Bill Clinton remplace-t-il l'ayatollah Rouhollah Khomeini en tant que « source d'émulation » (Marja'a taqlid) des dirigeants de Téhéran ? Posée par un satiriste iranien, la question ne peut être rejetée comme une plaisanterie ironique sur le nouveau discours développé par l'establishment khomeiniste.
En juillet 1980, le regretté ayatollah qui a fondé la République islamique a déclaré à un groupe de professeurs d'université que le nouveau régime révolutionnaire ne devrait pas perdre de temps sur les questions économiques. "Nous n'avons pas donné autant de sang pour des raisons économiques", s'est-il vanté. "L'économie n'intéresse que les ânes."
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