RIYAD: Les investissements étrangers en Arabie saoudite ont augmenté de 2% en 2022 pour atteindre 2 400 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,24 euro), contre 2 360 milliards en 2021, selon la Banque centrale saoudienne (Sama).
Le rapport de la Sama révèle que les investissements directs étrangers ont représenté 42% du montant total des investissements étrangers dans le Royaume, soit l’équivalent de 1 010 milliards de riyals saoudiens.
Il indique également que les investissements de portefeuille se sont élevés à 822,8 milliards de riyals en 2022, tandis que les autres se chiffraient à 572,3 milliards.
Le Royaume connaît une hausse constante des investissements étrangers depuis le lancement de la Vision 2030 en 2016, un programme visant à diversifier l’économie du Royaume qui dépend du pétrole depuis plusieurs décennies.
En 2016, les investissements étrangers dans le Royaume représentaient 1 260 milliards de riyal. En six ans, ce chiffre a presque doublé, ce qui témoigne clairement de l’attrait du Royaume pour les investisseurs.
Au début du mois, l’Arabie saoudite a obtenu la troisième place au Moyen-Orient et la sixième place au niveau mondial dans le classement des marchés émergents de l’indice de confiance des investissements directs étrangers 2023 publié par le cabinet Kearney, confirmant ainsi la confiance accrue des investisseurs dans le Royaume.
L’étude précise que le Royaume a obtenu de bons résultats dans l’indice grâce à ses importantes capacités technologiques et d’innovation qui continuent de se développer, mais aussi grâce à une approche collaborative de l’investissement public-privé, à la manne fiscale soutenue provenant des recettes pétrolières solides et à la relance du secteur du tourisme après les importantes perturbations causées par la pandémie.
En mars, le ministre saoudien de l’Investissement, Khaled al-Faleh, a annoncé que les multinationales qui délocalisent leur siège en Arabie saoudite en 2023 pour obtenir des contrats avec le gouvernement pourraient être exonérées d’impôts.
M. Al-Faleh a en outre précisé que les activités des multinationales en dehors de l’Arabie saoudite seraient soumises aux impôts dans le pays où elles sont implantées et qu’elles seraient distinctes de celles de leur siège régional dans le Royaume.
«Nous avons conclu que nous devions faire tout ce qui est en notre pouvoir, par le biais de la politique et de la réglementation, pour veiller à ce que les entreprises n’encourent pas de risques ou de coûts supplémentaires auprès des juridictions alternatives pour la gestion de leurs opérations régionales, le plus gros risque étant, bien sûr, la fiscalité», a-t-il expliqué.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com