Les dirigeants iraniens essaient-ils de changer de cap ou assistons-nous à une nouvelle tactique ?
Les signaux provenant de Téhéran rendent les deux hypothèses plausibles. D'abord, le discours officiel a fait preuve d'une certaine modération.
Dans son message spécial pour le Nouvel An iranien (Norouz) mardi dernier, par exemple, le « Guide suprême » l'ayatollah Ali Khamenei a abandonné ses thèmes habituels de « rayer Israël de la carte », « mettre l'Amérique au tapis» et diriger le «Front de résistance» à la victoire. Il n'a pas non plus répété les affirmations habituelles selon lesquelles la République islamique subissait les sanctions occidentales et que ses réalisations avaient suscité « la jalousie des grandes puissances ». Au lieu de cela, il a désigné l'année à venir comme « l'année de la maîtrise de l'inflation » et a implicitement admis que l'Iran restait un pays frappé par la pauvreté
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