Festival américain de musique de Coachella: Nostalgie avec Blondie et Blink-182, méga-show avec Bad Bunny

Le chanteur portoricain Bad Bunny se produit lors du premier week-end du Coachella Valley Music and Arts Festival à Indio, Californie, le 14 avril 2023 (Photo, AFP).
Le chanteur portoricain Bad Bunny se produit lors du premier week-end du Coachella Valley Music and Arts Festival à Indio, Californie, le 14 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 16 avril 2023

Festival américain de musique de Coachella: Nostalgie avec Blondie et Blink-182, méga-show avec Bad Bunny

  • L'édition 2023 du festival qui se déroule dans le désert et ouvre traditionnellement avec deux week-ends les festivités musicales
  • Parmi les artistes vendredi, la star belge Angele a fait ses débuts à Coachella

INDIO: Au festival annuel de musique de la vallée de Coachella en Californie, les groupes Blondie, punk pop Blink-182 - spécialement reconstitué - et la star du reggaeton Bad Bunny ont enthousiasmé vendredi des milliers d'amateurs.

L'édition 2023 du festival qui se déroule dans le désert et ouvre traditionnellement avec deux week-ends les festivités musicales de l'été a aussi programmé en vedettes principales le groupe de K-pop Blackpink et le discret mais influent chanteur de R&B Frank Ocean.

Pendant deux heures, le Portoricain Bad Bunny - artiste le plus écouté en streaming au monde - a enchaîné ses tubes, rendant un hommage appuyé aux pionniers des Caraïbes de la musique rythmée. De son vrai nom Benito Martinez Ocasio, le jeune homme de 29 ans a interprété "Vete", "Titi Me Pregunto" ou "Yo Perreo Sola" devant des fans hurlants sur fond de visuels spectaculaires et autres feux d'artifice.

Sa prestation a aussi été marquée par des chorégraphies et une contribution du chanteur Post Malone dont le morceau "La Cancion" a souffert de problèmes acoustiques.

Privilégiant l'espagnol à l'anglais, à la demande expresse du public, Bad Bunny s'est félicité que les latinos dominent l'affiche au festival. "Il n'y a jamais eu quelqu'un comme moi avant" au sommet du podium, a-t-il relevé.

Tous approchant ou dépassant la cinquantaine, les musiciens de Blink-182 - Travis Barker, Mark Hoppus et Tom DeLonge -, qui ne s'étaient pas réunis sur scène depuis près de dix ans, avaient au préalable enflammé l'assistance avec leurs tubes "Rock Show", "What's My Age Again", "I Miss You" ou "All The Small Things", repris en choeur par les spectateurs.

Ces derniers se sont ensuite précipités vers une autre scène pour entendre Blondie et ses succès "Heart of Glass" ou "Call Me". La chanteuse a invité le guitariste septuagénaire Nile Rodgers à la rejoindre sur les planches.

Industrie «timorée»

Parmi les artistes vendredi, la star belge Angele a fait ses débuts à Coachella au milieu de danseurs et, par moments, sur fond de sous-titres en français projetés derrière elle.

Originaire de Los Angeles, Becky G (Rebbeca Marie Gomez), chanteuse-compositrice américaine d'origine mexicaine, a rendu hommage à ses racines.

"De nombreuses artistes latinos brisent beaucoup de barrières", a estimé auprès de l'AFP une fan, Katherine Narvaez, 28 ans. "C'est incroyable de la voir grandir en tant qu'artiste et de cartonner dans un spectacle".

Outre Bad Bunny et Becky G, les latinos sont représentés à Coachella par le rappeur portoricain Eladio Carrion, le groupe argentin Los Fabulosos Cadillacs ou la chanteuse américaine Kali Uchis aux origines colombiennes, récompensée en 2021 d'un Grammy.

Pour la première fois cette année, le festival de musique et des arts de la vallée de Coachella n'a prévu aucune tête d'affiche blanche.

Pour CedarBough Saeji, un professeur d'études coréennes et d'Asie de l'est, spécialisé dans la K-pop, la programmation du festival reste cependant timorée quant à l'invitation de nouveaux artistes du monde entier.

"L'industrie musicale américaine, les décideurs américains, ne sont pas nécessairement les plus téméraires", dit-elle à l'AFP. "Ils préfèrent suivre la demande du public plutôt que de se mouiller" avec


Une tradition parfumée : la saison de production de l'huile de rose de Taif a commencé

La saison de production de Tola, la célèbre huile de rose de Taif, a débuté en Arabie saoudite. (SPA)
La saison de production de Tola, la célèbre huile de rose de Taif, a débuté en Arabie saoudite. (SPA)
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  • Un agriculteur local présente la production qui s'élève jusqu'à 550 millions de roses par an.
  • Un processus méticuleux permet d'obtenir de l'huile et de l'eau de rose parfumées, qui sont toutes deux largement utilisées dans l'industrie de la parfumerie, ainsi que dans l'industrie culinaire et pour d'autres usages.

DJEDDAH : La saison de production de l'huile de rose de Taif, la Tola, a commencé en Arabie saoudite.

Près de 70 usines et ateliers sont actuellement en activité sur les hauteurs des montagnes de Taif, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le processus de distillation traditionnel est suivi pour produire plus de 80 dérivés de la rose de Taif, qui jouissent d'une grande popularité sur les marchés locaux et internationaux.

Les exploitations agricoles de la région produisent plus de 550 millions de roses par an, faisant de Tola un symbole culturel et économique distinctif.

Selon Khalaf Al-Tuwairqi, agriculteur local, les familles commençaient autrefois la cueillette des roses à l'aube. 

Il a appris l'art de la distillation auprès de son père, qui avait créé un atelier traditionnel dans leur ferme.

Dans un entretien avec l'APS, Al-Tuwairqi a déclaré que le Tola est extrait immédiatement après la récolte, à l'aide de 80 000 à 100 000 roses placées chaque jour dans des pots en cuivre spéciaux. La quantité dépend de la capacité du pot et est mesurée à l'aide d'une balance.

Le processus commence par l'allumage d'un feu sous la marmite afin de produire de la vapeur qui passe ensuite dans un tuyau situé au-dessus du couvercle de la marmite, puis dans un récipient d'eau.

Celle-ci refroidit et condense la vapeur en gouttelettes qui s'écoulent ensuite dans une bouteille à col étroit appelée « talqiyah », d'une capacité de 20 à 35 litres.

L'huile de rose pure se forme alors à la surface de ce récipient. 

Al-Tuwairqi a ajouté que ses ancêtres maîtrisaient la technique d'extraction de l'huile de rose, dont la production nécessitait l'utilisation d'environ 70 000 roses pour une tola.

Traditionnellement, l'opération se faisait à l'aide de foyers construits à l'intérieur de structures en briques de boue d'une longueur d'un à trois mètres et d'une hauteur d'environ un mètre.

La vapeur issue des pétales de roses était condensée pour former un liquide qui s'écoulait dans un récipient en verre. L'huile ainsi obtenue est ensuite mise en bouteille dans de petites fioles de verre.

Ce processus méticuleux permet d'obtenir de l'huile et de l'eau de rose parfumées, qui sont toutes deux largement utilisées dans l'industrie de la parfumerie, la gastronomie et d'autres secteurs d'activité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Le prince Harry devant la Cour d'appel à Londres pour tenter de récupérer sa protection policière

Ce sujet est sensible pour le duc de Sussex dont la mère, la princesse Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était pourchassée par les paparazzis. (AFP)
Ce sujet est sensible pour le duc de Sussex dont la mère, la princesse Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était pourchassée par les paparazzis. (AFP)
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  • Harry et son épouse Meghan, qui ont déménagé aux Etats-Unis après leur rupture fracassante avec la famille royale en 2020, ont perdu la protection systématique de la police aux frais du contribuable britannique
  • L'audience devrait se dérouler en partie à huis clos pour préserver des informations de sécurité "hautement confidentielles"

LONDRES: Le prince Harry, fils cadet du roi Charles III, est arrivé mardi matin à la Cour d'appel de Londres afin de contester une décision le privant de sa protection policière systématique lors de ses visites au Royaume-Uni.

Cette affaire, examinée sur deux jours, oppose le duc de Sussex, installé aux Etats-Unis, et le ministère britannique de l'Intérieur, qui a déjà obtenu raison à deux reprises dans ce dossier.

A son arrivée au tribunal, le prince est apparu souriant, adressant même un signe à la presse.

Harry et son épouse Meghan, qui ont déménagé aux Etats-Unis après leur rupture fracassante avec la famille royale en 2020, ont perdu la protection systématique de la police aux frais du contribuable britannique, le Home office ayant opté pour une protection au cas par cas.

L'audience devrait se dérouler en partie à huis clos pour préserver des informations de sécurité "hautement confidentielles".

La Haute Cour de Londres avait donné raison au ministère de l'Intérieur en février 2024, estimant que la décision ne relevait pas d'une "injustice" et que la stratégie de la police était "légalement fondée".

Un porte-parole du prince avait affirmé qu'il ne "réclam(ait) pas un traitement de faveur", mais simplement une application "juste et légale" des règles de protection.

Ce sujet est sensible pour le duc de Sussex dont la mère, la princesse Diana, a perdu la vie dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était pourchassée par les paparazzis.

En avril 2024, un juge avait rejeté un précédent recours de Harry, et lui avait ordonné de payer la quasi-totalité des frais de justice engagés par le ministère. Une somme d'environ un million de livres (1,17 million d'euros), selon le Times.

Batailles judiciaires 

Le prince Harry avait, dans un premier temps, tenté d'obtenir une protection policière en proposant de la payer avec ses fonds personnels. Mais cette possibilité lui avait été refusée par la justice britannique en mai 2023.

En parallèle, le duc de Sussex a lancé plusieurs batailles judiciaires contre les puissants tabloïds britanniques, avec qui il entretient des relations houleuses.

Il a notamment conclu début janvier un accord financier avec le propriétaire du Sun.

Le prince Harry, en rupture avec sa famille depuis ses révélations explosives sur la monarchie et la publication de son autobiographie "Le Suppléant" (2023), se rend occasionnellement au Royaume-Uni, dans le cadre de ses activités caritatives notamment.

Il était revenu en septembre dernier pour une remise des prix de l'association WellChild, qui soutient les enfants malades.

Son retour mardi dans son pays natal coïncide avec le déplacement en Italie de son père Charles et de la reine Camilla, qui a débuté lundi.

L'audience devant la Cour d'appel intervient quelques jours après un coup dur pour le fils cadet du roi, qui a annoncé fin mars avoir renoncé à être le parrain de son ONG Sentebale, fondée en 2006 au Lesotho pour venir en aide aux orphelins du sida, après un violent conflit interne.

Le régulateur britannique des organisations caritatives s'est saisi du litige le 3 avril en ouvrant une enquête. Ce dont Harry s'est dit "soulagé", dénonçant les "mensonges" de l'actuelle présidente, Sophie Chandauka.

Désavouée par les administrateurs de l'ONG, cette avocate zimbabwéenne de 47 ans avait accusé le prince de "harcèlement et d'intimidation".

 


Riyad honore les lauréates du prix de l'excellence féminine

Le prix Princesse Nourah pour l'excellence féminine vise à mettre en lumière les réalisations des femmes saoudiennes et à récompenser les personnes distinguées et créatives.
Le prix Princesse Nourah pour l'excellence féminine vise à mettre en lumière les réalisations des femmes saoudiennes et à récompenser les personnes distinguées et créatives.
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  • L'université Princesse Nourah bint Abdulrahman de Riyad célèbre les contributions dans les domaines de la science, des arts, de l'économie et des sciences humaines.
  • Cette année, le prix récompensera des contributions exceptionnelles dans six catégories : sciences naturelles, sciences de la santé, initiatives sociales, œuvres artistiques, projets économiques et sciences humaines.

RIYAD : L'université Princesse Nourah bint Abdulrahman de Riyad organisera mercredi une cérémonie en l'honneur des lauréates du septième Prix Princesse Nourah pour l'excellence féminine, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'événement, placé sous le patronage du roi Salman, se déroulera au Centre de conférences et de congrès de l'université, en présence de la princesse Fahda bint Falah Al-Hathleen, l'épouse du roi.

Cette année, le prix récompensera des contributions exceptionnelles dans six catégories : sciences naturelles, sciences de la santé, initiatives sociales, œuvres artistiques, projets économiques et sciences humaines.

Selon l'APS, les catégories, qui couvrent à la fois des domaines théoriques et pratiques, ont été ouvertes aux nominations en octobre dernier. 

Cette année marque une étape importante, puisqu'il a reçu un nombre record de 714 nominations provenant de tout le Royaume, ce qui souligne la reconnaissance et l'impact croissants de l'initiative.

L'année dernière, des processus d'évaluation et de sélection améliorés ont été introduits, avec l'adoption de critères plus précis et plus objectifs pour garantir l'équité et la transparence.

Le cadre du prix a également été mis à jour pour refléter les priorités nationales et les tendances mondiales, renforçant ainsi sa crédibilité et son influence.

Le prix Princesse Nourah pour l'excellence féminine vise à mettre en lumière les réalisations des femmes saoudiennes et à récompenser les personnes distinguées et créatives.

Il vise également à soutenir les efforts exceptionnels des femmes et à inspirer les futures générations de femmes afin qu'elles contribuent au développement national et mondial.