RIYAD: La capitale saoudienne a devancé les capitales de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne dans le classement mondial des villes intelligentes. La Mecque, Djeddah et Médine figurent pour la première fois sur la liste.
La liste, qui cherche à déterminer comment la technologie permet aux villes d'améliorer la qualité de vie de leurs habitants, place la capitale saoudienne au 30e rang du classement mondial, devenant ainsi la troisième ville arabe la plus performante.
Elle est également en hausse par rapport au 39e rang l'année dernière et au 55e rang en 2019.
La Mecque est classée 52e – étant tout de même la quatrième ville arabe, Djeddah 56e et Médine 85e.
Abu Dhabi et Dubaï sont en tête des villes arabes, arrivant respectivement en 13e et 17e position sur la liste des 141 villes.
Selon l'agence de presse saoudienne, l'observatoire de la ville intelligente est l'un des indices mondiaux qui évalue l'état de préparation des villes. Il s'agit d'un outil d'évaluation et d'une approche holistique et interdisciplinaire permettant aux urbanistes, aux décideurs et aux chercheurs d'évaluer la contribution des systèmes technologiques intelligents à l'amélioration du niveau de vie des habitants.
L'amélioration du classement des villes saoudiennes dans l'indice Smart City est le résultat des efforts de collaboration de toutes les agences concernées, notamment la plateforme nationale Smart City, lancée par l'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle, a ajouté la SPA.
La ville la mieux classée est Zurich en Suisse, suivie d'Olso en Norvège et de Canberra en Australie.
Le rapport complet note l'absence de villes américaines ou africaines dans le top 20, qui est dominé par des villes d'Europe ou d'Asie-Pacifique, à l'exception d'Abu Dhabi et de Dubaï.
New York se classe au 22e rang, tandis que Le Caire qui est au 108e rang, est la première ville africaine. Medellin, en Colombie, est la première ville d'Amérique du Sud (118e).
Le rapport constate: «Les classements 2023 reflètent un intérêt croissant et des niveaux d'inquiétude plus élevés quant à la qualité de vie que les résidents s'attendent à avoir dans leurs villes respectives.»
«La taille de la ville est souvent un handicap plutôt qu'un avantage à cet égard. Cela explique pourquoi la plupart des grandes métropoles telles que Boston (34e) ou Paris (46e) se classent relativement bas dans l'indice, malgré des progrès remarquables dans un certain nombre de domaines clés tels que la durabilité et la mobilité», a indiqué le rapport.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com