Riyad et Djeddah célèbrent le «Mois de l’Europe»

 L’Union européenne (UE) a réuni ses États membres, ses alliés, ses partenaires et ses amis au sein du Centre culturel au quartier diplomatique de Riyad afin de célébrer la déclaration historique de Robert Schuman. (Photo fournie).
L’Union européenne (UE) a réuni ses États membres, ses alliés, ses partenaires et ses amis au sein du Centre culturel au quartier diplomatique de Riyad afin de célébrer la déclaration historique de Robert Schuman. (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 11 mai 2023

Riyad et Djeddah célèbrent le «Mois de l’Europe»

  • En cette année 2023, l’Union européenne a réuni ses États membres, ses alliés, ses partenaires et ses amis au sein du Centre culturel au quartier diplomatique de Riyad
  • L’ambassadeur Patrick Simonnet a ensuite évoqué les circonstances historiques qui ont vu naître l’UE que nous connaissons aujourd’hui

RIYAD: En cette année 2023, l’Union européenne (UE) a réuni ses États membres, ses alliés, ses partenaires et ses amis au sein du Centre culturel au quartier diplomatique de Riyad afin de célébrer la déclaration historique de Robert Schuman, qui marque le début d’un projet européen tout à fait prometteur. 

Dans son discours d’ouverture, l’ambassadeur Patrick Simonnet a tenu à remercier les personnalités présentes, qui fêtaient non seulement la Journée de l’Europe, mais aussi le partenariat prospère et stratégique signé avec l’Arabie saoudite et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Il a ensuite évoqué les circonstances historiques qui ont vu naître l’UE que nous connaissons aujourd’hui.

mois de leurop
Une vue de l'assistance. (Photo fournie).

Cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 9 mai 1950, six pays, anciens ennemis, se sont accordés sur une idée simple, mais ambitieuse: mettre en commun la production de charbon et d’acier – dont les canons sont faits – pour rendre une nouvelle guerre matériellement impossible. Par la suite, ces six états sont devenus 27 et ils ont fini par former un bloc politique et économique à l’échelle mondiale.

Les États de l’UE célèbrent ainsi leur plus longue période de paix et de stabilité; ils réitèrent leur engagement à bâtir un monde plus fort et plus sûr en fournissant plus de la moitié de l’aide publique au développement et en agissant efficacement pour résoudre les conflits au Moyen-Orient ainsi que dans d’autres régions du monde.

L’ambassadeur M. Patrick Simonnet a déclaré durant son allocution d’ouverture que l’Europe célèbre cette date tout en condamnant fermement l’invasion russe en Ukraine. Elle souhaite que le droit international soit appliqué, que d’autres sanctions, plus dissuasives et plus sévères, soient adoptées afin de protéger les citoyens du monde de l’autoritarisme politique, des oppressions et des attaques militaires.

Cette relation a été renforcée par l’établissement d’un partenariat stratégique avec les pays du Golfe. Ce dernier a permis de mettre en place une stratégie destinée à consolider la coordination politique à un niveau élevé, à œuvrer pour stimuler la coopération économique et le commerce ainsi qu’à mettre l’accent sur les énergies renouvelables et la transformation numérique. 

L’ambassadeur a également insisté sur les défis communs aux deux parties: la sécurité maritime, la prolifération des armes, la cybersécurité et la lutte contre toute forme de violence ou d’extrémisme. Il a par ailleurs mis en avant le développement des échanges humains et personnels, qui favorisent la compréhension mutuelle entre les peuples. 

Il a en outre présenté le programme culturel organisé par la délégation de l’UE, les ambassades et les instituts culturels des États membres. Mis en place à Riyad et Djeddah, il comptera une vingtaine d’événements: projection de courts métrages, ateliers d’initiation aux langues européennes, concerts, conférences…

Au sujet des réformes sociales, les projets économiques et le tourisme, M. Patrick Simonnet s’est exprimé en ces termes au micro d’Arab News: «De manière générale, nous sommes très intéressés et nous soutenons activement tout le processus de réformes socio-économiques engagées dans le pays. Dans le cadre de la Vision 2030, on trouve l’ensemble des aspects qui sont importants pour nous, notamment en termes de croissance verte, de réformes sociales relatives aux droits des femmes et de positionnement global du Royaume. Ce train de réformes est impressionnant et il sera bon pour le pays, la région, pour nos relations.»

En ce qui concerne les réformes sur le statut de la femme, M. Simonnet a précisé: «On n’en parle jamais assez, y compris en Europe, mais elles sont relativement rapides depuis quelques années. Elles sont aussi fondamentales, impressionnantes et prometteuses.» L’ambassadeur a par ailleurs affirmé que «les expertises en matière de tourisme des États membres de l’UE ne peuvent être que bénéfiques pour leurs partenaires saoudiens».


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.