Mohammed ben Salmane reçoit le président du Conseil de transition du Tchad

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a rencontré le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby (Photo fournie).
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a rencontré le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby (Photo fournie).
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Publié le Mardi 18 avril 2023

Mohammed ben Salmane reçoit le président du Conseil de transition du Tchad

  • Les responsables ont discuté des relations bilatérales et de la coopération dans tous les domaines, ainsi que des questions d'intérêt mutuel
  • Les deux pays ont renforcé leurs partenariats pour soutenir l'intérêt commun de leurs peuples, y compris l'aide humanitaire

RIYAD: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a rencontré le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby, à Djeddah, a rapporté lundi l'agence de presse saoudienne.

Les deux responsables ont discuté des relations bilatérales et de la coopération dans tous les domaines, ainsi que des questions d'intérêt mutuel.

Parmi les participants à la rencontre figuraient: le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, le ministre d'État saoudien, le prince Turki ben Mohammed, Musaed al-Aiban, ministre d'État, membre du gouvernement et conseiller à la sécurité nationale, le ministre de l'Investissement, Khalid Al-Falih, le conseiller à la cour royale, Ahmed Qattan, et l'ambassadeur saoudien au Tchad, Amer ben Ali al-Shehri.

Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Mahamat Saleh Annadif, et les représentants tchadiens qui l'accompagnaient étaient présents lors de la réunion.

Les deux pays ont maintenu leur relation de coopération, échangeant des appels téléphoniques et discutant de questions d'intérêt commun au cours des dernières années.

Le prince héritier saoudien a reçu le 23 janvier 2023 un message du président du Conseil militaire de transition du Tchad au sujet des relations entre les deux pays.

Cet appel a eu lieu lors d'une rencontre entre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal, et son homologue tchadien, Mahamat Saleh Annadif.

Les deux hommes ont tenu une réunion au cours de laquelle ils ont également discuté des relations bilatérales, des possibilités de coopération dans divers domaines et des questions régionales et internationales d'intérêt commun.

Le prince héritier Mohammed ben Salmane avait précédemment rencontré le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby, le 27 avril 2022.

M. Déby est arrivé à Djeddah en début de semaine et a été reçu par le gouverneur de la province de La Mecque, le prince Khaled al-Faisal.

Les deux pays ont régulièrement évoqué, lors d'échanges téléphoniques et de visites, les moyens de soutenir la coopération au service des groupes d'intérêts communs.

Le prince Faisal s’est également entretenu par téléphone avec son homologue tchadien Mahamat Zene Cherif le 14 septembre 2022.

Au début de l'appel, le prince Faisal a félicité le ministre tchadien des Affaires étrangères pour le succès du dialogue national global dans son pays, souhaitant davantage de sécurité et de stabilité pour le Tchad et son peuple.

Les deux dirigeants ont aussi passé en revue les relations entre les deux pays et discuté des moyens de les soutenir et de les renforcer pour servir leurs intérêts communs. Ils ont échangé leurs points de vue sur des questions régionales et internationales d'intérêt commun.

Les deux pays ont renforcé leurs partenariats pour soutenir l'intérêt commun de leurs peuples, y compris l'aide humanitaire.

Le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salmane a apporté son soutien au ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale du Tchad pour prévenir et répondre à l'épidémie de paludisme en novembre 2022.

Le ministre tchadien de la Santé publique et de la Solidarité nationale, le Dr Abdelmadjid Abderahim, et l'ambassadeur saoudien au Tchad, Amer ben Ali al-Shehri, étaient tous deux présents lors de la livraison de l'aide.

M. Abderahim a exprimé ses remerciements et sa gratitude pour cette aide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.