TotalEnergies: le conseil d'administration propose une hausse de 10% de la rémunération de son PDG en 2023

Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energies arrive au pavillon de l'International Emissions Trading Association (IETA), lors de la conférence sur le climat COP27 dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, le 11 novembre 2022. (Photo, AFP)
Patrick Pouyanné, le PDG de Total Energies arrive au pavillon de l'International Emissions Trading Association (IETA), lors de la conférence sur le climat COP27 dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, le 11 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 16 mars 2023

TotalEnergies: le conseil d'administration propose une hausse de 10% de la rémunération de son PDG en 2023

  • Le conseil soumettra une motion prévoyant que « la rémunération et l'attribution d'actions de performance au titre de 2023 sont proposées en hausse de 10% par rapport à 2022», selon un communiqué du groupe
  • En 2021, la rémunération de M. Pouyanné avait augmenté de 51,7%, à 5 944 129 euros -- un montant au coeur d'une polémique à l'automne en plein conflit salarial dans les raffineries du groupe

PARIS: Le conseil d'administration de TotalEnergies a indiqué jeudi qu'il proposerait lors de l'assemblée générale des actionnaires le 26 mai une hausse de 10% de la rémunération de son PDG Patrick Pouyanné, sous le feu des critiques l'an dernier pour ses déclarations sur son salaire.

Le conseil soumettra une motion prévoyant que "la rémunération et l'attribution d'actions de performance au titre de 2023 sont proposées en hausse de 10% par rapport à 2022", selon un communiqué du groupe sur la convocation de cette assemblée générale.

Il s'agit d'une "hausse équivalente à celle dont ont bénéficié en moyenne les cadres du socle social commun en France", a précisé le groupe.

La hausse vient d'une part de l'augmentation du salaire de 10%, sur la partie variable - la rémunération fixe de 1,5 million d'euros n'évoluant pas; et d'autre part de la hausse de 10% du nombre d'actions de performance, a précisé à l'AFP une source chez TotalEnergies.

Les cadres du groupe bénéficient d'une hausse de 7,5% du salaire et de 15% de la part variable et en bonus, soit en moyenne près de 10%, précise l'entreprise. Le budget du nombre d'actions de performance attribuées aux cadres non dirigeants augmente aussi de 10%, a précisé le groupe.

La rémunération totale du PDG en 2022 n'a pas encore été publiée.

En 2021, la rémunération de M. Pouyanné avait augmenté de 51,7%, à 5.944.129 euros -- un montant au coeur d'une polémique à l'automne en plein conflit salarial dans les raffineries du groupe.

Cette hausse faisait suite à une baisse de 36,4% de sa rémunération en 2020, conséquence d'une amputation salariale présentée alors comme "volontaire" pendant la crise sanitaire, et au recul de la part variable de son salaire cette année-là lié aux résultats du groupe.

En 2019, l'année d'avant pandémie, elle s'élevait à 6,15 millions d'euros.

"Ce n'est pas moi qui fixe ma rémunération, mais le conseil d'administration de TotalEnergies qui le fixe et les actionnaires qui l'approuvent - il est certes élevé, mais comparable à mes pairs du CAC40 et bien moins élevé que celui des autres majors européen[ne]s et américain[e]s" du secteur pétrochimique, s'était défendu le PDG sur Twitter.


Rodéo urbain en Gironde: une jeune femme de 18 ans tuée à moto

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise. (AFP)
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  • La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest
  • Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source

BORDEAUX: Une jeune femme de 18 ans est morte dimanche soir après une collision entre deux motos sur une route prisée des amateurs de rodéo urbain à Bassens, près de Bordeaux, a-t-on appris lundi auprès de la police et de la mairie.

La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.

Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.

Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.

En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.

"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.

"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".

Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.

Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.

tsq/gf/abl

 

© Agence France-Presse


Un policier condamné pour des violences sur un manifestant kurde à Marseille

Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt. (AFP)
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  • La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers
  • Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation

MARSEILLE: Un policier marseillais a été condamné lundi à huit mois de prison avec sursis pour avoir exercé des violences jugées illégitimes contre un manifestant kurde deux ans plus tôt.

Aujourd'hui en poste à Bobigny, le fonctionnaire était jugé pour un coup de poing porté au visage d'un manifestant, des violences qui n'étaient "pas justifiées et disproportionnées" selon le délibéré du tribunal.

Le policier a également été condamné à une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant un an.

Les faits s'étaient déroulés le 24 décembre 2022, au terme d'une violente manifestation organisée à Marseille, au lendemain de l'assassinat de trois Kurdes à Paris.

La procureure avait reconnu que le prévenu pouvait avoir fait "une erreur de bonne foi" quand il avait cru identifier en fin de manifestation la victime comme l'un des auteurs de jets de projectiles sur les policiers, plus tôt dans l'après-midi.

Mais l'interpellation, si elle était justifiée selon le parquet, n'était en rien proportionnée. Le policier se voit aussi reprocher d'avoir dressé un faux procès-verbal d'interpellation.

Sa victime, carreleur de profession, avait subi une fracture du nez et un "blackout", et ne souvenait pas de l'agression.

Le policier devra lui verser 4.000 euros au titre des souffrances endurées, et 2.000 euros au titre du préjudice moral.

Ce policier avait déjà été condamné, le 31 mai par la même chambre correctionnelle, à six mois de prison avec sursis pour des faits similaires, cette fois-là sur un jeune couple en marge d'une manifestation pour les retraites, une condamnation dont il a fait appel.

 


Israël: un ministre d'extrême droite estime qu'un cessez-le-feu au Liban serait «une grosse erreur»

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.  Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien. Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X
  • Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien

JERUSALEM: Un allié d'extrême droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a jugé lundi qu'un accord de cessez-le-feu au Liban, actuellement en cours de discussion, serait "une grosse erreur".

Un accord avec le Liban serait "une grosse erreur" et "une occasion historique manquée d'éradiquer le Hezbollah", a estimé Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, sur X.

Ces propos surviennent alors que les efforts diplomatiques ont récemment redoublé pour faire cesser la guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Israël mène depuis le 23 septembre des frappes massives au Liban contre le Hezbollah qui, après l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, avait ouvert un "front de soutien" au mouvement islamiste palestinien en tirant des roquettes sur le territoire israélien.

Depuis le 30 septembre, son armée conduit aussi des incursions terrestres dans le sud du Liban.

Lors d'une tournée au Liban et en Israël la semaine dernière, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, a fait état de "progrès supplémentaires" vers une trêve.

"Comme je l'avais déjà prévenu à Gaza, je préviens maintenant également: Monsieur le Premier ministre, il n'est pas trop tard pour mettre un terme à cet accord! Il faut continuer jusqu'à la victoire absolue!", a martelé M. Ben Gvir.