Le grand patron de l’ADDG s'efforce toujours d'être le voisin parfait

Jerry Inzerillo, PDG de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), dans le district d'Al-Turaif. (Saleh Alanzi)
Jerry Inzerillo, PDG de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), dans le district d'Al-Turaif. (Saleh Alanzi)
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Publié le Mercredi 22 septembre 2021

Le grand patron de l’ADDG s'efforce toujours d'être le voisin parfait

  • Jerry Inzerillo, PDG de l'Autorité de développement de Diriyah Gate, a déclaré à Arab News que sa première priorité est toujours de servir la communauté locale
  • « La communauté ne sert pas l’ADDG », a-t-il affirmé. « Grâce au prince héritier Mohammed ben Salman et au prince Ahmad ben Abdullah, qui a fait un travail remarquable en tant que gouverneur (de Diriyah), nous avons investi beaucoup d’argent dans le recru

RIYAD: « Pour être un bon voisin, il faut être présent pour la communauté. Vous devez servir la communauté ».

Telle est la philosophie qui anime Jerry Inzerillo, PDG de l'Autorité de développement de Diriyah Gate (ADDG), dans son travail.

Dans une interview accordée à Arab News, il a révélé comment l'Autorité envisage d’être partie intégrante de la communauté de Diriyah. Un bon exemple de la façon dont cela se traduit en action est le fait que 15% des employés de l’organisation sont originaires de cette région.

« La communauté ne sert pas l’ADDG », a-t-il affirmé. « Grâce au prince héritier Mohammed ben Salman et au prince Ahmad ben Abdullah, qui a fait un travail remarquable en tant que gouverneur (de Diriyah), nous avons investi beaucoup d’argent dans le recrutement au sein de notre communauté ».

S'exprimant dans le contexte spectaculaire du palais de Salwa, une attraction locale populaire et l'un de ses endroits préférés, Inzerillo a révélé que l’ADDG a énormément investi dans sa communauté en organisant des salons de l'emploi et en créant des bourses pour s'assurer que les citoyens de Diriyah sont les premiers à bénéficier de l'emploi et des opportunités d’affaires.

« Nous leurs garantissons une préparation instructive afin de les préparer à leur futur rôle dans le Royaume… toutes les petites entreprises commerciales, les food trucks, les musiciens, les artistes, n'importe quel métier… nous les embauchons avant d'embaucher quelqu'un de Riyad parce que l'avantage doit aller avant tout à la communauté », a-t-il ajouté.

 

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Le palais de Salwa, situé dans la partie nord-est de la région d'Al-Turaif, forme un système architectural intégré avec ses unités résidentielles, culturelles et religieuses.

 

« Personne ne le mérite plus que (le roi Salman) - c'est grâce à lui qu'Al-Turaif a été restauré avec l’élégance qu'il mérite, compte tenu de sa riche histoire ».

Inzerillo a en outre révélé qu'Al-Turaif comptait beaucoup pour lui, non seulement pour son rôle  dans l'histoire de l'Arabie saoudite, mais aussi dans sa vie personnelle.

« Je suis américain mais je suis venu explorer Al-Turaif il y a 24 ans : j'adore ça », a-t-il avoué.      « C’est pourquoi, lorsque le prince héritier m’a offert la chance de devenir PDG de l’ADDG, j’ai répondu que ce serait le plus grand honneur de mes 50 ans de carrière. Al-Turaif est un endroit très spécial et deviendra bientôt l'un des grands lieux de rassemblement au monde.

Diriyah est considérée comme l’un des joyaux du Royaume. Un grand nombre de projets majeurs sont en cours ou sont prévus pour la transformer en  première destination reflétant la vie culturelle et le style de vie du pays.

Inzerillo a aussi précisé que l'année prochaine, de nouvelles attractions ouvriront dans le cadre du développement de Wadi Hanifa, qui devient une destination populaire pour la jeune génération et cela, grâce à son climat plus frais.

« Nous plantons des dizaines de milliers de nouveaux palmiers et construisons de grands parcs, nous allons avoir des sentiers de marche et de jogging, des cafés et des restaurants, des chevaux, des zoos ainsi que des activités pour enfants », a-t-il énoncé. « Ce sera tellement amusant d’être dans le Wadi car il y aura sûrement beaucoup de choses à apprécier ».

Parmi les autres projets remarquables, la construction de trois stations de métro à Diriyah reliées à une ligne desservant l'aéroport est prévue, ainsi qu'un parking pour 25 000 véhicules. Ensuite, à Al-Bujairi, 22 nouveaux restaurants et une nouvelle esplanade seront prêts d'ici la fin de l'année prochaine, a déclaré Inzerillo.

« Souvent, vous voyez des gens planifier de grands projets, mais vous ne les voyez pas (commencer) pendant cinq à dix ans. Ce n’est pas le cas avec le prince héritier - vous les voyez sans aucun doute commencer l’année prochaine ».

« C’est un plaisir personnel (de travailler avec le prince héritier) car, à mon avis, il est probablement le meilleur patron que j’ai eu depuis 50 ans. Il est extrêmement intelligent, avec une vision nette et une esthétique incroyable. Il approuve en personne tous les comptes-rendus, tous les dessins… mais il est également très gentil et ne montre pas son autorité.

« Le prince héritier est aussi strict que son père à l’égard de la préservation de l'intégrité culturelle et du patrimoine culturel. Il ne nous permettra pas d'enlever un seul palmier ou de toucher même la boue sans l'approbation du comité culturel. Tout cela est bien réfléchi car le prince sait que ces éléments sont, tout à fait, matières d’exception ».

Inzerillo a, de plus, affirmé que, pour que les développements en cours puissent atteindre les objectifs de la Vision 2030 et dans le but d’encourager des modes de vie sains et de construire une société dynamique et vive – un plan basé sur le Code du bâtiment de la Floride (CBF) demeure aussi nécessaire.

C'est une façon de réguler le développement qui privilégie le contrôle de la forme ou du caractère des bâtiments avant leur utilisation. Le CBF est couramment utilisé dans des zones riches en culture et en patrimoine, telles que les îles grecques, Georgetown à Washington DC et le Knightsbridge à Londres.

« C'est l'une des principales tâches de la Commission royale pour la ville de Riyad », a-t-il confié. « Diriyah est très spéciale car elle se conforme davantage à l'architecture classique Najdi en ce moment ».

L'adoption du CBF dans le développement de Diriyah marque « l'apparence et l'authenticité de l'architecture Najdi, fondamentales pour la préservation culturelle de l'État saoudien », a-t-il ajouté.

« Notre plan basé sur le CBF vise à donner à notre communauté de Diriyah un aspect conforme aux principes architecturaux de Najd », a révélé Inzerillo. « Il faudra donc un peu de travail, surtout la première année, mais cela aura un effet original sur ce que les gens vont voir.

« Cela améliorera, à coup sûr, tous les quartiers, toutes les routes, l'esthétique, la qualité de vie, les trottoirs, les rues, les lumières, les endroits où les gens peuvent marcher et faire du vélo, et même les sentiers pour chevaux et les sentiers équestres.

Inzerillo a ainsi ajouté que le résultat final de tout le travail acharné sera évidemment la transformation de la région en l'un des plus beaux endroits de la planète.

Il a aussi admis, qu'au cours d'une carrière de 53 ans, son travail à l’ADDG reste sa mission la plus préférée et la plus joyeuse, ajoutant que ce projet a été « de loin le plus grand et le plus stimulant » dans lequel il a été vraiment engagé.

« C’est pour cette raison que je dis toujours qu’il n’y a qu’une seule Diriyah », a-t-il conclu.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com