«Everything Everywhere All At Once» fait une razzia sur les Oscars

Michelle Yeoh (à gauche) accepte le prix de la meilleure actrice dans un rôle principal pour "Everything Everywhere All at Once" et Brendan Fraser celui du meilleur acteur pour "The Whale" lors de la cérémonie des Oscars le 12 mars 2023 au Dolby Theatre à Los Angeles. (Photos AP & Reuters)
Michelle Yeoh (à gauche) accepte le prix de la meilleure actrice dans un rôle principal pour "Everything Everywhere All at Once" et Brendan Fraser celui du meilleur acteur pour "The Whale" lors de la cérémonie des Oscars le 12 mars 2023 au Dolby Theatre à Los Angeles. (Photos AP & Reuters)
Michelle Yeoh, Theresa Steele Page, Jamie Lee Curtis, James Hong, Tallie Medel et Stephanie Hsu acceptent le prix du meilleur film pour "Everything Everywhere All at Once" lors de la 95e cérémonie annuelle des Oscars, le 12 mars 2023 à Hollywood, en Californie. (Getty Images/AFP)
Michelle Yeoh, Theresa Steele Page, Jamie Lee Curtis, James Hong, Tallie Medel et Stephanie Hsu acceptent le prix du meilleur film pour "Everything Everywhere All at Once" lors de la 95e cérémonie annuelle des Oscars, le 12 mars 2023 à Hollywood, en Californie. (Getty Images/AFP)
Jamie Lee Curtis (à gauche) et Ke Huy Quan ont remporté le prix du second rôle pour le film indépendant "Everything Everywhere All at Once" lors de la 95e cérémonie des Oscars, dimanche. (A.M.P.A.S./Handout via REUTERS)
Jamie Lee Curtis (à gauche) et Ke Huy Quan ont remporté le prix du second rôle pour le film indépendant "Everything Everywhere All at Once" lors de la 95e cérémonie des Oscars, dimanche. (A.M.P.A.S./Handout via REUTERS)
L'animateur Jimmy Kimmel s'exprime sur scène lors de la 95e cérémonie des Oscars au Dolby Theatre, le 12 mars 2023 à Hollywood, en Californie. (Getty Images/AFP)
L'animateur Jimmy Kimmel s'exprime sur scène lors de la 95e cérémonie des Oscars au Dolby Theatre, le 12 mars 2023 à Hollywood, en Californie. (Getty Images/AFP)
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Publié le Lundi 13 mars 2023

«Everything Everywhere All At Once» fait une razzia sur les Oscars

  • La déferlante «Everything Everywhere» était annoncée depuis des semaines
  • Le film qui raconte les aventures d'Evelyn, une propriétaire de laverie surmenée soudainement sommée de sauver une multitude d'univers parallèles d'une force maléfique, avait dominé toutes les remises de prix organisées avant les Oscars

HOLLYWOOD : La comédie déjantée "Everything Everywhere All At Once" a fait une razzia sur les Oscars dimanche, en remportant sept prix majeurs dont ceux du meilleur film et de la meilleure actrice pour son héroïne Michelle Yeoh, première comédienne d'origine asiatique à recevoir la récompense suprême.

La déferlante "Everything Everywhere" était annoncée depuis des semaines. Le film qui raconte les aventures d'Evelyn, une propriétaire de laverie surmenée soudainement sommée de sauver une multitude d'univers parallèles d'une force maléfique, avait dominé toutes les remises de prix organisées avant les Oscars.

Avec son casting majoritairement asiatique, ce long-métrage loufoque s'impose comme un symbole pour Hollywood, souvent critiqué ces dernières années pour son manque de diversité.

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Yeoh est devenue la première femme asiatique à remporter le titre de meilleure actrice. (AFP) 

"Merci à l'Académie, ceci est l'Histoire en marche", a lancé la Malaisienne Michelle Yeoh, héroïne du film et première actrice d'origine asiatique récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice.

Michelle Yeoh conquiert l'univers du cinéma et remporte l'Oscar de la meilleure actrice

Michelle Yeoh a conquis dimanche l'univers du cinéma en remportant l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans l'excentrique "Everything Everywhere All At Once", devenant la première Asiatique à l'emporter dans cette catégorie.

La Malaisienne a enthousiasmé les membres de l'Académie avec son interprétation complexe d'Evelyn Wang, la propriétaire d'une laverie qui traverse des univers sans fin pour affronter une puissante ennemie. Au cours de cette aventure loufoque elle réévalue son mariage, se rapproche de sa fille et tente de résoudre des problèmes fiscaux.

Elle est devenue la première actrice d'origine asiatique à remporter cette récompense en 95 ans de cérémonies.

"Pour tous les petits garçons et les petites filles qui me ressemblent et qui regardent ce soir, ceci est un symbole d'espoir et de possibilités", a dit Michelle Yeoh avec émotion. "C'est l'Histoire en marche."

S'adressant aux femmes dans l'assistance, l'actrice de 60 ans a en outre lancé: "ne laissez jamais personne vous dire que vos meilleures années sont derrière vous".

Créateurs loufoques

Dans le film, son personnage d'immigrée chinoise doit se battre contre l'alter ego de sa fille dépressive, qui menace le "multivers" tout entier. Pour y parvenir Evelyn doit utiliser les pouvoirs de ses différentes vies alternatives, en visitant des mondes souvent complètement timbrés, où certains humains ont par exemple des doigts en forme de hot dogs.

Le duo de créateurs loufoque derrière le film, Daniel Scheinert et Daniel Kwan, s'est lui partagé l'Oscar du meilleur réalisateur.

Sur scène, le premier a remercié ses parents d'avoir toujours soutenu son côté foldingue.

"Merci de ne pas avoir écrasé ma créativité lorsque je faisais des films d'horreur dérangeants ou des comédies perverses", a-t-il lâché.

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L'acteur américano-vietnamien Ke Huy Quan, lauréat de l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "Everything Everywhere All at Once", assiste à la 95e cérémonie des Oscars. (AFP) 

Les autres stars du film, Ke Huy Quan et Jamie Lee Curtis, ont eux fait main basse sur les statuettes des meilleurs seconds rôles. Ils ont chacun fondu en larmes sur scène.

L'acteur d'origine vietnamienne, qui incarne le mari maladroit d'Evelyn dans le film, prend notamment une revanche éclatante sur une industrie qui l'avait complètement oublié. Révélé à 12 ans par "Indiana Jones et le Temple Maudit" en 1984, il avait renoncé à sa carrière de comédien dans les années 90, face au manque d'opportunités pour les acteurs asiatiques.

"Je n'arrive pas à croire que cela m'arrive à moi. C'est le rêve américain", s'est-il étonné.

A l'Ouest, des récompenses

Aux côtés de ce rouleau compresseur, également récompensé par l'Oscar du meilleur scénario original et du meilleur montage, le film allemand "A l'Ouest, rien de nouveau" s'est imposé comme l'autre révélation de la soirée avec quatre Oscars.

Cette nouvelle version du célèbre roman sur la grande boucherie de 14-18 a été élue meilleur film international et a remporté diverses récompenses techniques (photographie, décors, bande originale).

"Merci, ça signifie tant pour nous", a déclaré son réalisateur Edward Berger, qui a piloté cette troisième adaptation du chef d'oeuvre de l'Allemand Erich Maria Remarque, la première dans la langue de Goethe.

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Le prix "CaptionBest" a été décerné à Brendan Fraser. (AFP) 

Le palmarès de la soirée a également vu Brendan Fraser rafler l'Oscar du meilleur acteur, pour son rôle de professeur obèse reclus chez lui dans "The Whale, et le réalisateur mexicain Guillermo del Toro remporter l'Oscar du meilleur film d'animation grâce à sa version sombre de Pinocchio.

La gifle résonne encore

La soirée n'a évidemment pas fait l'impasse sur la gifle infligée l'an dernier par Will Smith à l'humoriste Chris Rock, après une blague sur l'alopécie de sa femme. Elle a encore résonné sur scène, grâce aux nombreuses blagues du présentateur de cette année, Jimmy Kimmel.

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L'actrice et auteure américaine Jamie Lee Curtis pose avec l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour "Everything Everywhere All at Once" dans la salle de presse lors de la 95e cérémonie des Oscars. (AFP) 

"Si quiconque dans ce théâtre commet un acte violent, (...) vous serez récompensés par l'Oscar du meilleur acteur et autorisé à donner un discours de 19 minutes", a lancé avec malice l'humoriste.

L'Académie avait en effet été critiquée pour avoir laissé M. Smith recevoir son prix de meilleur acteur sur scène après son agression. Il a depuis été interdit de cérémonie pendant 10 ans.

Le spectacle s'est déroulé sans accroc et a commencé très fort, avec le survol d'Hollywood par deux avions de chasse de la marine américaine, clin d'oeil appuyé au blockbuster "Top Gun: Maverick", qui a ramené le grand public au cinéma après la pandémie.

Parmi les autres moments forts, les stars Lady Gaga et Rihanna ont chacune interprété les chansons pour lesquelles elles étaient nominées. Le public a également profité de l'exubérance du cinéma indien, grâce à une troupe de danseurs qui ont enflammé la scène sur "Naatu Naatu", la chanson du film "RRR" récompensée par un Oscar.

Reste à savoir si cette cérémonie sans imprévu a ramené les téléspectateurs devant leur poste de télévision.

Malgré un rebond, en partie grâce à la fameuse gifle, l'audience de l'an dernier était la deuxième plus mauvaise de l'histoire de la cérémonie. Tout comme le cinéma, la grand-messe hollywoodienne cherche donc à prouver qu'elle a encore toute sa place dans le monde post-pandémie.


Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock

L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
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  • La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans
  • Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux

LONDRES: La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans, une disparition qui a aussitôt suscité l'hommage des Rolling Stones.

Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux. "Elle était une merveilleuse amie, une magnifique chanteuse et une grande actrice", a écrit Jagger, qui a partagé sa vie. "Elle va me manquer", a aussi réagi Richards.

Un peu plus tôt, un porte parole de la chanteuse avait annoncé son décès. "Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille", indique un communiqué transmis à l'AFP.

La chanteuse Carla Bruni-Sarkozy a dit "au-devoir à sa très chère amie Marianne". "Repose en paix, Marianne", a écrit l'autrice J.K. Rowling.

A l'époque du "Swinging London" dans les années 1960, la chanteuse blonde est repérée lors d'une soirée par le manager des Stones, Andy Oldham. Mick Jagger et Keith Richards lui proposent de chanter leur titre "As Tears Go By" (1964), avec lequel elle entre dans le Top 10 britannique à seulement 17 ans.

Viennent ensuite d'autres succès: "Come and Stay With Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l'a aussi menée au théâtre et au cinéma.

Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père officier, espion de Sa Majesté, et d'une aristocrate autrichienne.

Mariée à 18 ans avec le galeriste John Dunbar, elle le quitte bientôt pour Mick Jagger, dont elle sera la compagne et la muse entre 1966 et 1970.

En 1968, elle joue le rôle d'une motarde nue sous sa combinaison en cuir dans "La motocyclette" de Jack Cardiff, avec Alain Delon.

C'est l'époque où elle est entraînée dans ce qu'elle appellera le "cirque permanent" des Rolling Stones, et devient progressivement accro à l'héroïne.

 

- Renaissance musicale -

 

Sa relation avec Mick Jagger et leurs frasques, qui font la Une des tabloïds britanniques, auraient inspiré les tubes "Wild Horses" et "You Can't Always Get What You Want".

S'ensuivent une tentative de suicide, la fin de leur relation, la perte de la garde de son fils né de sa précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho, à Londres.

Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la nicotine ont marqué sa voix, devenue rocailleuse.

Elle confiait à l'AFP en 2014: "honnêtement, certains de mes souvenirs des années 60 sont merveilleux et d'autres sont horribles".

Elle traverse ensuite une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme "Why D'Ya Do It?" ou "Working Class Hero" de John Lennon. L'album "Broken English" (1979), qui signe son retour, est considéré comme un classique.

Elle prend ensuite un tournant plus jazz et blues, avec son album "Strange Weather". Dans les années 1990, une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente.

Au cinéma, elle apparaît dans "Intimité" de Patrice Chéreau ou Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où elle interprète Marie-Thérèse d'Autriche.

Ces dernières années, la chanteuse avait souffert de multiples problèmes de santé, dont un cancer du sein et une maladie pulmonaire causée par des années de tabagisme.

Elle avait collaboré avec des artistes comme PJ Harvey et Nick Cave, qui l'ont décrite comme une de leurs sources d'inspiration.

En 2020, elle avait été sévèrement affectée par le Covid-19 et hospitalisée, au point où les médecins ont cru qu'elle n'y survirait pas. Mais la chanteuse était allée au bout de son 21e et dernier album, "She Walks in Beauty".

"Cette pandémie m'a salement touchée, j'ai failli mourir", avait-elle confié à l'AFP en 2021, craignant "ne plus pouvoir chanter un jour".

Marianne Faithfull, qui a vécu à Paris, était rentrée à Londres depuis quelques années pour se rapprocher de son fils et de ses petits-enfants.


Eurovision 2025: Louane représentera la France

La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision
  • La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué

PARIS: La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision, concours européen dont la finale se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse.

"Je suis sûre que tu es fière, que tu regardes de loin, alors tu sais quoi ? Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l'Eurovision", a annoncé l'interprète de "Secret" et autres tubes pop, dans un message vidéo posté sur son compte Instagram (1,2 million d'abonnés).

Anne Peichert - alias Louane - fait référence à sa mère, décédée d'un cancer en 2014. Sa vidéo est illustrée par des photos de famille d'elle, enfant puis adolescente déjà passionnée de musique.

"Je me rappelle de toutes ces soirées, des paillettes dans mes yeux chaque année, on ne pouvait rater ça pour rien au monde", se remémore aussi Louane, en voix off de cette vidéo d'annonce.

"On était à des années-lumières de s'imaginer que ce soit possible mais t'en rêvais. Moi aussi j'en rêvais de cette vie-là, de ce moment", ajoute-t-elle.

La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué.

"C'est une grande fierté d'accueillir Louane dans la famille Eurovision. Une artiste authentique, passionnée et passionnante. Elle a déjà conquis le public français qui la connaît et l'aime depuis toujours", déclare Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l'Eurovision et directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions, dans ce communiqué.

La chanteuse, appréciée par un public intergénérationnel, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical "The Voice" (TF1) en 2014.

L'émission lui permet aussi d'être repérée pour jouer le premier rôle dans le film "La Famille Bélier", gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d'entrées.

Son premier opus "Chambre 12", certifié double diamant, marque le coup d'envoi d'un succès aussi populaire que durable.

Pour "Solo", cinquième album studio sorti en octobre, l'artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d'elle-même.

Elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place de l'Eurovision en 2024, avec "Mon amour".

La France n'a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com