LONDRES : Pour la première fois, les investisseurs étrangers seront autorisés à occuper des postes de direction au sein des conseils d'administration des chambres de commerce saoudiennes.
Cette décision entend stimuler la compétitivité et l'activité commerciale dans le Royaume, a déclaré le ministère saoudien du Commerce dans un communiqué.
Le nouveau système permettra également d'établir plus d'une chambre de commerce dans la même région.
Les réformes entreprises au niveau des chambres de commerce du pays s'inscrivent dans le cadre plus global des efforts qui visent à moderniser l'économie, réduire la bureaucratie et créer des emplois pour les Saoudiens.
EN BREF
- Les nouvelles entreprises seront exemptées des frais d'inscription à la chambre pour une période de trois ans, à compter de la date de l'inscription au registre du commerce.
- Les entreprises qui adhèrent à des chambres de commerce saoudiennes seront non seulement exemptées de la règle de la citoyenneté saoudienne, mais aussi des frais de souscription pour une période de trois ans. Les réformes suppriment également la souscription obligatoire pour les nouvelles succursales de ces entreprises.
« Ce développement encouragera les investisseurs étrangers à développer leurs affaires dans le Royaume », a déclaré Ed O'Reilly, directeur exécutif de 4Front Consultants, une société technologique basée à Dubaï et opérant en Arabie Saoudite.
Selon les nouveaux dispositifs, l’ancien Conseil des Chambres deviendra l'Association des Chambres et un organe de supervision sera institué en vue de contrôler les performances, tout en assurant les réunions et le vote par voie électronique.
L'année dernière, l'Arabie saoudite a entrepris un nombre record de réformes au niveau des entreprises, selon le rapport « Doing Business 2020 » du groupe de la Banque mondiale, ce qui a placé le Royaume parmi les dix premiers pays à améliorer le climat des affaires sur le plan mondial.
Le Royaume a accompli le plus grand progrès en matière de lancement d'entreprise - avec un coût qui représente 5,4 % du revenu par habitant pour l’entrepreneur qui désire créer son entreprise, contre une moyenne régionale plus large de 16,7 %.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.