Les réformes politiques et économiques au Moyen-Orient, priorités de l’envoyée américaine

Barbara Leaf, secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient (Photo, AFP).
Barbara Leaf, secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 31 mars 2023

Les réformes politiques et économiques au Moyen-Orient, priorités de l’envoyée américaine

  • La tournée de Barbara Leaf l'a menée en Jordanie, en Égypte, au Liban, en Tunisie et en Libye du 15 au 25 mars
  • Parmi les questions abordées avec les responsables, figurent l'escalade des tensions en Cisjordanie, les réformes économiques au Liban et en Tunisie, et les élections en Libye

WASHINGTON: Barbara Leaf, secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient, a déclaré jeudi avoir pris part à des réunions productives avec les dirigeants et responsables arabes lors de sa récente tournée au Moyen-Orient.

Un large éventail de questions politiques et économiques urgentes était au programme des discussions, dont les réformes économiques au Liban et en Tunisie, les élections en Libye et les tensions accrues en Cisjordanie occupée.

Leaf a visité la Jordanie, l'Égypte, le Liban, la Tunisie et la Libye entre le 15 et le 25 mars. Elle a indiqué que son voyage était «axé sur les intérêts durables des États-Unis au Moyen-Orient et en Afrique du Nord» et qu'il était l'occasion de renforcer la priorité du président, Joe Biden, à savoir un cadre affirmatif de l'engagement américain dans la région. Elle a également ajouté avoir participé à la résolution de certains problèmes.

«J'ai réaffirmé le soutien des États-Unis à l’apaisement des conflits, aux principes démocratiques et aux élections, aux droits de l'homme et aux réformes économiques essentielles», a-t-elle précisé.

Lors de son briefing, auquel Arab News a assisté, Leaf a indiqué qu'elle travaillait avec des responsables de Jordanie, de Palestine et d'Israël sur les efforts visant à réduire la menace de conflits violents entre Israéliens et Palestiniens pendant le ramadan, qui coïncide cette année avec la fête juive de Pessa’h et la célébration chrétienne de Pâques.

Des représentants des États-Unis, de la Jordanie, de l'Égypte, d'Israël et de l'Autorité palestinienne se sont rencontrés au début du mois dans la ville portuaire jordanienne d'Aqaba et à Charm el-Cheikh, en Égypte. Elles visaient à discuter des précautions à prendre en matière de sécurité et des efforts visant à désamorcer les tensions en Cisjordanie occupée, à la lumière des opérations menées par l'armée israélienne à l'intérieur des villes de ce territoire. Depuis le début de l'année, au moins 80 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes et de nombreux autres ont été blessés ou arrêtés. Plusieurs Israéliens ont également été tués.

Les élections législatives de novembre en Israël ont abouti à la formation d'un gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, le plus à droite de l'histoire du pays. Certains membres du Cabinet ont ouvertement appelé à la violence contre les Palestiniens et à l'augmentation des colonies juives sur les terres palestiniennes, considérées comme illégales au regard du droit international.

Les responsables palestiniens accusent ces membres extrémistes du gouvernement israélien d'attiser les tensions et de soutenir la violence des colons contre les Palestiniens dans les territoires occupés.

En ce qui concerne le récent rapprochement de certains pays arabes avec la Syrie, Leaf a rapporté que des responsables lui avaient affirmé qu'ils pensaient que l'isolement international du régime syrien et de son président, Bachar al-Assad, n'avait pas fonctionné et qu'ils voulaient plutôt essayer de s'engager. Elle a ajouté qu'elle leur avait conseillé de vérifier qu’ils «en tireraient quelque chose».

Quant à la position américaine sur la Syrie, elle a réaffirmé que Washington ne s'engagera pas avec le régime et maintiendra les sanctions imposées à son encontre et à l'encontre de ses principaux responsables.

«L'approche américaine à l'égard de la Syrie est inchangée : nous n'avons pas l'intention de normaliser les relations avec (Damas)», a-t-elle assuré. «Ce régime est un désastre pour son propre peuple et pour la région.»

Leaf a signalé qu'elle avait rencontré des dirigeants libyens et d'autres responsables importants à Tripoli et que le peuple libyen souhaitait la démocratie et l'unité.

«Les Libyens ont clairement dit qu'ils voulaient voter et qu'ils souhaitaient un gouvernement unifié», a-t-elle souligné.

Lors de ses rencontres avec les responsables libanais, elle les a exhortés à mettre en œuvre des réformes économiques indispensables et a «souligné l'urgence» de l'élection d'un nouveau président. Le poste du président reste vacant depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre, les responsables politiques n’ayant pas réussi à se mettre d'accord sur son successeur.

Entre-temps, le Liban est plongé dans une crise financière dévastatrice et les efforts visant à mettre en œuvre les réformes économiques nécessaires pour débloquer des milliards de dollars d'aide internationale sont au point mort.

Leaf a déclaré que Washington restait engagée dans les efforts visant à apporter la stabilité au Liban et à son peuple, soulignant l'aide financière récemment fournie aux membres des forces armées libanaises. Elle a ajouté qu'elle exhortait les dirigeants libanais à travailler avec le Fonds monétaire international, qui est la seule «bouée de sauvetage» pouvant aider le pays à sortir de sa crise économique.

Lors de sa visite en Tunisie, Leaf a assuré que les États-Unis soutenaient le peuple tunisien et son droit à un gouvernement démocratique. Elle a également exhorté les dirigeants tunisiens à poursuivre le processus de réforme économique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’autorité saoudienne Nazaha révèle les détails de cas de corruption récents

Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté. (Photo fournie)
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  • Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, le porte-parole a déclaré que des procédures judiciaires avaient été engagées contre tous les auteurs
  • Nazaha entend poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics ou reconnue coupable d’abus d’autorité

RIYAD: Un porte-parole de l’Autorité saoudienne de surveillance et de lutte contre la corruption, mieux connue sous le nom de «Nazaha», a fait part dimanche des détails de plusieurs procédures pénales sur lesquelles elle a récemment enquêté.

Présentant vingt des cas de corruption les plus importants, il a déclaré que des procédures judiciaires ont été engagées contre tous les auteurs.

Dans l’une de ces affaires, deux employés de la Banque centrale ont été arrêtés pour avoir reçu des sommes d’argent d’un résident en échange du dépôt de plus de 7,3 millions de riyals saoudiens, ou SAR (1 SAR = 0,25 euro), sans vérifier la source, sur des comptes bancaires qui appartenaient à des entités commerciales sur une période de deux ans. Le résident en question a également été arrêté.

Dans une autre affaire, un agent de sécurité qui travaillait au département général de la circulation a été arrêté pour avoir reçu 387 000 SAR du propriétaire d’un bureau de services publics, également arrêté, en échange de la modification illégale des données essentielles d’un groupe de véhicules.

Par ailleurs, un troisième cas de corruption fait la lumière sur l’employé d’un hôpital universitaire. Il avait été arrêté pour avoir empoché 100 000 SAR de la part de citoyens en échange d’une promesse de les nommer à des postes à l’université.

Nazaha entend continuer de travailler pour identifier et poursuivre toute personne qui, dans le Royaume, serait impliquée dans le détournement de fonds publics, reconnue coupable d’abus d’autorité à des fins personnelles ou accusée de nuire de toute autre manière à l’intérêt public.

L’autorité saoudienne a souligné que les coupables seraient tenus pour responsables et poursuivis. Elle a ajouté qu’il n’y aurait pas de délai de prescription pour de tels crimes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Gaza: Israël «encourage» les habitants de l'est de Rafah à rejoindre des «zones humanitaires»

Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens déplacés, qui ont fui leur maison en raison des frappes israéliennes, s'abritent dans un camp de tentes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, Reuters).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Des Palestiniens transportent un homme blessé extrait des décombres d'une maison détruite lors d'une frappe israélienne dans le centre de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
Les personnes en deuil réagissent près des corps des Palestiniens tués lors d'une frappe israélienne, au milieu du conflit en cours entre Israël et les Palestiniens, à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Selon l'ONU, environ 1,2 million d'habitants, en majorité poussés là par les combats, s'entassent dans Rafah
  • Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes

RAFAH: L'armée israélienne, qui prépare une offensive d'ampleur contre Rafah, a entamé lundi une "opération d'ampleur limitée" visant à faire évacuer "temporairement" des dizaines de milliers de familles palestiniennes installées dans l'est de cette ville de la bande de Gaza, les appelant à rejoindre des "zones humanitaires".

Selon des habitants, des tracts largués sur les quartiers est de Rafah dans la matinée avertissent que "l'armée israélienne s'apprête à agir avec force contre les organisations terroristes" et que quiconque reste "dans la zone met en danger sa vie et celles de sa famille".

"Pour votre sécurité, l'armée israélienne vous demande d'évacuer immédiatement vers la zone humanitaire élargie d'al-Mawasi", à une dizaine de kilomètres de Rafah, est-il indiqué.

"Le processus d'évacuation a commencé sur le terrain, de façon limitée. Les habitants évacuent dans la terreur et la panique", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un responsable du Croissant-Rouge palestinien dans l'est de Rafah, précisant que les zones désignées à évacuer abritaient environ 250.000 personnes, dont de nombreuses personnes déjà déplacées depuis d'autres zones de la bande de Gaza.

L'armée israélienne a confirmé avoir "commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah". "C'est une opération d'ampleur limitée", a insisté un porte-parole militaire, estimant à "environ 100.000" le nombre de personnes concernées.

Les habitants seront aussi informés par SMS, appels téléphoniques et messages en arabe relayés par les médias, selon ce porte-parole qui a précisé qu'ont été installés dans la "zone humanitaire élargie" entre autres "des hôpitaux de campagne, des tentes et un volume croissant de nourriture, d'eau, de médicaments et autres".

Cette opération "fait partie de nos plans de démantèlement du Hamas" dont "nous avons eu un rappel violent de la présence et de la capacité opérationnelle à Rafah hier", a-t-il souligné. Dimanche, selon l'armée, trois soldats israéliens ont été tués et douze blessés par des roquettes tirées depuis l'est de Rafah autour du point de passage de Kerem Shalom, entre Israël et la bande de Gaza.

Les tirs ont été revendiqués par les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.

Où aller ?

Un couple de Rafah a indiqué à l'AFP avoir appris la nouvelle de l'évacuation à son réveil, après une nuit d'angoisse rythmée par une dizaine de frappes israéliennes. Des habitants préparent leurs affaires, sous une pluie abondante qui inonde les tentes.

"Tous ceux résidant dans les zones désignées évacuent leurs maisons", a indiqué à l'AFP un habitant souhaitant garder l'anonymat", dont la soeur vit dans un quartier concerné.

"Ma famille et moi, 13 personnes, ne savons pas où aller", a déclaré à l'AFP Abdul Rahman Abu Jazar, 36 ans, habitant d'un quartier à évacuer: les "zones humanitaires" indiquées par l'armée israéliennes sont déjà "surpeuplées", sans "place pour planter des tentes ou écoles où nous abriter".

"Il n'y aucun hôpital dans cette zone", poursuit-il, "la femme de mon oncle suit un traitement rénal" dans un hôpital de Rafah, situé dans une zone à évacuer, "comment va-t-on faire avec elle? Attendre qu'elle meure et regarder sans pouvoir rien faire?"


Les Houthis revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge

Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
Le destroyer lance-missiles Arleigh Burke USS Carney (DDG 64) abat plusieurs véhicules aériens sans pilote et missiles houthis en mer Rouge. (AFP)
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  • Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée
  • Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah

AL-MOUKALLA: Les Houthis ont réitéré leurs menaces de prendre pour cible des navires à destination d’Israël ou ayant des liens avec le pays – y compris ceux qui sont en Méditerranée – au moment où ils revendiquent la victoire contre la marine américaine en mer Rouge.

L’agence de presse Saba, sous contrôle houthi, a rapporté que la quatrième phase de la campagne propalestinienne de la milice ciblerait tous les navires se dirigeant vers Israël qui se trouvent à portée de leurs drones et missiles, notant que les marines américaine et britannique, entre autres marines occidentales, «sont impuissantes» face à leurs attaques.

«La quatrième phase met en lumière la puissance des forces armées yéménites dans la lutte contre les armes navales les plus puissantes du monde, les flottes américaine, britannique et européenne, ainsi que la marine sioniste (israélienne)», déclare l’agence Saba.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Sarea, a rapporté, vendredi, que les frappes contre les navires ayant des liens avec Israël seraient étendues à la Méditerranée. Les attaques seraient intensifiées pour inclure toute entreprise interagissant avec Israël si le pays en venait à mener l’attaque prévue contre la ville palestinienne de Rafah.

Depuis novembre, les Houthis ont lancé des centaines de missiles balistiques et de drones sur des navires commerciaux et militaires en mer Rouge, dans le détroit de Bab al-Mandab et dans le golfe d’Aden. Ils affirment que les attaques visent uniquement les navires ayant des liens avec Israël dans le but de mettre fin au blocus imposé à la bande de Gaza.

Ils ont également tiré sur des navires commerciaux et militaires américains et britanniques dans les eaux internationales au large du Yémen après que les deux pays ont lancé des frappes contre les zones contrôlées par les Houthis.

Samedi, le ministre houthi de l’Information, Dhaif Allah al-Chami, a affirmé que les États-Unis avaient été contraints de retirer leurs porte-avions et autres navires de guerre de la mer Rouge après avoir échoué à contrecarrer les attaques. Il a ajouté que de nouvelles offensives seraient lancées contre les navires israéliens en Méditerranée dans les jours à venir.

«Ils ont lamentablement échoué. Les missiles et drones yéménites ont battu la marine américaine. Ses militaires, croiseurs, destroyers et porte-avions ont par ailleurs commencé à se retirer de nos mers», soutient Al-Chami dans un entretien accordé à la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen.

Les spécialistes du Yémen ont contesté les affirmations des Houthis selon lesquelles ils disposeraient d’armes militaires capables d’atteindre les navires israéliens en Méditerranée.

Dimanche, le général Mohammed al-Kumaim, un analyste militaire yéménite, a informé Arab News que les Houthis ne seraient en mesure de mener de telles attaques que s’ils disposaient d’armes avancées. Il a déclaré que les Houthis élargissaient leur campagne contre les navires pour éviter un ressentiment croissant du public dans les zones sous leur contrôle, après que la milice n’a ni payé pour les services de réparation ni versé leur dû aux employés du secteur public.

Le général Al-Kumaim ajoute que les Houthis pourraient revendiquer la responsabilité d’une attaque contre un navire en Méditerranée, menée par un groupe soutenu par l’Iran dans la région.

«Des points de vue théorique et technologique, les Houthis n’ont aucune capacité technique ou militaire pour atteindre leurs objectifs (en Méditerranée)», conclut le général Al-Kumaim.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com