L’Arabie saoudite jouera un rôle de premier plan dans l’avenir du cinéma

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Publié le Mercredi 17 mai 2023

L’Arabie saoudite jouera un rôle de premier plan dans l’avenir du cinéma

  • En marge du festival de Cannes qui a débuté mardi soir, le PDG du Red Sea International Film Festival se penche sur la participation du Royaume à l’événement cinématographique le plus prestigieux
  • «Je suis fier de pouvoir représenter ce mouvement visant à enrichir l’écosystème du cinéma saoudien et à conférer au cinéma arabe une place sur la scène internationale»

DUBAÏ: Le festival de Cannes reste l’événement le plus prisé dans le monde du cinéma. Les célébrités affluent chaque année au mois de mai vers le sud de la France. Ici, on célèbre les grands noms du cinéma et les grandes voix qui façonneront l’avenir de cet art sont sélectionnées parmi les participants. L’Arabie saoudite joue cette année un rôle essentiel dans cet événement, grâce à Mohammed al-Turki, producteur de films et directeur général de la fondation du Red Sea International Film Festival (RSIFF).

M. Al-Turki a pris ses fonctions il y a un an. Il est devenu depuis un véritable ambassadeur du cinéma saoudien et arabe dans le monde. Il s’efforce de promouvoir le premier festival qui se tient chaque année à Djeddah, mais aussi d’aider les jeunes talents de la région à se hisser vers de nouveaux sommets. Le Red Sea Fund («Fonds de la mer Rouge»), qui fait partie de la RSIFF Foundation, a soutenu cette année cinq films ainsi que le film d’ouverture du festival, Jeanne du Barry, avec Johnny Depp.

«Le festival de Cannes s’impose comme un événement incontournable pour le cinéma mondial. Il incarne la splendeur de tous les festivals. Grâce à notre participation à ce festival, nous parviendrons à promouvoir les talents et les films que nous soutenons», déclare Mohammed al-Turki à Arab News.

«C'est un point de rencontre pour le cinéma international, ce qui nous permet de tisser des liens à travers le monde. L’industrie cinématographique constitue en outre un secteur d’exportation important. Pour l’exploiter, il est indispensable d’avoir accès au marché international. C’est ainsi que nous défendons les œuvres réalisées par des artistes arabes, africains et indiens», poursuit-il.

Bien des choses ont changé pour M. Al-Turki depuis notre dernier entretien en 2021. Il s’intéressait à l’époque à la production de films en Arabie saoudite. Il avait produit pendant dix ans des films hollywoodiens avec des stars telles que Richard Gere, Gary Oldman et Andrew Garfield. Il espérait mettre en lumière certains Saoudiens qui avaient été jusqu’à présent ignorés. Il s’est attaqué à cette mission projet après projet. Aujourd’hui, il peut atteindre des objectifs bien plus ambitieux grâce au RSIFF, une organisation puissante. Il est toutefois conscient du chemin qui reste encore à parcourir.

«Mon poste m’a permis de mieux comprendre les défis et les obstacles qui continuent d’entraver le parcours des personnes qui n’appartiennent pas à Hollywood», explique-t-il. «Ces artistes ont heureusement suffisamment de talent et de ténacité pour réussir.»

Le financement des projets de talents expérimentés n’est pas le seul moyen de surmonter ces obstacles. Il convient également d’identifier et d’aider les talents au début de leur carrière, dans tous les aspects de la réalisation de films. Cette année, Red Sea Labs et le RSIFF s’associent au Marché du Film de Cannes. L’objectif est de mettre en place le premier programme consacré au soutien des talents: le Cannes Makers program («Programme de développement des talents de Cannes»). Trois jeunes Saoudiens y participeront: Shahad Abonomai, Raghad Bajbaa et Marwan Elshafie.

«Notre objectif est de soutenir les personnes motivées et visionnaires qui ont besoin de mieux se positionner dans l’industrie. Nous avons décelé un grand potentiel chez ces trois jeunes artistes», se félicite Mohammed al-Turki.

M. Al-Turki collabore aujourd’hui avec des spécialistes bien plus qu’il ne le faisait auparavant. Il s’est rendu compte d’une chose: ce qui fait la force d’un leader, ce sont les personnes dont il s’entoure.

«Il s’agit d’abord et avant tout d’un effort collectif, j’en suis conscient. Je suis fier de pouvoir représenter ce mouvement visant à enrichir l’écosystème du cinéma saoudien et à conférer au cinéma arabe une place sur la scène internationale. Notre équipe, notre réseau de partenaires et, plus important encore, notre cohorte de talents prometteurs sont formidables. Ils méritent d’être encouragés et soutenus», précise-t-il.

Son équipe – ainsi que l’industrie cinématographique d’Arabie saoudite dans son ensemble – a réalisé à ce jour des progrès étonnants. «On a tellement de choses à offrir. Les résultats que nous avons enregistrés sont impressionnants pour une industrie aussi jeune que la nôtre», déclare-t-il. «Le RSIFF s’apprête à lancer sa 3e édition et il s’impose d’ores et déjà comme un véritable acteur au sein des événements cinématographiques mondiaux.»

Ce qui confère à un festival toute sa valeur, ce sont les films qu’il promeut. Les films financés par le fonds font la fierté du RSIFF et de Mohammed al-Turki: Four Daughters de Kaouther ben Hania et Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy (qui concourent pour la Palme d’or, le prix le plus prestigieux du festival) ainsi qu’un film soudanais, le premier à être présenté au festival.

«Participer à ces moments décisifs est une grande leçon d'humilité et me donne beaucoup d'espoir pour l'avenir du cinéma de notre région», déclare le directeur général du RSIFF.

Mais le voyage ne fait que commencer. Certes, la fondation comme l’industrie cinématographique en Arabie saoudite en sont encore à leurs débuts; elles ont vu le jour il y a quelques années seulement. Pourtant, le Royaume est en passe de devenir le principal pôle de l’industrie cinématographique dans le monde arabe et dans la région.

«Je pense que l’Arabie saoudite contribuera de manière décisive à façonner l’avenir du cinéma dans la région, notamment grâce aux efforts consentis par la fondation de la mer Rouge. Le pays constitue également une destination remarquable pour les tournages et il compte de nombreux talents émergents», précise M. Al-Turki.

Il continue de produire des films – il est producteur exécutif du prochain film de Michael Mann, Ferrari avec Adam Driver. Mais son héritage, c’est l’Arabie saoudite. C’est sa patrie, le pays où ce jeune garçon de Khobar, dans la province orientale du Royaume, est tombé amoureux du cinéma.

Mohammed al-Turki se souvient de sa riche collection de films à Khobar. Il louait ses cassettes VHS et ses disques laser aux autres étudiants qui l’attendaient à l’entrée du parking. Il voulait partager avec eux sa plus grande passion et transmettre la joie qui l’envahissait en regardant chaque copie usée. C'est cette même impulsion qui le guide aujourd'hui. Cependant, il ne se contente plus de partager avec les autres la magie des films, il contribue à la créer et il l’adresse à un public bien plus large.

«Je souhaite apporter une contribution concrète en plaçant l’Arabie saoudite sur la scène mondiale du cinéma», soutient-il.

On ne trouvait pas de salles de cinéma en Arabie saoudite cinq ans auparavant. L’industrie a connu depuis un essor fulgurant, tant sur le plan créatif que commercial. Il est fier d’avoir contribué à cet essor. «J’espère que le RSIFF continuera à prospérer dans les années à venir et qu’il restera un lieu privilégié pour les cinéastes où ils pourront se découvrir et faire carrière. J’espère également qu’il perdurera longtemps après nous.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« BookTok » redéfinit la lecture pour la nouvelle génération de Saoudiens

Au-delà de l'engouement pour les médias sociaux, l'essor des salons du livre reflète la stratégie et les efforts du ministère de la Culture pour sensibiliser à la contribution de la lecture à la qualité de la vie. (SPA)
Au-delà de l'engouement pour les médias sociaux, l'essor des salons du livre reflète la stratégie et les efforts du ministère de la Culture pour sensibiliser à la contribution de la lecture à la qualité de la vie. (SPA)
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  • La popularité des livres sur les réseaux sociaux influence les tendances de l'édition.
  • Selon un commentateur, les auteurs adaptent leurs œuvres dans le but d'obtenir un maximum de vues.

RIYADH : Alors que TikTok est souvent critiqué pour réduire la durée d'attention avec son contenu rapide, la communauté « BookTok » de la plateforme de médias sociaux a suscité un regain d'intérêt pour la lecture chez les jeunes adultes d'Arabie saoudite et d'ailleurs.

Décrit comme une « machine à best-sellers » par le New York Times, BookTok est devenu un phénomène mondial.

La plateforme est devenue un club de lecture virtuel où les lecteurs se connectent pour partager des recommandations et discuter de leurs titres préférés, en particulier dans des genres tels que la romance, la fiction et les thrillers.

Les ventes de ce genre ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. (SPA)
Les ventes de ce genre ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. (SPA)

Arab News a interrogé plusieurs auteurs et créateurs de contenu qui ont expliqué en quoi la tendance des réseaux sociaux stimule les ventes de livres et remodèle l'industrie locale de l'édition.

Mohammed Al-Ashaari est un jeune lecteur qui partage régulièrement des recommandations de livres et mène des discussions sur son compte TikTok.

La nature rapide de la plateforme donne la priorité aux contenus esthétiques qui peuvent être partagés en petites séquences, et Mohammed Al-Ashaari a expliqué comment cet algorithme modifie les habitudes de lecture.

« BookTok a apporté des changements significatifs dans la façon dont les gens lisent les romans, car les tendances de lecture au sein de la communauté BookTok sont en constante évolution, et chaque tendance fait émerger une nouvelle façon ou habitude de lire »

« BookTok a apporté des changements significatifs dans la façon dont les gens lisent les romans, car les tendances de lecture au sein de la communauté BookTok sont en constante évolution, et chaque tendance fait émerger une nouvelle façon ou habitude de lire », a-t-il déclaré.

M. Al-Ashaari a expliqué que cet impact ne se limitait pas aux lecteurs de la plateforme, mais s'étendait également aux auteurs, influençant la manière dont ils abordent leur écriture et adaptent leur travail pour répondre aux goûts et aux intérêts de la communauté active de la plateforme.

La communauté BookTok a émergé sur TikTok pendant les restrictions du COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, les auteurs et les éditeurs enregistrant une croissance remarquable de leurs ventes. (SPA)
La communauté BookTok a émergé sur TikTok pendant les restrictions du COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, les auteurs et les éditeurs enregistrant une croissance remarquable de leurs ventes. (SPA)

Il a ajouté que les genres les plus populaires sur BookTok sont le fantastique, la science-fiction et l'horreur, les livres suscitant le plus d'intérêt appartenant à ces genres, ce qui a incité de nombreux auteurs à se concentrer sur les catégories les plus populaires.

La communauté BookTok est apparue sur TikTok pendant les périodes de confinement liées au COVID-19, et son impact sur l'édition est indéniable, comme en témoigne la croissance remarquable des ventes des auteurs et des éditeurs.

Cet impact est particulièrement notable dans la manière dont il a affecté les ventes de livres et l'engagement des auteurs.

Un rapport du service de suivi des ventes au détail Circana, basé aux États-Unis, a révélé que TikTok a considérablement influencé les ventes de livres aux États-Unis, en particulier dans la catégorie des romans pour adultes.

Les ventes de romans pour adultes ont augmenté de 8,5 % en 2022, puis de 1 % en 2023. D'autres genres, tels que la dystopie, la romance et le thriller, ont également connu une croissance notable au cours de cette période.

Yasmina Al-Mutabagani, l'auteure saoudienne de « Beyond the Surface », a déclaré que BookTok avait joué un rôle important dans l'augmentation des ventes de son dernier roman, qui relate l'histoire de deux étrangers unis par un lien inattendu pendant une pandémie.

« J'ai fait de la publicité payante à plusieurs reprises sur une vidéo que j'avais postée et qui parlait de mon livre, mais à l'époque, je ne pensais pas que ce serait aussi efficace. Au bout d'un certain temps, je me suis rendue à la librairie Jarir et le vendeur m'a dit qu'il n'y avait plus de livres dans plusieurs succursales », a-t-elle expliqué.

Al-Mutabagani a souligné l'influence plus large de BookTok sur le monde littéraire. « Il a un impact positif sur la littérature et l'édition, car BookTok offre des conseils sur l'écriture en général, sur la façon de publier votre livre, sur la façon de trouver un agent littéraire, et il peut être utile pour promouvoir votre livre si vous êtes un auteur », a-t-elle déclaré.

Kendah Jambi, auteure saoudienne de romans fantastiques, a déclaré que de nombreux participants aux salons du livre saoudiens l'avaient reconnue grâce au site BookTok de TikTok.

Son roman raconte l'histoire d'un groupe de personnes, les Al-Rahala, nomades capables de changer de réalité et de voyager dans le multivers.

Mme Jambi a souligné l'importance d'établir un lien entre les auteurs et les lecteurs. « L'interaction entre l'auteur et le lecteur est souvent sous-estimée. Il est très important que les lecteurs s'intéressent véritablement à l'auteur en tant que personne pour maintenir leur intérêt pour les livres », a-t-elle déclaré.

Elle a ensuite expliqué l'impact de BookTok en ajoutant : « BookTok a définitivement aidé les lecteurs à exprimer leurs opinions, ce qui est précieux pour l'auteur, tant sur le plan émotionnel que constructif. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com