La ville de Diriyah à l’honneur de la table de ramadan 2023 de Yashki

Pour 2023 c’est la ville de Diriyah,  une ville d'Arabie saoudite située dans les faubourgs nord-ouest de la capitale du royaume qui est choisie
Pour 2023 c’est la ville de Diriyah, une ville d'Arabie saoudite située dans les faubourgs nord-ouest de la capitale du royaume qui est choisie
Pour 2023 c’est la ville de Diriyah,  une ville d'Arabie saoudite située dans les faubourgs nord-ouest de la capitale du royaume qui est choisie
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Publié le Lundi 17 avril 2023

La ville de Diriyah à l’honneur de la table de ramadan 2023 de Yashki

  • La jeune femme, surnommée « Yashki » par ses proches depuis l’université, finit par lancer officiellement sa compagnie du même nom en 2010
  • Au-delà des services de décoration, d’organisation de l’espace et de home staging, Yasmin conçoit des produits spécifiques pour le ramadan

Créative, talentueuse et passionnée de décoration Yasmin Alkhawashki a lancé il y a quelques années un blog dédié à la décoration. Qu'il s'agisse d'un conseil en aménagement de l’espace, d’un « home staging » ou d'une rénovation à grande échelle, l'objectif est de transformer l’espace en une expérience de vie positive. Une passion qu’elle s’est découverte adolescente lorsqu’elle aidait sa maman à décorer la table lors de réceptions familiales. « Aussi loin que je m’en souvienne c’était un réel moment de plaisir. Pourtant j’ai étudié la gestion à l’université et je ne me doutais pas que la vie me mènerait vers la décoration » confie-t-elle à Arab News en français. « Ce n’est qu’après mon mariage et mon déménagement à Djeddah que, face à la demande pressante de mon entourage, ce que je considérais comme un hobby est devenu un véritable travail engageant ». La jeune femme, surnommée « Yashki » par ses proches depuis l’université, finit par lancer officiellement sa compagnie du même nom en 2010.

Yasmin travaille en étroite collaboration avec le client. « Je traduis la personnalité du client en arrangeant astucieusement des meubles et des accessoires pour la maison afin de revitaliser son lieu dans une atmosphère accueillante qui reflète son goût personnel. Un service qui peut comprendre « la réorganisation des espaces existants ainsi que la sélection manuelle d'articles et de conceptions sur mesure qui respectent le budget et les préférences du client ». La designer tente également de maximiser « l'utilisation des besoins » et « offre des emplacements et des intérieurs spécifiques en fonction de cela ». « Je crois sincèrement qu'une belle maison apporte de beaux souvenirs de famille parce que cela fait vraiment une différence d'entrer dans une belle maison, une maison propre, une maison qui sent bon. Cela te rend plus heureux », précise-t-elle.

 

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L’année dernière c’était la province d’Al Jawf à la frontière de la Jordanie et c’est la lavande qui était à l’honneur de la gamme (fournie)

L’année dernière c’était la province d’Al Jawf à la frontière de la Jordanie et c’est « la lavande qui était à l’honneur de ma gamme »ui, au-delà des services de décoration, d’organisation de l’espace et de home staging, Yasmin conçoit des produits spécifiques pour le ramadan. « Il y a quelques années je choisissais quelques clients avec lesquels je préparais leurs tables de ramadan. Puis j’ai décidé de lancer ma propre gamme qui reflèterait chaque année une région de l’Arabie saoudite que j’aurais choisie. Vous touchez beaucoup plus de monde car lorsque vous avez ces produits, vous n'êtes pas avec vos quatre clients. Vous sentez que vous entrez dans toutes ces maisons de toutes ces personnes qui choisissent vos articles » explique-t-elle.

« Je crée ainsi ma propre configuration de table produite exclusivement en Arabie saoudite.  L’ensemble de la table est pensé, réfléchi. Cela permet aux personnes de choisir un produit ou l’ensemble de la gamme spécialement créée pour l’occasion. Je tiens à choisir chaque année une région de l’Arabie saoudite que je mets à l’honneur pendant ce mois sacré », souligne Yasmin.

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Pour 2023 c’est la ville de Diriyah,  une ville d'Arabie saoudite située dans les faubourgs nord-ouest de la capitale du royaume qui est choisie. Celle-ci, foyer originel de la famille Al Saoud, est d’une richesse historique remarquable avec son horloge, ses mosquées et son site archéologique. « Je m’y suis rendue, j’ai effectué de nombreuses recherches et lectures sur le passé de la ville et ses couleurs prédominantes de l’époque la plus ancienne de la ville. À cette époque, les volets des maisons étaient très colorés… Et c’est ainsi que la gamme de produits 2023 a vu le jour. »

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Au-delà de sa gamme qu’elle vend en direct, Yasmin collabore également « avec des marques de produits ou d’ameublement (fournie)

Au-delà de sa gamme qu’elle vend en direct, Yasmin collabore également « avec des marques de produits ou d’ameublement afin que nous puissions créer différents styles, différentes couleurs qui conviennent à différentes personnes ». À titre d’exemple, on peut citer sa collaboration avec la marque Nashaa cette année ou autour de « petites mosquées en bois pour le ramadan. ». « J’ai montré à travers mes vidéos   comment utiliser ces petites mosquées pour en faire la base d’un arrangement simple et sophistiqué à la fois. Par ailleurs j’utilise beaucoup les réseaux sociaux pour proposer un contenu numérique visuel qui permet de stimuler les idées des followers avec des bricolages et autres conseils afin d’accessoiriser leur maison ».

Ses recommandations ? « Je pense juste à la simplicité pour le ramadan. Mais vous devez toujours représenter ce mois avec quelque chose comme le croissant, le palmier ou les dattes. Aussi ajoutez une touche chaleureuse à votre espace ou à votre table telle que les bougies. Il faut un clin d’œil, un rappel des symboles de ce mois sacré de l’année ». Et puis «ne pas hésiter à s’inspirer des réseaux sociaux », conclut-elle.

 


Goodbye Julia, grand gagnant des Prix de la critique pour les films arabes à Cannes

La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
La 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes s’est déroulée en marge du Festival de Cannes. (Instagram)
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  • Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, a remporté trois prix
  • Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama

DUBAÏ: Goodbye Julia, du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, a remporté les prix du meilleur long métrage et du meilleur scénario lors de la 8e édition des Prix de la critique pour les films arabes, qui s’est déroulée samedi en marge du festival du Festival de Cannes.

Le compositeur franco-tunisien Amin Bouhafa, qui a travaillé sur Hajjan, a remporté le prix de la meilleure musique pour ce film qui se déroule en Arabie saoudite.

Le documentaire hybride Les Filles d’Olfa, de la réalisatrice tunisienne Kaouther ben Hania, qui n’a pas remporté le prix du meilleur documentaire aux Oscars cette année, a remporté trois récompenses: meilleure réalisatrice pour Ben Hania, meilleur documentaire et meilleur montage.

Inchallah un fils, d’Amjad al-Rasheed, a remporté le prix de la meilleure actrice pour la star palestinienne Mouna Hawa et celui de la meilleure photographie pour Kanamé Onoyama.

L’acteur palestinien Saleh Bakri a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans The Teacher, tandis que I Promise You Paradise, du cinéaste égyptien Morad Mostafa, est arrivé premier dans la catégorie du meilleur court métrage.

La cérémonie de remise des prix est organisée par le Centre du cinéma arabe (Arab Cinema Center, ACC), situé au Caire. Les vainqueurs sont élus par un jury de 225 critiques venus de plus de 70 pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com