L'enquête sur les liens de Valérie Pécresse avec Alstom classée sans suite

Le PNF a confirmé le classement de cette enquête qui a «démontré qu’il n’existait pas au moment de l'attribution des subventions de liens d’intérêts entre la présidente de la région Ile-de-France et la société Alstom» (Photo, AFP).
Le PNF a confirmé le classement de cette enquête qui a «démontré qu’il n’existait pas au moment de l'attribution des subventions de liens d’intérêts entre la présidente de la région Ile-de-France et la société Alstom» (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 11 mai 2023

L'enquête sur les liens de Valérie Pécresse avec Alstom classée sans suite

  • Valérie Pécresse «se félicite de la décision du PNF de classer sans suite pour absence d'infraction, la plainte déposée contre elle par des élus d'Europe Ecologie Les Verts»
  • Une source proche du dossier a confirmé le classement pour absence d'infraction de cette enquête ouverte en mars 2022

PARIS: La présidente LR de la région Île-de-France Valérie Pécresse a annoncé mercredi le classement sans suite de l'enquête préliminaire ouverte au parquet financier (PNF) la visant pour prise illégale d'intérêts avec le constructeur ferroviaire Alstom, a appris l'AFP de sources concordantes.

Valérie Pécresse "se félicite de la décision du PNF de classer sans suite pour absence d'infraction, la plainte déposée contre elle par des élus d'Europe Ecologie Les Verts, en février 2022 en pleine campagne présidentielle", a indiqué son entourage.

Valérie Pécresse a annoncé ce classement mercredi en conseil d'administration de l'autorité des transports l'Île-de-France Mobilités (IDFM).

Il a été rapporté à l'AFP par son opposant Jean-Baptiste Pegeon, un des élus écologistes qui avaient procédé au signalement, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, d'un potentiel conflit d'intérêts.

Une source proche du dossier a confirmé le classement pour absence d'infraction de cette enquête ouverte en mars 2022.

Sollicité, le PNF a confirmé le classement de cette enquête qui a "démontré qu’il n’existait pas au moment de l'attribution des subventions de liens d’intérêts entre la présidente de la région Ile-de-France et la société Alstom".

Plusieurs élus EELV avaient dénoncé au ministère public le fait que Valérie Pécresse aurait détenu des stock-options chez Alstom tout en présidant l'autorité de transports IDFM.

Ces élus, dont M. Pegeon et David Belliard, adjoint (EELV) à la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), s'appuyaient sur un article du média en ligne Blast accusant la présidente de la région d'avoir "invisibilisé" des actions d'Alstom qu'elle détenait avec son époux afin qu'elles n'apparaissent plus dans ses déclarations d'intérêts.

Jérôme Pécresse travaillait chez Alstom jusqu'au rachat des activités énergie du groupe par General Electric en novembre 2015.

Un mois plus tard, Mme Pécresse était élue à la tête de la région et créait rapidement, selon Blast, une fiducie, montage aussi connu sous le terme anglo-saxon de trust, pour qu'une banque gère ce portefeuille d'actions à leur place.

Depuis, IDFM a commandé près de 2,4 milliards d'euros de matériel roulant à Alstom, selon les élus écologistes.

La situation patrimoniale personnelle et familiale de Valérie Pécresse "était publique, connue depuis 2016, conformément aux obligations de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)", a souligné mercredi l'ex-candidate LR à la présidentielle, attaquée à ce sujet en pleine campagne.

Valérie Pécresse, qui avait pris "toutes les mesures" pour "éviter tout conflit d'intérêt" avec Alstom, dénonce une nouvelle fois une "manipulation politique grossière" de ces élus écologistes.

Le PNF l'a informée que sa plainte pour "dénonciation calomnieuse" à l'encontre des élus EELV vient d'être transmise au parquet de Paris pour instruction, indique Mme Pécresse.


Visite du chef de la diplomatie française au Caire mercredi

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  • Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée
  • La France presse depuis des mois Israël de cesser son offensive durablement pour permettre la libération des otages et à l'aide humanitaire d'affluer

 

PARIS: Le ministre français des Affaires étrangères a décidé de prolonger sa tournée au Moyen-Orient par une visite au Caire mercredi "dans le cadre des efforts de l'Egypte pour obtenir la libération des otages et une trêve à Gaza", a indiqué son entourage à l'AFP.

Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée pour porter "le sujet des trois otages français et la coopération humanitaire".

Cette visite intervient alors qu'une médiation qatarie, égyptienne et américaine de longue haleine a fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, associée à la libération d'otages, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi quotidiens dans la bande de Gaza.

La France presse depuis des mois Israël de cesser son offensive durablement pour permettre la libération des otages et à l'aide humanitaire d'affluer alors que la population manque de tout.

Israël a donné "jusqu'à mercredi soir" au Hamas pour répondre à son offre de trêve discutée au Caire.

L'Egypte avait affirmé lundi avoir "bon espoir" concernant une trêve. Mais Zaher Jabareen, un des négociateurs du Hamas, a déclaré à l'AFP qu'il était "trop tôt pour parler d'une atmosphère positive dans les négociations".

Quelque 250 personnes ont été enlevées par le mouvement palestinien le 7 octobre lors de son attaque sans précédent dans le sud d'Israël et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes, selon des responsables israéliens.

L'attaque menée depuis Gaza en Israël le 7 octobre a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. L'opération militaire menée en représailles par Israël dans la bande de Gaza a fait 34.535 morts, majoritairement des civils, d'après le Hamas.


Ecrans: Macron donne un mois au gouvernement pour dégager des mesures

Cette photographie d'illustration prise le 14 février 2024 montre un enfant regardant un écran à Paris. (AFP)
Cette photographie d'illustration prise le 14 février 2024 montre un enfant regardant un écran à Paris. (AFP)
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  • «Déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, à la maison comme en classe» : c’est l'objet du rapport
  • La commission préconise d'interdire l'usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes et d'en limiter drastiquement l'accès pour les adolescents

PARIS: Le gouvernement a un mois pour dégager des mesures à partir du rapport remis par une commission mandatée pour plancher sur l'usage des écrans et des téléphones portables chez les enfants et adolescents, a annoncé mercredi Emmanuel Macron.

"Déterminer le bon usage des écrans pour nos enfants, à la maison comme en classe : c’est l'objet du rapport qui m'a été remis par la commission d'experts sur l'impact de l'exposition des jeunes aux écrans que j’avais lancée. J’ai donné un mois au gouvernement pour examiner ses recommandations et les traduire en actions", a écrit sur X le chef de l'Etat.

Dans ce rapport d'une centaine de pages, la commission préconise d'interdire l'usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes et d'en limiter drastiquement l'accès pour les adolescents. Elle alerte en particulier sur "les effets négatifs, directs et indirects, des écrans", notamment sur le sommeil, la sédentarité ou encore la myopie.

Les dix experts dépeignent également les réseaux sociaux comme "facteurs de risque" de dépression ou d'anxiété en cas de "vulnérabilité préexistante", et jugent "alarmant" le niveau d'exposition des enfants à des contenus violents. Ils proposent donc par exemple de pouvoir donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux à partir de 13 ans seulement, puis d'ouvrir cet accès à partir de 15 ans, uniquement sur des réseaux "éthiques".


Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères achève son séjour en Arabie saoudite

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le Président palestinien Farhat Abbas (Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le Président palestinien Farhat Abbas (Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné en visite à Riyad en marge du WEF(Fournie)
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné en visite à Riyad en marge du WEF(Fournie)
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  • Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française a notamment fait le point avec ses homologues sur la nécessaire mobilisation du conseil de sécurité des Nations Unies.
  • : La France a également réitéré ses priorités à savoir la libération des otages, l’évitement d’une offensive à Rafah et la mise en place d’une solution politique.

RIYAD : Le Ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné s’est rendu à Riyad, en Arabie saoudite, en marge du World Economic Forum pour une série de rencontres et de réunions dédiées à la situation dans la région.

Mr. Séjourné a rencontré le ministre des Affaires étrangères saoudiens, Faisal bin Farhan Al Saud, et le ministre de la culture, Badr bin Abdullah bin Farhan, ainsi que le président Abbas, ses homologues jordaniens et égyptiens. Il s’est aussi réuni avec ses homologues européens David Cameron et Annalena Baerbock.

Une convergence d’opinion a été notée entre les hauts responsables sur les objectifs à court-terme à savoir un cessez-le-feu durable et une désescalade. La France a également réitéré ses priorités à savoir la libération des otages, l’évitement d’une offensive à Rafah et la mise en place d’une solution politique, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères français.

À ce propos, le ministre a rappelé à ses homologues que la question de la reconnaissance n’était pas un tabou pour la France mais qu’elle ne serait être utile que dans le cadre d’une stratégie globale pour une solution politique à deux États.

Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française a notamment fait le point avec ses homologues sur la nécessaire mobilisation du conseil de sécurité des Nations Unies, sur la base du projet français de résolution.

En janvier, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, lors de sa première intervention devant le Conseil de sécurité de l'ONU avait plaidé pour la constitution d’un État palestinien avec des frontières sures et reconnues sur la base des lignes de 1967 et dont la capitale sera Jérusalem. 

Le projet de résolution présenté par la France appelle à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et réclame aussi la libération de tous les otages encore détenus dans l'enclave.

Dans le cadre d'une médiation chapeautée par le Qatar, les parties prenantes au conflit avaient convenu fin novembre d'une trêve dans les combats, qui a duré une semaine et permis la libération d'otages israéliens et de détenus palestiniens.

Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, la France reste totalement engagée dans tous les forums pertinents pour servir les objectifs de paix et de stabilités de la région, à Gaza, comme au Sud-Liban.