L’installation à Dubaï de la star du LIV Golf Anirban Lahiri l’aide à surmonter des défis personnels difficiles

Anirban Lahiri, de Crushers GC, lors du dernier tour du LIV Golf au Grange Golf Club, le dimanche 23 avril 2023, à Adélaïde, en Australie. (Photo AP).
Anirban Lahiri, de Crushers GC, lors du dernier tour du LIV Golf au Grange Golf Club, le dimanche 23 avril 2023, à Adélaïde, en Australie. (Photo AP).
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Publié le Vendredi 28 avril 2023

L’installation à Dubaï de la star du LIV Golf Anirban Lahiri l’aide à surmonter des défis personnels difficiles

  • Le golfeur indien Anirban Lahiri était remarquable dimanche à Adélaïde et a failli rattraper le vainqueur, Talor Gooch
  • «Je pense que Dubaï s’est parfaitement adapté aux événements que nous traversons ces derniers mois pour nous permettre de mieux les surmonter»

SINGAPOUR: L’exceptionnel golfeur indien Anirban Lahiri, qui a fait la une des journaux après avoir remporté, ces dernières semaines, deux deuxièmes places consécutives au LIV Golf d’Adélaïde et à l’International Series au Vietnam, déclare que son déménagement des États-Unis à Dubaï a été un facteur clé de son succès.

Le joueur de 35 ans traverse une période difficile sur le plan personnel. En effet, sa belle-mère est atteinte d’un cancer et elle reçoit des soins palliatifs. Malgré cela, sa performance de dimanche à Adélaïde a été remarquable: il a failli rattraper le vainqueur, Talor Gooch, alors qu’il avait débuté la journée avec onze coups de retard.

Quelques minutes après avoir frappé son dernier coup, il a appris que sa belle-mère était décédée pendant qu’il disputait la compétition.

M. Lahiri occupe la 95e place mondiale. C’est le golfeur indien le mieux classé du monde et, l’année dernière, il est devenu le premier – et le seul – joueur de son pays sous contrat avec LIV Golf, soutenu par Saudi Golf. Il a immédiatement fait ses preuves, terminant deuxième derrière Dustin Johnson après les séries éliminatoires lors de sa première compétition à Boston. En septembre, après avoir renoncé à son adhésion au PGA Tour, il a déménagé de West Palm Beach, en Floride, pour s’installer à Dubaï.

«J’y pensais depuis longtemps», confie M. Lahiri, qui fait partie de l’équipe des Crushers, dirigée par Bryson DeChambeau dans la ligue LIV.

«La Floride était trop loin de chez moi [Bangalore] et je voulais être plus proche de ma famille et de mes amis tout en jouant à travers le monde et en disposant d’installations de qualité. Dubaï cochait toutes les cases.»

Dubaï est à environ trois heures de vol de Pune, où vit la famille de sa femme, Ipsa, et à une distance similaire de Hyderabad, où vivent ses propres parents. Le trajet le plus rapide de la Floride vers l’une de ces villes nécessite quelque vingt heures.

«Il est difficile pour moi d’affirmer qu’il existe une corrélation directe [entre le déménagement à Dubaï et sa situation actuelle], mais il existe probablement un lien», ajoute M. Lahiri, qui a terminé dans le top 15 au Saudi International au mois de février. «En pensant à tout ce que la famille a traversé ces six derniers mois, je ne peux même pas imaginer à quel point cela aurait été difficile si nous étions restés en Floride.»

«Je ne peux pas concevoir dans quelle mesure il aurait été possible sur le plan logistique que ma femme, mes enfants, mes parents et moi nous rassemblions et nous entraidions, ce qui est indispensable dans des moments comme celui-là. J’ai eu le luxe de faire venir ma mère de l’Inde deux fois au cours des quarante-cinq derniers jours en raison des événements urgents qui ont eu lieu. Emménager à Dubaï était donc une idée fantastique.»

En plus des avantages évidents pour sa famille pendant cette période difficile, il affirme que le déménagement l’avait également aidé sur les plans personnel et professionnel.

«J’ai rencontré des gens incroyables et tissé des liens fantastiques», explique-t-il. «C’est agréable d’avoir cet environnement d’entraînement au Els Club et d’être entouré d’amis et de gens avec lesquels vous pouvez baisser votre garde. Ensuite, il y a la possibilité de prendre l’avion pour voir ma famille, ce qui n’aurait pas été possible si je n’avais pas été à Dubaï.»

«Je pense que Dubaï s’est parfaitement adapté aux événements que nous traversons ces derniers mois pour nous permettre de mieux les surmonter.»

M. Lahiri espère désormais que son impressionnant parcours se poursuivra au Sentosa Golf Club à Singapour lorsque le LIV Golf débutera, vendredi.

«J’ai joué à Sentosa à plusieurs reprises dans le passé et je sais avec certitude que vous ne pouvez pas vous rendre sur ce terrain de golf si vous ne comptez pas donner le meilleur de vous», précise-t-il.

«Même si cela n’a pas été facile ces derniers jours et que j’ai vraiment hâte d’être en Inde et de soutenir ma femme, je suis au top de ma forme pour la compétition.»

«J’ai commencé à voir la vie d’un autre angle ces dernières semaines et je m’estime heureux. Honnêtement, j’ai joué au Vietnam et à Adélaïde sans me soucier une seule fois de faire un bogey ou un double bogey. Par rapport à d’autres choses, cela n’a pas vraiment d’importance. Le golf est très futile pour moi en ce moment. Cela m’a permis de jouer sans peur et sans penser aux conséquences.»

«Si je peux être dans le même état d’esprit cette semaine, je suis sûr de pouvoir obtenir de bons résultats.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.