Les autorités saoudiennes se préparent à des pluies à La Mecque au cours des dix derniers jours du ramadan

Les prévisions annoncent des orages accompagnés de vents actifs et de poussière. (SPA).
Les prévisions annoncent des orages accompagnés de vents actifs et de poussière. (SPA).
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Publié le Mardi 11 avril 2023

Les autorités saoudiennes se préparent à des pluies à La Mecque au cours des dix derniers jours du ramadan

  • Un appel a été lancé aux professionnels pour qu’ils soient prêts à faire face aux pluies
  • Le Centre national de météorologie a averti les pèlerins des orages qui pourraient provoquer des averses torrentielles dans plusieurs parties du Royaume

DJEDDAH: Les autorités saoudiennes ont révélé les «plans d’urgence mis en œuvre pour faire face à la pluie» prévue dans la ville sainte de La Mecque. Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des premières mesures prises pour assurer la sécurité des pèlerins qui se rendent à la Grande Mosquée pendant les dix derniers jours du ramadan, le mois de jeûne chez les musulmans.

Représentée par le Bureau des services et projets de protection de l’environnement, la Présidence générale des affaires des deux Saintes Mosquées collabore avec d’autres organismes gouvernementaux actifs au sein de la Grande Mosquée. Elle a recruté plus de deux cents superviseurs et observateurs et quatre mille travailleurs. Dans ce contexte, elle a utilisé plus de cinq cents équipements destinés à faire face à la pluie qui s’est abattue sur la Grande Mosquée lundi dernier.

Le président général des affaires des deux Saintes Mosquées, le cheikh Abdelrahmane al-Sudais, a ordonné au Bureau de sécurité, de sûreté, de lutte contre les urgences et les risques de mettre au point et d’activer des stratégies opérationnelles pour affronter la pluie prévue par le Centre national de météorologie.

Le centre a averti les pèlerins des orages accompagnés de vents, de poussière et de grêle et qui pourraient provoquer des averses torrentielles dans plusieurs parties du Royaume, notamment dans les régions suivantes: Al-Baha, La Mecque, Médine, Tabouk, Al-Jouf, la région des frontières Nord, Haïl, Najran, Jazan, Asir, Al-Qassim, Riyad ainsi que dans le sud de la province orientale.

Il a également appelé les gens à rester prudents, notamment en raison du grand nombre de pèlerins et de fidèles qui se rendent dans la Ville sainte pendant le ramadan. Leur nombre a dépassé en effet les neuf cent cinquante mille depuis le début du mois, comme l’a rapporté lundi l’agence de presse saoudienne.

M. Al-Sudais a insisté sur la nécessité de déployer tous les efforts possibles, de mobiliser toutes les capacités et de rester vigilant et préparé pour assurer la sécurité des pèlerins et des fidèles. Il a par ailleurs appelé à une coopération efficace avec les autorités compétentes et il a exhorté les agences opérant dans la Grande Mosquée à redoubler d’efforts.

Le Centre national de météorologie a émis lundi une «alerte anticipée» dans laquelle il a annoncé que la poussière allait persister dans un certain nombre de gouvernorats de la région de La Mecque et qu’elle serait accompagnée de vents actifs, d’une visibilité presque nulle et de hautes vagues sur le littoral.

Le centre a signalé que les zones touchées comprenaient la capitale sainte, Djeddah, Jamoum et Bahra, ainsi que les zones ouvertes et les autoroutes. Il a précisé que cette alerte entrerait en vigueur à partir de 9 heures mardi et qu’elle se poursuivrait jusqu’à 15 heures.

La Présidence générale des affaires des deux Saintes Mosquées a également fait part de son plan pour les dix derniers jours du ramadan. En effet, les musulmans accordent une grande importance à cette période, car ils croient que le Coran a été révélé au prophète Mahomet au cours de l’une de ces nuits.

Ce texte et la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.