixé par le prince héritier Mohammed ben Salmane en janvier, lorsqu'il est devenu le premier dirigeant étranger à s'entretenir avec le président Trump après le retour de ce dernier à la Maison-Blanche.

S'exprimant cette semaine depuis l'Institut Milken à Los Angeles, le ministre saoudien de l'Investissement, Khalid al-Falih, a souligné l'importance stratégique des États-Unis pour le Royaume, saluant leur position unique sur la scène mondiale.
«Il n’existe aucun concurrent proche des États-Unis, que ce soit en matière de profondeur des marchés de capitaux, de leur ampleur ou de leur capacité d’innovation», a-t-il déclaré.

Arab News participera aux tables rondes et couvrira en direct les temps forts du forum d’investissement prévu la semaine prochaine à Riyad.

Le président Trump est attendu à Riyad le 13 mai, où il prendra part le lendemain à un sommet avec les dirigeants du Golfe. Il poursuivra ensuite sa tournée régionale en se rendant à Doha le 14 mai, avant de clore son premier déplacement officiel à l’étranger de ce second mandat à Abou Dhabi, le 15 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le cabinet saoudien passe en revue les préparatifs du Hajj et la situation régionale actuelle

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du cabinet à Jeddah. (SPA)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du cabinet à Jeddah. (SPA)
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  • Le prince héritier Mohammed ben Salmane a ordonné aux autorités d'assurer des préparatifs de haut niveau pour le Hajj et des services aux pèlerins
  • Le cabinet a souligné les exportations non pétrolières record et a salué l'ascension mondiale de l'Arabie saoudite en matière de gouvernance numérique et de transparence des données ouvertes

DJEDDAH : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du cabinet à Djeddah, qui a examiné les préparatifs du Hajj et la situation régionale actuelle, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Le prince héritier a salué les pèlerins musulmans qui ont commencé à affluer vers le Royaume depuis divers pays pour accomplir le Hajj cette année.

Il a également demandé aux autorités compétentes de travailler avec le plus haut niveau d'efficacité et d'excellence dans la mise en œuvre des plans de sécurité, de prévention et d'organisation pour servir les invités du pèlerinage.

Le prince héritier a également pris connaissance des rapports sur les performances record des exportations non pétrolières du royaume en 2024 et de leur trajectoire ascendante continue. Ces rapports reflètent l'accélération des mesures visant à diversifier les sources de revenus et d'investissement dans l'économie saoudienne, conformément à la Vision 2030.  

Les ministres ont également noté les avancées de l'Arabie saoudite en matière de gouvernance numérique, notamment sa première place régionale pour la troisième année dans l'indice des services d'administration en ligne des Nations unies, et son bond de 92 places dans l'inventaire mondial des données ouvertes.

En ce qui concerne les questions régionales, le cabinet a réitéré l'appel du Royaume à la désescalade dans les zones de conflit, a condamné les frappes israéliennes sur la Syrie, a exhorté à mettre fin à la guerre au Soudan par une solution politique locale. Il a également réaffirmé son soutien à la solution des deux États comme moyen de parvenir à une paix durable en Palestine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: un mort dans une frappe israélienne sur un véhicule à Saïda dans le sud

Des pompiers éteignent les flammes d'une voiture incendiée par un drone israélien dans le village de Kfar Roumman, au sud du Liban, le 6 mai 2025. (AFP)
Des pompiers éteignent les flammes d'une voiture incendiée par un drone israélien dans le village de Kfar Roumman, au sud du Liban, le 6 mai 2025. (AFP)
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  •  Un média d'Etat libanais a indiqué qu'une frappe de drone israélien mercredi sur une voiture avait fait un mort à Saïda, principale ville du sud du Liban, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah

SAIDA: Un média d'Etat libanais a indiqué qu'une frappe de drone israélien mercredi sur une voiture avait fait un mort à Saïda, principale ville du sud du Liban, en dépit du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste Hezbollah.

Selon l'Agence nationale d'information Ani, "un drone ennemi a visé à l'aube une voiture (...) près de la mosquée de l'imam Ali dans la ville de Saïda, faisant un mort".

Selon un photographe de l'AFP sur place, la frappe a perforé le toit de la voiture.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, disant viser combattants et infrastructures du Hezbollah très affaibli par la guerre. Ce dernier affirme, lui, respecter le cessez-le-feu.

Le 18 avril, l'armée israélienne avait annoncé avoir "éliminé" un membre du Hezbollah dans la région de Saïda, qui était, selon elle, "responsable, entre autres, du déploiement des systèmes de communication du Hezbollah dans tout le Liban".

Certaines frappes israéliennes visent parfois également des membres du Hamas au Liban, mouvement islamiste palestinien contre lequel Israël est en guerre dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, et d'autres organisations alliées.

Le 4 avril, Israël avait annoncé avoir tué "Hassan Farhat, commandant de la section ouest du Hamas au Liban" à Saïda. Le Hamas avait ajouté que sa fille et son fils, membre lui aussi de la formation palestinienne, avaient été tués.

Au début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, son fief, affirmant agir ainsi en soutien aux Palestiniens.

Le Liban presse notamment les Etats-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu, de contraindre Israël à cesser ses attaques et se retirer des cinq positions frontalières dans lesquels il s'est maintenu. L'Etat libanais assure respecter ses engagements et accuse Israël de ne pas en faire de même.